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Fédération de Malaisie (2002-2003): Les défis d'une fin de mandat

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451139.txt[15/09/2020 14:08:50] Fédération de Malaisie 2002-2003 Les défis d'une fin de mandat Le Premier ministre Mahathir bin Mohamad, chef de gouvernement pendant p lus de vingt ans, a annoncé qu'il allait quitter son poste en octobre 2003.

Son successeur devait pr obablement être son vice-premier ministre, Abdullah Ahmad Badawi, partisan de la continuité.

Autre sig ne de la transition, il a nommé un second ministre des Finances, Jamaludin Mohamed Jarjis, diplômé d' une université canadienne, qui est devenu le dirigeant de la société nationale d'électricité Te naga Nasional.

Se rangeant aux côtés des pays musulmans, le Dr Mahathir a ouverte ment critiqué les États-Unis lors de leur intervention armée en Irak (mars-avril 2003) et lancé un ap pel à ses compatriotes contre cette guerre.

Il a aussi accusé Washington de «manque de respect total» pour l'ONU.

Antérieurement, à la suite de l'attentat perpétré à Bali le 12 octobre 2002, le Dr Mahathir a exprimé son inquiétude face à la montée de l'extrémisme musulman et des divisions raciales susceptibles de déstabiliser le pays, qui compte 60 % de musulmans.

Il a mis fin aux subventions allouées aux écoles religieuses privées, dans le but d'intégrer ces étudiants dans les institutions publiques et de s'assurer que l'enseignement était dépolitisé et conforme aux objectifs natio naux.

La majorité des étudiants chinois (minorité représentant 27 % de la population) fréquentaient a ussi des écoles privées.

Un service national obligatoire dès 18 ans, concernant 300 000 jeunes par an, a aussi é té envisagé.

L'instruction religieuse demeure toutefois une question controversée dans ce pays, même au sein de l'Organisation nationale des Malais unis (UMNO), la coalition au pouvoir.

L'UMNO devait tenir compt e de l'opposition du Parti islamique malais (PAS), lequel a enregistré des gains lors des élections d e décembre 1999 et a obtenu la majorité dans deux États.

Dans ce contexte, le Dr Mahathir était considé ré comme le seul homme politique assez fort pour procéder à ces délicates réformes.

Le nombre de sympathisants présumés de l'organisation musulmane Je maah Islamiah, détenus en vertu de la loi sur la sécurité interne (détention sans procès), s'est élevé à 80, certains étant soupçonnés de participer à un projet d'attaque contre des ambassades de pays occide ntaux à Singapour.

Toujours de source officielle, de grandes quantités de substances servant à fa briquer des explosifs ont été saisies.

Destitué en 1998, l'ex-ancien vice-premier ministre Anwar Ibrahim, qu i a été condamné à quinze ans de prison, a pu faire appel pour un de ses deux jugements, mais le deuxiè me plus haut tribunal a maintenu le jugement.

L'économie amorçait une reprise lorsque la guerre en Irak et l'é pidémie de pneumopathie atypique – dite «Syndrome respiratoire aigu sévère» (SRAS) – ont replon gé le pays dans l'incertitude.

Le gouvernement a interdit les licenciements dans les sociétés publiques, afin de li miter le chômage à 4 %.

L'industrie touristique, dépendant des visiteurs des pays voisins, s'est effondré e.

Les prévisions de croissance du PIB pour 2003 ont été révisées à la baisse, passant de 6,5 % à 4,5 %.

Un nouveau déficit budgétaire national était donc probable, comme au cours des six années précédent es.

En revanche, le gouvernement a annoncé un programme de 1,9 milliard de dollars pour stimuler l'éc onomie.. »

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