Databac

Finlande (2001-2002): Perspectives assombries

Publié le 15/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Finlande (2001-2002): Perspectives assombries. Ce document contient 822 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« file:///F/dissertations_pdf/0/451243.txt[15/09/2020 14:08:58] Finlande 2001-2002 Perspectives assombries La Finlande a parié sur les nouvelles technologies dans les années 1990 avec un succès - illustré par celui de la firme Nokia - qui lui a permis de conquérir en 2001 la premiè re place au classement mondial de la compétitivité, publié chaque année par le Forum économiqu e mondial.

Le gouvernement a cherché à utiliser les années de forte croissance pour réduire la dette publ ique (43,6 % du PIB à la fin de 2001) et le chômage, lequel a baissé en restant toutefois élevé (9,2 % à la fin 2001).

Les débats majeurs des premiers mois de 2001 ont, de ce fait, porté sur l'opportunité de poursuivre cette politique, beaucoup au sein même des partis au pouvoir plaidant pour un accroissement de la taxation des fortunes construites grâce aux stock-options levées dans les entreprises liées aux n ouvelles technologies et pour des investissements dans les services publics.

La crise de la «nouvelle é conomie» et les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis ont assombri les perspectives et, si l' inflation est restée contenue (1,8 % en rythme annuel en mars 2002), la Finlande n'a connu en 2001 qu'une cr oissance de 0,7 % (1,6 % prévu pour 2002).

Le monde a changé, et Jorma Ollila, le P-DG de Nokia, a déclaré que sa société ne pourrait supporter à long terme une fiscalité trop élevée.

Les attentats du «11 septembre» ont été également perç us comme la cause d'un net rapprochement entre la Russie et les États-Unis, et donc comme une opportunité d 'adhésion de la Finlande à une OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord) présentée comme destinée à devenir une organisation politique de lutte contre le terrorisme.

Le Premier ministre, Paavo Lipo nen, et le ministre de la Défense, Jan-Erik Enestam, ont présenté cette perspective d'adhésion à l'OTAN à partir de 2006 comme probable si la Suède faisait de même.

Dans un pays où, depuis l'indépendance acquise en 1917, la duré e de vie moyenne d'un gouvernement ne dépassait guère un an, la coalition «arc-en-ciel» mené e par le social-démocrate P.

Lipponen a entamé en avril 2002 sa huitième année au pouvoir.

Cependant, le vote fav orable du Parlement, le 24 mai 2002 (par 107 voix contre 92), à la construction d'une cinquième cent rale nucléaire, proposition soutenue par le Premier ministre, a entraîné la démission, le 27 mai, du seu l ministre «Vert», celui en charge de l'Environnement.

Il est vrai que tous les partis avaient commencé à se préparer pour les élections législatives de mars 2003 et à renouveler leurs dirigeants.

Bien q ue la présidente du pays, Tarja Halonen, ait refusé à la surprise générale de le nommer au Conseil de s gouverneurs de la Banque de Finlande, Esko Aho, leader du principal parti d'opposition, le Parti du centre, a annoncé sa retraite politique à la fin de cette législature.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles