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Fiche de révision : Maurice Merleau Ponty

Publié le 15/06/2023

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« Maurice Merleau-Ponty Courte présentation Maurice Merleau-Ponty était un philosophe français et intellectuel public, né en France en 1908 et mort en France en 1961.

Parmi ses œuvres les plus connues, on peut citer La Structure du comportement, Phénoménologie de la perception, La Prose du monde, L’Œil et l’Esprit et Le Visible et l’Invisible. Les notions - L’art : Merleau-Ponty a écrit sur l’art et a vu dans la peinture un moyen d’accéder à une compréhension profonde du monde.

Dans son texte L’Œil et l’Esprit, il oppose la science contemporaine et l’art.

Selon lui, la science manipule les choses et ne les habite pas, alors que l’art peut nous aider à accéder à l’essence même du monde.

Pour lui, l’art est un moyen de comprendre le monde de manière plus profonde que la science ne le permet. - Le devoir :Dans son livre Phénoménologie de la perception, Merleau-Ponty présente la notion de Devoir de Liberté comme un moyen pour les humains d’exprimer leur liberté existentielle.

Il soutient que les humains sont dotés du libre arbitre et peuvent choisir de faire le bien ou le mal en fonction de leurs propres valeurs morales personnelles.

Le devoir de Liberté est la reconnaissance que les humains sont responsables des choix qu’ils font et des conséquences qui en découlent.

Merleau-Ponty croit que les humains ont une obligation morale d’agir avec intégrité et droiture, et de s’efforcer de faire des choix responsables et compatissants afin d’assurer la justice et la bonté dans le monde! - La justice : Dans sa réflexion philosophique, Merleau-Ponty se penche sur la notion de justice.

Il considère que la justice est une valeur universelle qui repose sur l'égalité et la liberté de tous les êtres humains.

Il considère que la justice est un principe fondamental qui doit régir toutes nos interactions avec les autres et avec le monde.

En passant en revue la notion philosophique de la justice, Merleau-Ponty met en évidence le principe de l'universalité, ainsi que l'importance de la justice comme principe fondamental de vie en société.

Pour Merleau-Ponty, la justice est, dans un sens, la condition de possibilité de la liberté.

Il considère que la justice est comme le droit de faire ce que l'on veut quand on peut.

Il défend la notion de justice comme étant la reconnaissance et le respect de la dignité de chaque être humain comme être libre et indépendant. Merleau-Ponty pense que la justice est un concept fondamentalement humain, qui nous permet de nous rapporter aux autres de façon équitable et respectueuse. - La nature : Pour lui, la nature n’est pas quelque chose d’extérieur et de transcendant à l’homme.

Il a également soutenu que la vie et la conscience ne peuvent pas être expliquées simplement en termes de mécanismes physiques ou biologiques.

Selon lui, il y a quelque chose de plus profond et de plus complexe dans la nature qui ne peut être réduit à des explications simples.

La conscience naît du monde et de la Nature.

Il est impossible de séparer chez l’homme l’innée et l’acquis.

Tout est fabriqué et tout est naturel chez l’homme.

Tous les comportements et toutes les paroles s’enracinent dans la biologie humaine sans jamais s’y réduire, car ils portent les signes de la culture.

Tiraillé par la faim, l’homme ne se contente pas de manger, il prépare ses mets et fait des repas. - La science : Merleau-Ponty a critiqué la science pour son approche qui ne prend pas en compte l’individualité et pour son incapacité à comprendre la subjectivité humaine.

Selon lui, notre propre existence ne peut être comprise par les méthodes de la science naturelle.

De plus, des aspects fondamentaux du monde tels que l’espace et le temps dépendent de notre existence et ne peuvent pas non plus être expliqués dans la science naturelle. - Le travail : Pour Merleau-Ponty, le travail est une expérience fondamentalement humaine et une façon de travailler pour la justice.

Le travail est la possibilité de défendre la dignité et l'égalité des hommes et ce, par le biais de la justice et de la liberté.

Pour Merleau-Ponty, le travail est un moyen d'exprimer notre liberté et de nous épanouir créativement.

Dans son livre Phénoménologie de la perception, Merleau-Ponty défend l'idée que le travail est une façon d'exprimer nos talents et nos capacités de création.

Il considère le travail comme une façon de nous actualiser en tant que sujets humains et de réaliser notre plein potentiel. - Le bonheur : Ce qu’on appelle « bonheur » n’est pas une chose qu’on peut saisir ou posséder, mais plutôt un état d’être, une expérience intime et personnelle.

Le bonheur peut être décrit comme un sentiment de paix et de sérénité intérieure, de joie et de contentement, et la capacité de se sentir épanoui et ému par les choses de la vie.

Pour Merleau-Ponty, le bonheur est une expérience intime et personnelle, qui ne peut pas être saisie ou possédée comme un objet. - L’État : Pour Merleau-Ponty, l'État, en tant qu'institution, est nécessaire pour garantir les droits et les libertés des individus et des groupes.

Il défend la notion de l'État comme une garantie des droits et des libertés, et il considère que l'État doit être fondé sur le principe de l'égalité et de la justice.

Merleau-Ponty pense que le rôle de l'État est de protéger les droits et les libertés des individus et des groupes, et de garantir l'égalité et la justice entre toutes les personnes. - La conscience : Dans son livre le plus important, Merleau-Ponty a dit qu’il n’était pas d’accord avec l’idée que le corps et l’esprit sont complètement séparés.

Il pensait que notre conscience n'était pas complètement claire pour nous-mêmes. - Le langage : Dans La Phénoménologie de la Perception, il a abordé le langage comme un vécu, par la parole..... »

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