Databac

Faut-il confier le pouvoir aux plus modérés ?

Publié le 27/08/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Faut-il confier le pouvoir aux plus modérés ? Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Apolline Vandaele HK3 Khôlle de philosophie n°2 : Faut-il confier le pouvoir aux plus modérés ? INTRODUCTION : En 1848 , Victor Hugo écrit : « En temps de révolution, qui est neutre est impuissant » . Le pouvoir est un ensemble de possibilités objectives (cf.

verbe « pouvoir »), un ensemble de libertés et de fonctions possibles, de prérogatives (c’est-à-dire de droits exceptionnels réservés à une fonction).

On présuppose que ce pouvoir est « confié » par les citoyens, comme dans un régime démocratique où les hommes conservent leur liberté et décident ensemble des règles à établir pour mieux vivre en communauté, et non pas « pris » par un unique despote ou un tyran, suite à un coup d’état par exemple.

Ainsi, L’Etat , c’est-à-dire le système organisé des institutions sous la tutelle d’un gouvernement, apparaît comme le dépositaire du pouvoir et devrait être au service des citoyens, garantissant leurs libertés et leurs droits fondamentaux. Quand on se demande s’il faut confier le pouvoir aux plus modérés, le terme « faut-il » renvoie à l’idée d’une exigence incontournable.

Le sujet ne suggère pas qu’il est possible de confier le pouvoir aux plus modérés, mais que nous devrions le faire.

En effet, à première vue, la modération est une position médiane s’opposant au radicalisme ou à l’extrémisme.

On a souvent considéré les idées « modérées » comme trop différentes les unes des autres, ou trop faibles, pour former une tradition politique cohérente.

Si la modération est souvent interprétée comme une disposition au compromis ou un trait de caractère, cette conception ne prend pas toujours en compte ses aspects institutionnels.

Outre son sens éthique, la modération peut aussi avoir une dimension politique et institutionnelle distincte, liée à l’équilibre des pouvoirs et au pluralisme social et politique. Confier le pouvoir aux plus modérés permettrait alors de garantir les libertés individuelles et les droits fondamentaux des citoyens.

Toutefois, pour que de grands changement adviennent et transforment la société, il semble nécessaire d’avoir parfois recours à des idées extrêmes.  Un gouvernement modéré est-il possible et réaliste ou bien la modération est-elle un obstacle au progrès politique ? En premier lieu, en démocratie, la recherche du juste milieu et la distribution du pouvoir apparaissent comme nécessaires pour garantir les libertés fondamentales des citoyens.

(I) Cependant, un gouvernement modéré pourrait faire « stagner » le progrès politique et il semble parfois nécessaire d’avoir recours à des idées extrêmes afin de mettre en place des révolutions bénéfiques.

(II) Enfin, la « modération animée » existe et permet la mise en œuvre d’un engagement politique responsable.

(III). »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles