Databac

Florent Schmitt (1870-1958)

Publié le 23/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Florent Schmitt (1870-1958). Ce document contient 56 mots soit 0 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Culture générale.


SCHMITT Florent. Compositeur français. Né à Blâmont (Meurthe-et-Moselle) le 28 septembre 1870, mort à Neuilly-sur-Seine le 17 août 1958. Elève, au Conservatoire de Paris, de Lavignac, de Massenet et de Fauré, il obtint en 1900 le premier Grand Prix de Rome. En 1904, son Psaume XLVII place ce contemporain de Debussy, de Dukas et de Ravel parmi les grands musiciens de sa génération — le succès populaire du Psaume ne s’est jamais démenti depuis. Mais Schmitt se soucie peu des suffrages publics ou des chapelles. Farouchement indépendant, il aime voyager et s’adonne à la composition, en ne participant que très peu à la vie musicale officielle : qu’il ait été dès 1909 membre du comité de la Société Musicale Indépendante est significatif à cet égard. On le voit cependant reconnu par un fauteuil à l’institut (1936) et la présidence de la Société Nationale de Musique (1938). Son œuvre, considérable (138 numéros d’opus), embrasse tous les genres : théâtre (La Tragédie de Salomé, drame muet, 1910 ; Le Petit Elfe ferme l'œil, ballet, 1923), mélodies, chœurs, musique de chambre (y. Quatuor pour deux violons, alto, violoncelle, 1947) piano, musique symphonique. Elle se caractérise toujours par une très grande rigueur d’écriture, une sorte de classicisme formel, dans lequel se coule une inspiration fort variée et originale. Musicien d’avant-garde à ses débuts, il n’a pas évolué dans le sens d’un modernisme progressif ; mais chaque œuvre de lui apporte sa moisson de nouveautés expressives. Il aime avant tout les fortes articulations rythmiques dans un langage concis, visant juste, éloquent sans bavardage. Ses audaces ne sont jamais gratuites, mais répondent à une nécessité poétique, comme chez un Dukas ou un Debussy. Quant à son orchestre, puissant et rutilant, il témoigne de la science de l’écriture et du tempérament fougueux de ce musicien beaucoup trop négligé de nos jours.

« Florent Schmitt 1870-1958 Élève de Massenet, puis de Fauré, il obtint le Prix de Rome en 1900 ; le Psaume XLVI (1906), le Quintette (1907), la Tragédie de Salomé (créée par la Loïe Fuller en 1907), Antoine et Cléopâtre (1920) ont parmi beaucoup d' œ uvres placé Florent Schmitt au premier rang des maîtres du début du XXe siècle.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles