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Finlande (1997-1998)

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451235.txt[15/09/2020 14:08:57] Finlande 1997-1998 La croissance économique finlandaise a atteint en 1997 son niveau le plus élevé depuis la fin des années soixante-dix (4,6 %).

Elle a favorisé une amélioration de l'empl oi (dans le bâtiment et les services) et contribué à une légère baisse du chômage, qui atteignait 12,6 %.

Mais le chômage structurel et de longue durée est resté élevé, alors même que la pénuri e de main-d'œuvre qualifiée menaçait de constituer un nouveau goulet d'étranglement pour l'industrie.

A la fi n mars 1998, la confiance des industriels restait forte, malgré la crise des économies asiatique s qui absorbaient jusque-là 12 % des exportations finlandaises.

L'excédent des comptes courants (33 milli ards de marks finlandais, 5 % du PIB) a continué à croître en 1997.

Les négociations salariales de l'automne se sont achevées, le 12 décembre 1997, par un accord garantissant une hausse des salaires modérée j usqu'en janvier 2000 (2,6 % en 1998 et 1,7 % en 1999), et un allégement de la pression fiscale sur les p articuliers (3 milliards de marks dans le budget 1998) : compte tenu de la faiblesse du taux d'inflation (1,9 %) et de la stabilité du mark finlandais, les revenus réels devaient croître d'environ 2 % au co urs de la période 1998-2000.

L'entrée dans l'Union économique et monétaire (UEM) dès 1999 a été confirmée par le Conseil européen du 2 mai 1998 (le Parlement finlandais en avait approuvé le principe le 17 av ril 1998).

Les critères de convergence édictés par le traité de Maastricht ont été respectés dès 1997 : l'inflation s'est accélérée en fin d'année mais ne devait pas dépasser 2 % en 1998, le déficit budgétaire ramené à 1,4 % du PIB devait atteindre 0,2 % en 1998, la réduction de la dette publique s'est poursuivie (5 9 % du PIB en 1997, 57,3 % prévu en 1998).

La volonté politique de la Finlande d'intégrer l'UEM s'est trouvé e renforcée par l'adhésion progressive à ce projet de tous les partis formant la coalition gouvernementale droite-ga uche dirigée par le social- démocrate Paavo Lipponen.

Si le petit Parti suédois (qui défen d la minorité suédophone) et le Parti de la coalition nationale (conservateur) étaient de longue date proeuropé ens, les réticences au sein du Parti social-démocrate du Premier ministre n'ont été surmontées qu 'à l'automne 1997, l'accord de l'Alliance de gauche (ex-communiste) a été obtenu en décembre et celui des Verts en janvier 1998.

Adversaire de la monnaie unique, le Parti du centre (ex-agrarien, opposition) a récl amé en vain un référendum sur la question, demeurant le porte-parole du faible enthousiasme de la populat ion finlandaise (en janvier 1998, seulement 36 % de l'opinion étaient véritablement convaincus de la nécessité du passage à l'euro dès 1999).. »

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