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Florence.

Publié le 06/12/2021

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Florence.
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PRÉSENTATION

Florence, en italien Firenze, ville du nord de l'Italie, en Toscane, située au pied de la chaîne des Apennins, sur l'Arno.
Florence est mondialement célèbre pour ses bâtiments de l'époque gothique et de la Renaissance, ainsi que pour ses musées et ses expositions artistiques. La ville est aussi
un important centre en matière de commerce, de transport et de production industrielle. Spécialisée dans la commercialisation du vin (chianti), de l'huile d'olive, des
légumes, des fruits et des fleurs produits dans la région, Florence se situe sur la ligne ferroviaire et sur la principale route reliant l'Italie septentrionale à Rome. La
production industrielle est diversifiée : motocyclettes, pièces d'automobiles, machines agricoles, produits chimiques, engrais, plastiques et instruments de précision.
L'artisanat florentin -- argenterie, joaillerie (en particulier or et camées), maroquinerie, travail du verre, poterie, sculptures sur bois et broderies -- bénéficie d'une
renommée mondiale.

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ARCHITECTURE ET MUSÉES

Florence est dominée par les tours de ses nombreux palais et églises et par le vaste dôme de la cathédrale Santa Maria del Fiore. Située sur la Piazza del Duomo, sur la rive
droite de l'Arno, cette cathédrale, dotée d'une structure gothique dont l'extérieur est décoré de marbre rouge, vert et blanc, a été commencée en 1296 par l'architecte
florentin Arnolfo di Cambio, puis reprise par ses successeurs sur un plan modifié, et couronnée d'une immense coupole octogonale conçue par Filippo Brunelleschi. La
façade, bien que construite à la fin du XIXe siècle, est en harmonie avec le style de l'édifice. L'intérieur est orné de fresques de Paolo Uccello et d'Andrea del Castagno. À
côté se trouve un campanile du XIVe siècle, commencé par Giotto et achevé par Andrea Pisano. Décoré de magnifiques bas-reliefs, ce campanile (82 m) est un des plus
beaux d'Italie. Le baptistère octogonal de San Giovanni, face à la cathédrale, a été érigé entre le XIe et le XVe siècle, bien que certaines parties datent du Ve siècle ; il est
célèbre pour ses portes en bronze doré, en particulier la porte est, appelée la porte du Paradis, exécutée par l'orfèvre florentin Lorenzo Ghiberti et décorée de scènes de
l'Ancien Testament.
À proximité de la cathédrale se trouve le Bargello, ou Palazzo del Podestà, un bâtiment à l'aspect de forteresse, des XIIe et XIVe siècles, siège d'un musée consacré à la
sculpture, possédant des collections en terre cuite vernissée de la famille Della Robbia, des sculptures de Donatello et le David de Verrocchio. La Piazza della Signoria, où se
trouvent les fontaines de Neptune d'Ammannati, la statue équestre de Cosme Ier et la copie du David de Michel-Ange, est dominée par le majestueux Palazzo Vecchio, un
bâtiment de style gothique, d'aspect sévère mais harmonieux, surmonté d'une tour crénelée haute de 94 m. Construit entre 1299 et 1314, ce palais est devenu le siège du
conseil municipal en 1550, puis celui de la Chambre des députés italienne de 1865 à 1871. Les vastes salles et appartements ont été somptueusement décorés par Giorgio
Vasari pour Cosme Ier de Médicis qui en a fait sa résidence au XVIe siècle. À côté se situe la Loggia dei Lanzi (fin du XIVe siècle), devant laquelle se trouvent plusieurs
statues, dont le Persée en bronze de Benvenuto Cellini et l'Enlèvement des Sabines de Giambologna.
Dans un périmètre formant un demi-cercle autour de la cathédrale et du Palazzo Vecchio se trouvent de nombreux palais et églises. Les plus remarquables sont l'église
gothique Santa Trinità datant du XIIIe siècle, avec son magnifique intérieur et sa façade baroque du XVIe siècle, et Santa Maria Novella (XIIIe-XVe siècle), avec sa façade de
marbre de couleur de Leon Battista Alberti et ses cloîtres richement décorés, une des plus belles églises de la ville. Elle contient de nombreuses fresques dues notamment à
Andrea da Firenze (« chapelle des Espagnols «), Masaccio, Ghirlandaio, Uccello. Vers l'est se trouvent l'église et les cloîtres San Lorenzo, datant du XVe siècle, conçus par
Brunelleschi. La structure adjacente est la chapelle des Médicis, chapelle privée et sépulture de la célèbre famille. Au-dessus de la crypte de cette chapelle se trouve la
Nouvelle Sacristie, dont Michel-Ange fut à la fois architecte et sculpteur ; la sacristie renferme les tombeaux de Laurent II de Médicis, duc d'Urbino et de Julien de Médicis,
duc de Nemours respectivement ornés des statues de l'Aurore et du Crépuscule et du Jour et de la Nuit.
Le palais Medici Riccardi, construit par Michelozzo pour Cosme de Médicis au milieu du XVe siècle, fait face à San Lorenzo. Ce bâtiment est caractéristique des résidences
des familles patriciennes de cette époque avec leur rez-de-chaussée fortifié, leurs cours gracieuses et leurs appartements privés occupant les premiers étages. C'est là que
se trouve le musée des Médicis. Quelques rues plus loin, vers le nord-est, est situé l'ancien monastère dominicain de San Marco, qui est également en grande partie
l'ouvrage de Michelozzo. C'est aujourd'hui un musée où l'on peut admirer les cellules ornées par Fra Angelico et Fra Bartolomeo, ainsi que la cellule autrefois occupée par le
prédicateur Savonarole. Le réfectoire est décoré par une Cène de Ghirlandaio. À proximité se situent l'Ospedale degli Innocenti (l'hôpital des Innocents), un ancien
orphelinat, caractérisé par un portique décoré par Brunelleschi, avec dix médaillons en terre cuite blancs et bleus d'Andrea Della Robbia, le musée de l'Académie des beauxarts, avec ses nombreux ouvrages de Michel-Ange, dont l'original du David, et le Musée d'archéologie, avec sa collection étrusque.
Entre le Palazzo Vecchio et l'Arno se situe le Palazzo degli Uffizi (palais des Offices), construit au XVIe siècle par Vasari pour accueillir les bureaux gouvernementaux et les
cours de justice. Il abrite un célèbre musée d'art, la galerie des Offices, l'un des plus beaux musées d'Europe, qui renferme une collection sans égale d'oeuvres des plus
grands peintres italiens et une riche sélection d'oeuvres françaises et flamandes, réunies par les Médicis jusqu'au XVIIe siècle. Le Ponte Vecchio, situé à proximité, bordé de
boutiques d'orfèvres et de joailliers, a été construit vers 1350 ; seul pont de Florence épargné par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, il enjambe l'Arno
face aux Offices et permet de rejoindre le palais Pitti. Ce bâtiment, commencé en 1458 et qui fut par la suite considérablement agrandi, fut la résidence des grands-ducs de
Toscane de 1550 à 1859. Il renferme dans la galerie Palatine une très riche collection d'art, présentant en particulier des oeuvres d'Andrea del Sarto, de Raphaël, du
Pérugin, de Titien et du Tintoret. Derrière le palais Pitti se trouvent les jardins Boboli, où ont lieu des concerts en plein air pendant le Festival de musique annuel du Mai
florentin.
Sur la rive droite (juste en face de la place Michel-Ange située de l'autre côté de l'Arno) se dresse l'église franciscaine de Santa Croce, construite aux XIIIe et XIVe siècles, à
l'exception de la façade. Cette église, caractérisée par la simplicité franciscaine de son intérieur et décorée d'un Christ de Cimabue et de fresques, notamment de Giotto, est
appelée le Panthéon de Florence, car elle renferme les tombeaux de nombreux grands hommes : Michel-Ange, Nicolas Machiavel, Galilée, Lorenzo Ghiberti, le poète et
dramaturge Vittorio Alfieri et Gioacchino Rossini.

