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États et empire du soleil: Dans quelle mesure ce plaidoyer est-il une satire de la société française ?

Publié le 14/04/2021

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« Introduction intégralement rédigée ( Amorce ) Le personnage de l’étranger qui découvre les moeurs d’une nouvelle société est un topos littéraire qui a particulièrement été utilisé du XVIIème au XIXème siècle afin d’amener le lecteur à s’interroger sur sa propre culture. ( Présentation de l’oeuvre et explicitation du lien avec l’amorce ) C’est ce topos que reprend CUDQo de Bergerac lorsqu’il écrit Histoire comique des États et Empires du soleil . En ef fet, notre personnage part sur le Soleil et porte un regard nouveau sur les sociétés qu’il y rencontre. ( Présentation de l’extrait ) Dans notre extrait, DUFRQa est jugé pour être homme. Il est ainsi présenté devant le Parlement des oiseaux où Guillemette fait un plaidoHr à son encontre. ( Problématique ) Dans quelle mesure ce plaidoHr est-il une satire de la société française? ( Annonce du plan ) Nous verrons tout d’abord que ce texte est une parodie d’un discours judiciaire. Puis, nous analVHURQs le discours qui est fait de l’homme, entre comique et satirique. Enfin, nous terminerons notre analVe en observant la critique de l’obscurantisme et de la hiérarchie sociale. Partie 1 intégralement rédigée a) ( Annonce du premier axe ) Nous pouvons tout d’abord voir qu’il s’agit d’une parodie de discours judiciaire. ( Annonce des sous-parties ) En ef fet, si Guillemette expose avec beaucoup de rigueur sa pensée, le point de vue animal rend ce discours comique pour le lecteur . ( Phrase d’introduction de l’idée ) Guillemette expose avec beaucoup de rigueur sa pensée, ce texte s’apparente ainsi à un véritable plaidoHr . La perdrix débute tout d’abord son discours judiciaire en exposant le thème du plaidoHr : “savoir si cet animal est homme et [...] si pour cela il mérite la mort” (lignes 3-4) . Puis, elle détaille sa thèse en deux parties : “je ne fais point de dif ficulté qu’il ne le soit” (ligne 5) puis à la fin du quatrième paragraphe . Ce n’est qu’après l’exposition de chacune de ces thèses qu’elle entre dans les détails de son raisonnement en utilisant des arguments et des exemples . Par ailleurs, son raisonnement est structuré par de multiples connecteurs logiques : “donc” (ligne 1), “”premièrement” (ligne 5), “or” (ligne 15) ou encore “ainsi” (ligne 32) . Par ailleurs, Guillemette tente de convaincre son auditoire notamment en utilisant des apostrophes , ligne 1 “messieurs” , et en emploDQt des tournures d’insistance telles que la double négation “je ne fais point de dif ficulté qu’il ne le soit” (ligne 5) . Elle cherche ainsi à captiver son auditoire. ( Phrase qui conclut l’idée ) Ainsi, Guillemette apparaît comme une avocate convaincante qui tente d’obtenir l’adhésion du public à sa thèse. b) ( Phrase d’introduction de l’idée ) Néanmoins, ce discours qui semble rigoureux et sérieux provoque le rire chez le lecteur . En ef fet, le lecteur s’amuse du décalage entre le sérieux de Guillemette et sa condition d’animal. Ce choix de point de vue , donnant la parole au discours direct à un oiseau, donne une tonalité comique au texte. Celle-ci est renforcée par la reconstitution du monde humain dans la société animale. On retrouve ainsi la présence d’une hiérarchie sociale dans l’ énumération de la ligne 27 avec “les aigles, les condors, et les grif fons” . Par ailleurs, le vocabulaire animal est appliqué à l’homme : “les gigots”, “son large bec” et “est plumé” . Ce regard naïf et ignorant ne peut que faire sourire le lecteur . Néanmoins, cette parodie du discours judiciaire est également un moHn pour l’homme de voir d’un nouvel oeil sa justice. En ef fet, ce sVWqPe a le droit de vie ou de mort sur les individus. Ce plein pouvoir de la justice, parfois arbitraire, est ainsi. »

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