faut il rever

« Faut-il rêver ? Selon Eugène Marbeau, « Le rêve c'est le Moi qui pense oublié par le Moi qui veut ». L’étymologie du mot « rêver » révèle essentiellement son sens péjoratif.

Rêver, c’est délirer, sortir du sillon.

Celui qui rêve, « divague et extravague ».

Le mot « rêve » semblerait venir du latin « vagus » qui signifie « vagabond ».

On peut définir le rêve comme étant « une production psychique involontaire survenant pendant le sommeil.» Le rêve est également une représentation idéalisée ou illusoire d'une volonté, d'une action, d'un désir...

Le « rêve » est un mot équivoque et de ce fait, plusieurs sens peuvent lui être accordés.

Ainsi, le rêve peut nous servir par exemple à se fixer des objectifs, à mieux se connaître et peut même parfois nous plonger dans un univers où tout est possible.

Freud oppose le rêve diurne ( Tagtraum ) au rêve nocturne ( Nachtraum ); on devrait distinguer clairement le rêve éveillé, le rêve endormi et la rêverie.

Dans l'Antiquité, les rêves étaient considérés comme des présages de l'avenir ou même des recommandations pour soigner une maladie.

De la même manière, l'Ancien Testament considérait que les rêves avaient des rapports dans la vie de l'Homme et ainsi que ses rêves aller prédire ce qui aller se passer dans sa vie.

Généralement, on croit que dans les rêves, il y a des « présages » qui peuvent être par ailleurs, bénéfiques ou maléfiques.

Le rêve intrigue et inquiète.

Il implique toujours une fascination chez l'Homme, et ce, pour sa relation entre le réel et l’inconscient.

Notre problématique est la suivante : « Le rêve est-il une nécessité pour l'Homme ? Autrement dit, est-il vraiment indispensable pour celui -ci ? » Afin de répondre à cela, nous verrons tout d'abord, que le rêve révèle un besoin qui peut-être indispensable pour l'individu (l'absence de rêves est d'ailleurs un symptôme de la schizophrénie, et donc de la maladie mentale).

Et enfin, qu'il peut-être notamment illusoire par rapport à la réalité et ainsi, que le rêve peut nous être nuisible.

Dans un premier temps, le rêve est un besoin pour l'être du fait qu'il révèle les désirs de celui-ci, puis qu'il lui donne la possibilité de se réaliser personnellement et enfin, il permet à l'Homme de s'évader.

Les désirs de l'individu se manifestent par le « rêve nocturne ».

A travers le « rêve nocturne », l'Homme cherche à lui trouver un sens, il se l'approprie.

Freud distingue trois types de rêves.

En effet, on a des rêves qui sont sensés et qui peuvent être compréhensibles.

Puis des rêves déconcertants, c'est-à-dire que nous savons pas ce qu'ils signifient mais peuvent être cohérents.

Et enfin, des rêves dit « incohérents », « dénoués de sens » et, « ambigus ».Ces trois types de rêves sont liés à nos désirs.

Dans son œuvre intitulée: Introduction à la psychanalyse, Freud présente le rêve comme étant « la satisfaction inconsciente et déguisée d'un désir refoulé.

» C'est-à-dire qu'on a l'impression d'avoir réalisé un désir et de ce fait, d'avoir pu tromper la conscience.

Dès lors, on a une partie de l'Homme qui est refoulée, il ne l'a maîtrise pas et s'exprime à travers ses songes. Il existe également des rêves particuliers : les rêves prémonitoires (présentant au rêveur des événements qui vont se passer dans le futur ) et les rêves lucides (où le rêveur à conscience qu'il rêve.) « Le rêve prémonitoire » est caractérisé par son intensité et peut comporter des éléments négatifs.

Par exemple : la mort d'un proche, un accident, une maladie etc...

Il a pour fonction d'avertir ou pour faire face à un élément important.Les rêves apparaissent sous une forme cachée, d'où la nécessité de les interpréter.

Cependant, l'être humain ne sait pas forcement interpréter le rêve.

Ainsi pour Freud, l'interprétation des rêves se fait sous forme d'une « psychanalyse ».

En clair, la psychanalyse nous permet de mieux nous connaître grâce à l’introspection et à l'exploration de l’inconscient.

« Le rêve lucide » permet au rêveur d'exercer un contrôle délibéré sur ses actions mais également sur le contenu du rêve et sur son déroulement.

L'Homme dispose ainsi de son. »