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fable les 3 jeunes hommes (méthode du bac) - La Fontaine

Publié le 11/04/2021

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« ORAL PREMIERE PARTIE : Fables de la Fontaine, livres VII à XI (1678 -1679) Présentation pour toutes les fables : Le poète, romancier et fabuliste Jean de La Fontaine (1621 -1695) est connu pour ses fables à l’aspect didactique et philosophique.

Les Fables : constituent un grand chef d’œuvre poétique de la période classique.

Elles ont été écrites entre 1668 et 1694.

Il s'agit d'un recueil de fables écrites en vers, la plupart mettant en scène des animaux et contenant une morale au début ou à la fin.

Le deuxième recueil des fables correspond aux livres VII à XI des éditions modernes.

Il est publié en 1678, et était dédié à Madame de Montespan, la maîtresse du ro i.

Le vieillard et les trois jeunes hommes : Deux remarques égoïstes des jouvenceaux s'opposent à l'attitude sage et attristée du vieillard .

Cette fable est une méditation du fabuliste vieillissant sur la vieillesse et sur la mort.

L'idée générale est que l'homme n'est pas maître de sa destinée.

Dans la mesure où il n'a pas d'autre but que lui -même, il est esclave du sort qui peut l'anéantir à t out moment.

Mais, dès l'instant où il pense aux autres, où il s'intègre au mouvement des générations, il est conscient de la fraternité humaine et n'a plus à redouter la mort.

La fable se présente sous la forme d'un récit .

On commence par découper la fable en trois parti es, on commence par la parole des jeunes hommes et leurs impertinences dans leur longue tirade (vers 1 à 1 2) .

- Vers 1 : Ouverture : octosyllabe qui présente une action simple et tranquille .

Ponctuation forte, point à la fin du vers, qui installe le lecteur dans un univers serein (situation initiale) .

- Vers 2 : Réaction brutale sous forme d’alexandri n.

Le discours des jeunes gens est provoqué par une antithèse ‘bâtir ’ ; ‘planter ’ qu’ils jugent incongru .

La première remarque des jouvenceaux form ulée de manière impersonnelle , le vieillard est écarté de la conversation. - Vers 1 et 3 : Opposition de termes antithétiques : « jouvenceau » / « octogénaire » met en avant la jeunesse des personnages, ce qui va rendre leur discours d’autant plus insolent. Du discours direct , indirect et indirect libre (vers 4) se mêlent .

Il y a une vivacité des débats et des exclamations d ans leur conversation. - Vers 4 : Discours indirect libre .

« Assurément il radotait » à nouveau, les jouvenceaux, complices, maintiennent le vieillard hors de la conversation. - Vers 6 : Les jeunes se moque du vieillard avec une question rhétorique. - Vers 7 : « patriarche » c’est une hyperbole qui renvoie à une personne biblique qui vit très longtemps, les jeunes se moque de la du vie lle homme .

- Vers 6 et 8 -9 : Questions rhétoriques et périphrase qui sous -entendent que le vieillard est trop âgé pour pouvoir rien entrep rendre et soulignant l’inutilité de ses efforts alors que la mort est si proche. - Vers 10 -11 : Chiasme qui appuie la vision étriquée des jeunes .

Modalités injonctives qui condamnent le vieillard à ne plus être ni dans le présent, ni dans l’avenir, mais à évoquer le passé ; la mention des « erreurs passées » évoque une mort proche et les derniers sacrements. Puis, on a la deuxième partie d e la fable qui est une répon se , une tirade du vieillard (vers 13 à 27).

- Vers 15 à 20 : disp uta tio et logomachie, c ’est le co mbat des mots et de la vérité , c ’est du discours indirect libre et un discours épicurien .

« De vos jours et des miens » (vers 16) nous montre que n ous sommes tous soumis au destin quel que soit notre âge. - Vers 16 -17 : « Vos jours (…) les miens (…) également », « nos (…) pareils » ->à l’opposition « nous » / « vous » ( vers 9 et 12), le vieillard répond par une mise à égalité : nous sommes tous également soumis au destin « Des cl artés de la v oût e azurée » (vers 18) c’est une périphrase. On retrouve encore une fois d eux quest ions rhétoriques (vers 19 et 20) .. »

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