3

INSTITUTIONS CULTURELLES

Florence possède une des plus grandes bibliothèques d'Italie, la Biblioteca Nazionale Centrale, qui comprend environ 4 millions d'ouvrages et plusieurs milliers de
manuscrits, de cartes et de lettres. Les autres bibliothèques sont la bibliothèque Laurentienne, avec son inestimable collection de livres et de manuscrits réunie par Cosme,
Pierre et Laurent de Médicis, la bibliothèque Marciana dans le couvent de San Marco et la Moreniana, qui se concentre en particulier sur l'histoire locale. Des milliers de
documents sur l'histoire de Florence et de la Toscane sont conservés dans les archives de l'État. L'université de Florence, fondée en 1923, a succédé à une première
institution qui obtint une charte en 1321. Florence compte également un conservatoire de musique, un festival international d'art lyrique, le Mai musical florentin, et un
institut de géographie militaire, dont les cartes ont une renommée internationale.

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HISTOIRE

Communauté étrusque prospère, Florence est un municipe romain avant de passer aux Goths, aux Byzantins, aux Lombards (580) et avant de devenir, au IXe siècle, un
chef-lieu de comté toscan. Ville libre en 1115, elle institue un gouvernement qu'exercent des consuls, appliqués à mener une politique de conquêtes dans le bassin de
l'Arno. Au XIIIe siècle, le pouvoir passe aux mains de magistrats (podestats), nommés pour un an, qui dirigent la ville au nom du peuple, faisant de Florence une
République.

