fables livre 7
Publié le 22/05/2020
Extrait du document
«
3.
Les Animaux Malades de la Peste :
Cette Fable est presque l'histoire de toute la société humaine.
C'est une réflexion moraliste, pessimiste sur la
justice telle qu'elle est pratiquée à la Cour Il s'est inspiré de l'Antiquité grec (Sophocle OEdipe Roi, Thucydide
Guerre du Péloponnèse.
Un jour (long de 14 vers), « pour punir les crimes de terre », le « ciel en sa fureur »
invente la Peste (cérémonie orchestré, l'arrivée de la peste est ralentit par les allitérations en [r] roulement de
tambour de « terreur », « fureur », c'est un début grave, tragique).
Pour survivre face à « cette infortune », le
Lion tient un conseil et décide que « le plus coupable d'entre [eux] se sacrifie aux traits du céleste courroux »
pour qu'il puisse « obtenir la guérison commune ».
Le Lion commence « sans indulgence » (il s'accuse
humblement pour donner l'exemple : on croit qu'on à pardonner un roi doux, bon ; mais on se rend compte que
ce roi est hypocrite.
Il montre qu'il est le plus fort car il a « dévoré force moutons » et « le berger » (3 courtes
syllabes disposé en plein milieu de la page) : plus personne n'ose s'attaque à lui, c'est un roi imprévisible et un
tyran sanguinaire.
Au début, on pense qu'il est proche de ses sujets mais c'est tout l'inverse).
Puis le renard,
par sa fourberie, flatte le roi « vos scrupules font trop de délicatesse » de cette manière il prend parti pour le
lion et ne fait pas part de ses fautes (c'est un stratagème habile, les hommes se croient supérieurs aux animaux
mais le lion est le roi des animaux).
Puis on s'en passe des autres puissants dont « on n'osa approfondir du
Tigre, ni de l'Ours, ni des autres puissances [...] jusqu'aux simples mâtins » (La Fontaine va vite, il ironise les
autres puissances, cela favorise l'amorce de la moralité : les dés sont truqués.
On sait qu'à la fin on ne doit pas
s'attaquer aux puissants).
Enfin vient le tour de l'Ane qui n'a rien compris aux règles du jeu et qui s'accuse de «
diablerie » pour avoir manger l'herbe d'autrui.
A la fin, un loup « quelque peu clerc » donne son verdict et
montre l'âne comme le bouc émissaire.
C'est un dénouement rapide, la scène de l'exécution de l'âne est
coupée, on passe vite.
La moralité est pessimiste, fataliste et au futur « serez » montre que ce sera toujours
comme ça.
Le monde ne peut pas changer : le lion, le loup, le renard seront toujours les mêmes.
La Fable est.
»
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