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Exposez en argumentant ce que seraient, selon vous, les conditions d'une vie réussie.

Publié le 09/12/2021

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L'aisance] Réussir c'est avancer avec aisance sur le chemin de la vie. Y rencontrer l'aisance matérielle, si elle est la récompense de l'effort et si l'on n'en devient pas esclave, n'est sûrement pas un crime. Mais c'est, avant tout, y respirer librement parce que l'on y rencontre les autres et le monde, des relations humaines intéressantes comme des activités intellectuelles, artistiques, sportives associatives ou autres intéressantes en soi, liées ou non à l'activité principale. [3. La satisfaction morale] Tout ceci est propre à apporter une grande satisfaction morale. Si ce genre de satisfaction, due surtout à l'ouverture aux autres, au sentiment d'être utile, au plaisir de la découverte, à la satisfaction de la création, est pour ainsi dire permanente et souvent - en des occasions qui peuvent être très différentes - intense, on peut dire que l'on se bâtit une vie réussie... Le chercheur, l'artiste, le poète, le sportif en savent quelque chose ; mais chacun ne peut-il être, ne doit-il être un peu de tout ceci dans sa vie ? [Conclusion] Les conditions d'une vie réussie sont en fin de compte, difficilement dénombrables et, sans doute, peu définissables. Le signe le plus certain qu'elles sont remplies est, très certainement, d'éprouver une sorte de plénitude, un sentiment d'accord parfait avec soi-même et avec le monde, un peu comme le jeune Jean-Jacques des Confessions qui, pour avoir erré sans but dans la nature, n'en est pas moins parfaitement heureux après une nuit passée à la belle étoile et au chant du rossignol. Bibliographie Michel DE MONTAIGNE, Essais sur l'éducation (sur l'honnête homme).

« [Introduction] « Bien réussir sa vie ! » L'expression est assez couramment employée ; elle n'en est pas plus facile à définir.

« N'estime personne heureux avant sa mort.

»Telle est la réponse de Solon, le législateur d'Athènes et l'un des sages de la Grèce, à Crésus, réputé l'homme le plus riche du monde, qui lui demandait s'ilne l'estimait pas le plus heureux des mortels.La réussite de toute une vie ne peut pas, en tout premier lieu, ne pas dépendre de l'éducation que l'on reçoit dans son enfance.

Elle concerne aussi etsurtout, le devenir de l'être humain dans l'âge adulte et ses réalisations sans pour autant, se ramener à des critères uniquement matériels — réussiteprofessionnelle, argent, etc.

Elle tient aussi, dirons-nous, à l'« âme même de l'individu, quel que soit le sens que chacun veut bien donner à ce terme. [I.

L'enfant] [1.

L'éducation]L'éducation est un terme générique, que l'on peut comprendre de bien des façons; il arrive même, surtout ces derniers (temps, qu'on le comprenne mal.

Toutle monde s'accorde pour dire que la bonne édu-cation est celle qui donne les meilleures chances pour la vie.

Elle vise à faire de l'enfant un homme.

AuXVIIe siècle on dirait « un honnête homme », celui qui « a des clartés de tout » ; celui qui a « une bonne culture générale », dira-t-on aujourd'hui.

La bonneéducation n'est que le prolongement de l'éveil à la vie, de l'apprentissage fondamental de l'écriture, de la lecture et du calcul.

L'enfant doit apprendre àdéchiffrer le monde, il doit progressivement être mis en mesure de le dire de sa propre voix, de l'écrire de sa main...[2.

La famille]Or l'apprentissage n'est pas uniquement scolaire.

L'apprentissage du monde, si l'on veut réussir sa vie plus tard, doit être aussi un apprentissage dubonheur.

Et la famille a toujours eu et aura toujours le premier rôle à cet égard.

Elle peut être riche ou pauvre, connaître une existence facile ou avoir desproblèmes.

L'amour apporté à l'enfant, le soutien qu'on lui accorde dans sa découverte des êtres et des choses, un mot, un regard, tout ce qu'une familleapporte à chaque instant construisent déjà l'harmonie de l'existence future. [3.

L'école]L'école joue, avec la famille - les deux étant indispensables et complémentaires - un rôle fondamental pour l'épanouissement de l'individu tout au long de savie.

L'école, le collège, le lycée, l'université, les maîtres, les professeurs, les premiers guides de la vie professionnelle, donnant à l'enfant, à l'adolescent etencore au jeune adulte, une multitude de rendez-vous variés, mille et une occasions, sans cesse renouvelées mais dont beaucoup restent irremplaçables,d'apprendre.

Que signifie apprendre ? Rencontrer tout simplement le monde, au moindre coût : avec plus de plaisir que de souffrance, avec une chance d'entirer profit plutôt que de s'y perdre.Voilà ce qui, de bien des manières différentes selon les individus et leur entourage, familial et scolaire notamment, s'appelle « être bien armé pour la vie ». [II.

