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FaustPremière partie de la tragédie -- La nuitDans une chambre gothique, étroite, à haute voûteFaust est assis, inquiet à son pupitre.

Publié le 22/05/2020

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« Faust Goethe Première partie de la tragédie — La nuit Dans une chambre gothique, étroite, à haute voûte Faust est assis, inquiet à son pupitre. Philosophie, Droit, médecine, Théologie aussi, hélas ! J'ai tout étudié à fond avec un ardent effort. Et me voici, pauvre fou, Tout juste aussi avancé que naguère ; On me nomme Maître, on me nomme même Docteur, Et depuis près de dix ans déjà Je mène par le bout du nez, à droite et à gauche, à tort et à travers Mes braves élèves — Et je vois que nous ne pouvons rien connaître ! Pour un peu, mon c œur s'en consumerait de douleur. Certes j'en sais plus que tous ces benêts, Docteurs, magisters, scribes et diseurs de messes ; Nul doute ni scrupule ne me tourmente, Je n'ai peur ni de l'enfer ni du Diable.

— Mais en revanche, aussi, toute joie m'est ôtée, Je ne me flatte pas de savoir rien qui vaille, Je ne me flatte pas de pouvoir enseigner quoi que ce soit Aux hommes pour les amender et les convertir. Aussi bien n'ai-je ni richesses, ni argent, Ni honneur, ni éclat mondain. Un chien ne voudrait pas vivre ainsi plus longtemps ! C'est pourquoi je me suis adonné à la magie Pour voir si, par la force et la vertu de l'Esprit, Maint mystère ne me serait pas révélé ; Afin de n'être plus obligé de suer et peiner A dire ce que je ne sais pas, Afin de connaître le monde Dans ca contexture intime, De contempler les forces actives et les éléments premiers, Et de ne plus tenir boutique de mots creux. Ah ! si, pour la dernière fois, Tu fixais sur ma misère, ô Lune, ta face pleine, Toi que tant de fois, jusqu'à minuit, J'ai attendue devant ce pupitre ! Sur un amas de livres et de papiers, Alors, tu m'apparaissais, triste amie !. »

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