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Fédération de Malaisie (2003-2004)

Publié le 19/09/2020

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« Fédération de Malaisie (2003-2004) Transition historique bien ordonnée Le Premier ministre Mahathir bin Mohamad a tenu sa promesse en quittant ses fonctions le 31 octobre 2003 après avoir été pendant vingt-deux ans le chef incontesté du pays.

Les observateurs n’ont pas manqué de rappeler le style autoritaire, flamboyant, pragmatique et souvent controversé de ce visionnaire de 78 ans qui a transformé la Malaisie pour en faire un pays stable, prospère et respecté.

Le Dr Mahathir a notamment formé une classe d’entrepreneurs malais.

Le revenu par habitant a triplé pendant ses années au pouvoir.

Kuala Lumpur s’est transformée en capitale moderne, à l’image d’un pays à haute technologie.

Mais le médecin devenu politicien s’est aussi fait des ennemis par son mépris envers le pouvoir judiciaire, la liberté de la presse et quelques dirigeants étrangers. Sa pire épreuve de force a été l’affaire de son ancien dauphin Anwar Ibrahim, traduit en justice et condamné à quinze ans de prison en 1999.

Malgré ses prises de position promusulmanes, il a été impitoyable envers l’opposition fondamentaliste de son pays.

Ses charges contre l’Occident ont fait scandale comme sa déclaration, en 2003, que les juifs mènent le monde. Son successeur politique désigné, le vice-premier ministre Abdullah Ahmad Badawi, a fait savoir qu’il suivrait les traces du Dr Mahathir, mais a commencé à se distancier de quelques magnats de l’économie proches du pouvoir et a indiqué qu’il mettrait de côté les grands projets de prestige pour revenir aux sources, c’est-à-dire l’agriculture et l’éducation.

Dès janvier 2004, dans un esprit de réconciliation, le nouveau Premier ministre a effectué une visite de courtoisie à son homologue singapourien, Goh Chok Tong, et une deuxième rencontre informelle a rapidement eu lieu, améliorant ainsi les espoirs de régler de vieux problèmes bilatéraux. À la tête de l’Organisation nationale des Malais unis (UMNO, dominante dans la coalition gouvernementale Front national), A.

A.

Badawi a remporté une victoire éclatante aux législatives anticipées du 21 mars 2004, s’appropriant 198 des 219 sièges, soit 64 % des suffrages.

Le Parti islamique malais (PAS), qui était devenu le premier parti d’opposition au terme du scrutin de 1999, a subi une humiliante défaite, ne conservant que 7 de ses 27 sièges, ce qui a vite fait baisser la menace d’une radicalisation islamique, crainte majeure du gouvernement.

Le Parti de l’action démocratique (DAP, majoritairement chinois), avec un bloc de seulement 12 sièges, est devenu l’opposition officielle.

A.

A. Badawi avait grand besoin de cette victoire personnelle pour mieux se démarquer de son prédécesseur, procéder à des réformes et, surtout, continuer sa campagne contre la corruption jusqu’aux plus hauts niveaux, y compris au sein de la police. Au chapitre de la lutte antiterroriste, lors de la visite du secrétaire américain de la Défense, Donald Rumsfeld, à Singapour, en juin 2004, les dirigeants malais ont critiqué la politique de Washington qui, selon eux, radicalise les musulmans du continent.

La Fédération de Malaisie s'opposait aussi à une surveillance policière américaine du détroit de Malacca. Entre-temps, l'organisation non gouvernementale (ONG) Human Rights Watch (New York) accusait, dans un rapport, les autorités carcérales de Malaisie de. »

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