4.1

Luttes et fortunes

La prospère République est divisée par les luttes de puissance entre les familles dominantes qui ont entraîné la formation de deux partis opposés, les guelfes, alliés du pape,
et les gibelins, partisans de l'empereur. Après plusieurs périodes d'alternance, les guelfes reprennent le pouvoir, mais ils se divisent bientôt en deux factions, les noirs
(Neri), intransigeants, et les blancs (Bianchi), partisans d'une réconciliation avec les gibelins. En 1300, la guerre civile éclate. Dante, figure égérique de la ville et partisan
des blancs qui sont vaincus, part en exil en 1302. Cependant, malgré les luttes internes, la ville continue de prospérer. L'industrie, en particulier la production des tissus de
laine, et les banques, qui permettent à de nombreux Florentins d'amasser par la suite d'immenses fortunes, s'ajoutent au commerce en pleine expansion. En outre, les
marchands et les artisans forment de puissantes guildes qui donnent à la ville une certaine stabilité. La guilde du bois, la plus riche d'entre toutes, emploie environ
30 000 ouvriers et possède 200 boutiques au début du XIVe siècle. Les marchands et les banquiers prennent ainsi une position dominante dans des affaires civiles et
commencent à embellir la ville. La République affronte plusieurs fois Milan au cours des XIVe et XVe siècles ; en 1406, elle acquiert finalement Pise, en aval de l'Arno,
gagnant ainsi un accès à la mer convoité depuis longtemps.

4.2

Le règne des Médicis

Des conflits sociaux se développent, atteignant leur apogée en 1433, lorsque le parti des nobles exile Cosme de Médicis, banquier et marchand prospère, dirigeant du parti
populaire. Cosme revient en 1434, exile ses opposants et, s'alliant aux classes plus pauvres, est placé à la tête de la République, tout en restant nominalement un simple
citoyen. Les Médicis dominent la ville, à l'exception de courtes périodes d'exil, pendant les trois siècles suivants. Le pouvoir passe de Cosme à son fils Pierre, puis à son
petit-fils Laurent de Médicis, appelé Laurent le Magnifique, grand mécène pour l'enseignement et les arts. Ambitieux et habile, il réussit pour un temps à faire de Florence le
plus puissant des États italiens. Le florin, pièce d'or de Florence, devient une devise de référence du commerce européen et le commerce florentin s'étend dans le monde
entier. L'art florissant de la Renaissance se développe dans les domaines de l'architecture, de la peinture et de la sculpture au cours du XVe siècle.
Fils et successeur de Laurent le Magnifique, Pierre II, accepte de faire des concessions humiliantes au roi de France Charles VIII, qui envahit l'Italie en 1494. Cette même
année, le peuple révolté l'expulse, lui et sa famille, de la ville. Savonarole, prédicateur du monastère dominicain de San Marco, émerge comme la grande personnalité de la
ville après la chute de Pierre II. Il instaure une république théocratique et antipapale, fait brûler de nombreuses oeuvres d'art, symboles du luxe et de la débauche des
Médicis qu'il a longuement critiqués. En 1498, victime de son intolérance, il est renversé par une émeute populaire, jugé, pendu et brûlé sur le bûcher. Les Médicis, qui
reviennent au pouvoir avec l'aide de l'armée espagnole en 1512, sont définitivement restaurés en 1531. Le titre de grand-duc de Toscane est remis par le pape au dirigeant
de la famille des Médicis en 1569.

4.3

Florence après les Médicis

Les Médicis dominent la Toscane jusqu'à l'extinction de leur lignée en 1737. La maison impériale d'Autriche, les Habsbourg-Lorraine, leur succède. Le grand-duc
Ferdinand III est détrôné par les Français en 1799, puis restauré en 1814. Son successeur, Léopold II, expulsé en 1849, revient avec les troupes autrichiennes, mais il est
finalement déposé en 1859 au cours de la guerre d'Indépendance italienne.
Florence est la capitale de l'Italie sous le roi Victor-Emmanuel II de 1865 à 1871, avant de laisser ce statut à Rome. Pendant la Seconde Guerre mondiale, la plus grande
partie des monuments de la ville échappe à la destruction, mais tous les ponts (à l'exception du Ponte Vecchio) sont détruits en 1944.
En 1966, une grande inondation a détérioré de nombreux trésors de la ville, toutefois, une grande partie d'entre eux a pu être restaurée.
Population (2007) : 365 966 habitants.

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