Fiche de lecture états et empire du soleil
Publié le 21/02/2021
                             
                        
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DU SOLEIL, CYRANO DE BERGERAC 1662
Cyrano   de   Bergerac   est   un   auteur   du   17 ème
,   contemporain   de   Jean   de   la   Fontaine.
                                                            
                                                                                
                                                                      Il   est
notamment   connu   pour   la   pièce   de   théâtre   «   Cyrano   de   Bergerac   »   de   Edmond   Rostand,   écrite   au
19 ème
 siècle, dans laquelle il est repris en tant que personnage principal.
                                                            
                                                                                
                                                                    A l’image de sin personnage
dans la pièce de théâtre, Cyrano de Bergerac est un orignal, qu’on peut définir comme libertin, dans
le   sens   où   il   est   libre   d’esprit,   critiquant   la   religion,   l’Etat   …   Il   prend   ses   distances   vis-à-vis   de   la
société, en étant un esprit éclairé qui se questionnent sur différents sujets, par exemple l’Homme, la
religion   ou   l’injustice.
                                                            
                                                                                
                                                                      C’est   un   contestataire   qui   s’exprime   en   utilisant   l’apologue.
                                                            
                                                                                
                                                                      Il   a   écrit   deux
principaux   romans   qui   sont   :   «   Etats   et   Empire   du   Soleil   »   et   «   Etats   et   Empire   de   la   Lune   »   dans
lesquels un narrateur raconte à la première personne ses aventures tantôt sur le Soleil tantôt sur la
Lune.
                                                            
                                                                                
                                                                    Dans ce passage, le narrateur découvre une république gouvernée par les oiseaux.
                                                            
                                                                                
                                                                    Ceux-ci vont
faire   son   procès,   car   ils   considèrent   que   l’Homme   est   leur   ennemi   juré,   C’est   une   perdrix   nommé
Guillemette   qui   fait   un   réquisitoire   contre   le   narrateur,   dans   le   but   d’obtenir   une   condamnation   à
mort, qui avait été défendu auparavant par une pie.
                                                            
                                                                                
                                                                    
En ce qui concerne les mouvements du texte, les lignes 1 à 5 sont un exorde du texte.
                                                            
                                                                                
                                                                    Les lignes 6 à
16 forment une démonstration   : la perdrix va tenter de prouver que le narrateur est un homme.
                                                            
                                                                                
                                                                    Enfin
de la 16 ème
 ligne à la fin du texte, c’est une délibération qui a lieu afin de savoir si le narrateur mérite
la condamnation à mort.
                                                            
                                                                                
                                                                    
De quelle manière l’Homme est-il dénoncé dans cet apologue   ?
La perdrix introduit tout d’abord son propos, déjà de part la formule précédant le discours   :
«   Plaidoyer fait au Parlement des oiseaux, les Chambres assemblées, contre un animal accusé d’être
un homme   ».
                                                            
                                                                        
                                                                    Elle contient des termes juridiques comme «   plaidoyer   » ou «   accusé   » et des termes de
l’organisation   politique   «   Parlement   »   ou   «   Chambres   assemblées   »,   prouvant   le   côté   sérieux   de   la
réflexion.
                                                            
                                                                                
                                                                      Pourtant   le   fait   que   ce   soit   des   oiseaux   fait   apparaître   dans   le   récit   une   dimension
burlesque,   c’est-à-dire   traiter   un   sujet   sérieux   de   façon   comique.
                                                            
                                                                                
                                                                      Le   côté   sérieux   transparait   aussi
dans le récit à travers une volonté d’analyse, de par l’utilisation des termes «   examinons   » ligne 2 ou
16,   ou   encore   l’expression   «   question   de   contention   »   ligne   2.
                                                            
                                                                                
                                                                      La   perdrix   estime   l’Assemblée,   la
considérant   avec   respect   comme   on   le   voit   à   la   façon   dont   il   les   désigne   :   «   Messieurs   »   ou   «   nos
divins esprits   » ligne 2.
                                                            
                                                                                
                                                                    
La perdrix, dans les lignes 4 à 5 annonce le plan de son discours.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le côté sérieux et solennel
transparait encore une fois avec les verbes «   considérer   » et «   avérer   », mais aussi un aspect organisé
et   structuré   de   part   un   lien   logique   marqué   par   l’utilisation   de   «   et   puis   »   ainsi   qu’une   relation   de
conséquence avec l’expression «   en cas que   ».
                                                            
                                                                                
                                                                    Cette volonté d’organisation de la réflexion transparait
aussi   dans   le   deuxième   mouvement   du   récit   grâce   aux   adverbes   «   premièrement   »   ligne   6,
«   secondement   » ligne 7 ou «   troisièmement   » ligne 8.
                                                            
                                                                                
                                                                    
Le   deuxième   mouvement   commence   avec   une   litote   ligne   6   :   «   je   ne   fais   point   de   difficulté
qu’il ne le soit   » montrant la certitude de la perdrix sur le fait que l’accusé soit un homme.
                                                            
                                                                                
                                                                    Elle va tout
de même le prouver en avançant des arguments qui vont décrire le personnage, mais surtout en faire
son blâme.
                                                            
                                                                                
                                                                    Le premier argument, ligne 6-7, est que l’accusé, à l’image des hommes, suscite la peur
chez   les   animaux.
                                                            
                                                                                
                                                                      Le   deuxième   argument   ligne   7,   dans   lequel   il   critique   le   rire   incontrôlable   de
l’homme, rejoint l’argument suivant à la ligne 8 où il dénonce ses pleurs ridicules.
                                                            
                                                                                
                                                                    De façon générale,.
                                                                                                                    »
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