L'homme] [1.

La profession]De tout temps, en effet, la réussite professionnelle a été assimilée à la réussite tout court.

A notre époque l'idée de réussite est inséparable de celle deréussite professionnelle puisque avoir simplement du travail en vient à être considéré comme une chance enviable.

Il est sans doute bien difficile de faire desa vie deux parts, comme disent certains : l'une consacrée à l'activité professionnelle, l'autre à la vie de famille et au loisir.

Une réussite plus ou moinsgrande dans l'un de ces deux domaines retentit infailliblement sur l'autre. [2.

L'intérêt]Réussir sa vie c'est, en effet, y trouver de l'intérêt.

L'homme intéressé par son travail en conservera un enthousiasme qui ensoleillera son existence toutentière.

Il le communiquera à ses proches ; il saura s'attirer l'estime et faire naître l'amitié.

A l'opposé l'homme auquel son travail pèse ne cherchera qu'às'échapper, loin de son quotidien, loin de ceux qu'il côtoie par obligation, parfois loin de lui-même...

A moins d'être un génie qui trouvera d'autres voies versla réussite, son existence sera, pour le moins bien terne... [3.

L'accomplissement]Plus en effet qu'une réussite - que certains n'hésiteraient pas, aujourd'hui surtout où l'on ne sait plus parler que d'économie, à évaluer en termes monétaires- ce qui compte pour dire de toute une vie qu'elle est réussie, c'est un certain « accomplissement » de l'individu.

Qu'une activité professionnelle permettecertes de vivre est chose normale, éminemment souhaitable même.

Qu'elle procure des satisfactions d'ordre moral est ce que l'on appelle l'épanouissementde l'individu, cet accomplissement même qui est, sans doute, l'une des clés du véritable bonheur : sentir que l'on crée, que l'on progresse, que l'on fait -sipeut soit-il - avancer d'autres avec soi...Que faut-il de plus pour être heureux ? demandent beaucoup.

Certains ne craindront pas de répondre : quelque chose qui ne soit pas seulement de l'ordre dela réussite strictement matérielle. [III.

L'Âme] [1.

Le bonheur]Le bonheur est cette chose impalpable, indéfinissable, essentiellement fugitive.

Il est vrai - à moins d'être un grand sage ou un saint totalement retiré dumonde - qu'une « vie réussie », une éducation correcte et un métier intéressant une fois assurés y conduisent plus faciement que des épreuves sans fin etune existence précaire.

Mais tout l'or du monde, tout son luxe et toute sa gloire n'y suffisent pas si l'individu, dans son for intérieur, n'est satisfait ni de lui-même, ni des êtres et des choses qu'il rencontre sur le chemin de sa vie. [2.

L'aisance]Réussir c'est avancer avec aisance sur le chemin de la vie.

Y rencontrer l'aisance matérielle, si elle est la récompense de l'effort et si l'on n'en devient pasesclave, n'est sûrement pas un crime.

M ais c'est, avant tout, y respirer librement parce que l'on y rencontre les autres et le monde, des relations humainesintéressantes comme des activités intellectuelles, artistiques, sportives associatives ou autres intéressantes en soi, liées ou non à l'activité principale. [3.

La satisfaction morale]Tout ceci est propre à apporter une grande satisfaction morale.

Si ce genre de satisfaction, due surtout à l'ouverture aux autres, au sentiment d'être utile, auplaisir de la découverte, à la satisfaction de la création, est pour ainsi dire permanente et souvent - en des occasions qui peuvent être très différentes -intense, on peut dire que l'on se bâtit une vie réussie...

Le chercheur, l'artiste, le poète, le sportif en savent quelque chose ; mais chacun ne peut-il être, nedoit-il être un peu de tout ceci dans sa vie ? [Conclusion] Les conditions d'une vie réussie sont en fin de compte, difficilement dénombrables et, sans doute, peu définissables.

Le signe le plus certain qu'elles sontremplies est, très certainement, d'éprouver une sorte de plénitude, un sentiment d'accord parfait avec soi-même et avec le monde, un peu comme le jeuneJean-Jacques des Confessions qui, pour avoir erré sans but dans la nature, n'en est pas moins parfaitement heureux après une nuit passée à la belle étoileet au chant du rossignol. Bibliographie Michel DE MONTA IGNE, Essais sur l'éducation (sur l'honnête homme).

MOLIERE, Le Bourgeois gentilhomme (sur l'honnête homme).

BA LZAC, Le PèreGoriot (sur l'ascension sociale).

ST ENDHAL, Le Rouge et le Noir.André GIDE, La Symphonie pastorale (sur le bonheur).. »

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