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Extrait de développement sur la conscience

Publié le 15/02/2021

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Conscience immédiate du monde On pourrait avoir tendance à considérer la conscience comme auto-suffisante, cependant à la suite de Descartes : « Or maintenant je sais avec certitude que je suis, et en même temps, qu’il se peut que toutes ces images et généralement que tout ce qui est rapporté à la nature du corps ne soient rien que des rêves ». Aujourd’hui, on ne considère plus la conscience comme une sorte de bulle ou de ballon susceptible d’accueillir le monde entier pour le représenter ou l’exprimer. A la suite notamment de Husserl, la philosophie moderne insiste sur le caractère ouvert de la conscience : « toute conscience est conscience de quelque chose ». Les phénoménologues Husserl et MerleauPonty nomment « intentionnalité » cette structure d’ouverture de la conscience : nous avons besoin de l’autre pour accéder à nous-mêmes. « L’autre est le médiateur entre moi et moi-même » (Sartre). La psychanalyse confirme ce point de vue. La conscience n’est pas entièrement transparente à ellemême, ni maîtresse d’elle-même. Pour nous comprendre nous même, pour nous construire, nous avons besoin des autres. La conscience n’est donc pas le miroir de tout l’univers, mais plutôt un miroir de miroirs qui répercute sans fin les images entrelacées de nous-mêmes, de nos proches et de l’univers dans son ensemble. Cette « intentionnalité » signifie une ouverture sur le monde, mais nous apprends également de nombreuses informations sur les autres, et en général sur le monde qui nous entoure.

« Conscience = connaissance de soi, du monde et du bien ou du mal II) Connaissances intellectuelles contestées A) Les états mentaux et sensations sont subjectifs = ils se rattachent à un MOI Notre conscience, notre vie mentale intérieure est riche de tout un tas de phénomènes, que ce soit des perceptions sensorielles comme les sons, les odeurs ou les couleurs, mais aussi des sensations intérieures comme des douleurs ou des démangeaisons.

Dans notre flux de conscience on trouve aussi des émotions comme la colère ou la joie, et des pensées plus ou moins complexes, qui ont toutes un ressenti particulier ou spécifique.

Tous les phénomènes mentaux que l’on expérimente en permanence sembles en apparences très différents des phénomènes physiques qui nous entourent. Le monde physique représente des objets qui se déplacent, des particules qui interagissent ou des réactions chimiques qui se déroulent.

A première vue, on ne voit pas très bien comment expliquer notre expérience consciente, notre vie intérieure avec toute la richesse qu’elle contient, juste avec des particules et des réactions chimiques qui s’enchaînent.

Notre conscience et le monde physique semble deux choses complètement différentes, mais pouvons nous aller au-delà des apparences ? Qu’est ce qui nous fait dire que les phénomènes mentaux seraient apparts ? Lors d’un phénomène physique comme une fracture d’un os, il y a une forte différence entre la fracture qui est un état physique et la douleur qui est un état mental, connaître l’existence d’une fracture n’a rien d’immédiat et l’erreur reste possible.

Tandis que la douleur est indubitable, il faut cependant faire la différence entre croire avoir une fracture et avoir réellement une fracture, entre l’apparence et la réalité de la fracture.

Par contre, lorsque l’on croit avoir mal c’est que l’on a mal, les états mentaux sont donc liés.

En d’autres termes, la connaissance de mon état physique n’est jamais immédiate et reste toujours faillible, tandis que la connaissance de nos états mentaux est immédiate et certaine. Le paradoxe est que lorsque nous ressentons une douleur, nous sommes les seuls à pouvoir en être certains, c’est personnel, alors qu’un évènement physique, comme une fracture, peut être partagé avec certitude, à l’aide d’une radio par exemple.

Pour connaître la douleur que l’on ressent, un individu peut aller jusqu’à se casser également le bras par expérience, il ne connaîtra jamais notre propre douleur.

En cela, les états mentaux sont subjectifs, c’est à dire qu’ils se rattachent à un sujet, à un MOI.

De là, nous pouvons en déduire que tout être conscient possède ses propres états mentaux.

Pour en apprendre plus à sur soi-même, donc pour apporter des arguments à la question « qui suis je ? », il faut du temps et le simple fait d’être conscient n’est pas une réponse immédiate et complète.

En effet, comme nous l’avons remarqué, les états mentaux sont subjectifs et chaque individu diffère à ce sujet, et même s’il sait qu’il est conscient, il ne saura pas tout sur ses sentiments, ses sensations, en bref, il lui manquera un apprentissage approfondit sur son esprit. B) Physique différent de Mental mais Physique agit sur Mental et inversement Les phénomènes mentaux sont considérés comme personnels ou privés, c’est pour cela qu’on utilise le pronom personnel « je », alors qu’à l’inverse, les phénomènes physiques sont objectifs, publiques car tout le monde peut les observer, et on les décris en utilisant la troisième personne.

Ce qui semble étrange, c’est que ce ne sont pas deux mondes qui s’ignorent.

En effet, les phénomènes mentaux semble intimement liés à certains phénomènes physiques.

Par exemple, nous avons tous cette idée intuitive que la conscience serait localisée dans le cerveau, car nous déterminons dans la vie de tous les jours par des expériences du quotidien, que certains de nos états de conscience sont en corrélation avec des états cérébraux.

Objectivement, quand nous dormons, nous n’avons plus de conscience, on voit donc le lien de la conscience avec le substrat cérébral.

On peut s’apercevoir que le physique agit sur le mental, notamment lorsque que l’on consomme de l’alcool ou un médicament, ce sont des substances physiques qui agissent sur notre mental ou sur notre douleur. Cela semble marcher dans les deux sens, en effet, lorsque je souhaite lever mon bras, il s’agit d’une volonté mentale qui pourtant aboutit à un résultat physique.

En résumé, notre conscience semble. »

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