exposé sur Simone Veil: une histoire juive

« Simone Veil une histoire juive En janvier 1939, Hitler considérait comme probable « l’extermination de la race juive en Europe » si une guerre devait intervenir.

À partir de 1942, les nazis construisent des camps et des centres de mise à mort pour exterminer les Juifs et les Tziganes.

Treblinka est le centre le plus meurtrier, après celui d’Auschwitz.

Environ 900 000 Juifs y sont déportés, puis assassinés, aujourd’hui le génocide des Juifs est sous le nom de Shoah, « extermination totale ». SchutzStaffel(SS):Police militarisée du parti nazi.

Organisation militaire allemande mise en place dans le but de servir de garde personnelle à Hitler. Un camp de concentration, c’est un lieu fermé où ils emprisonnent et font travailler des personnes qu’ils jugent être un obstacle à l’application des idées nazies. Comment se déroule la déportation en tant que juif ? Afin de répondre à cette question nous nous intéresserons à une femme particulière sous le nom de Simone Veil.

Après avoir traité le milieu familial de Simone Veil, nous étudierons le mode de vie dans un camp puis nous analyserons sa libération et la perpétuation de son souvenir de la Shoah. Tout d’abord nous parlerons de Simone Veil qui était née le 13 juillet 1927 et décédée le 30 juin 2017 à Paris elle vivait dans une famille assez aisée et très cultivée étant donné que son père André Jacob était architecte, il a obtenu un prix de Rome, et sa mère Yvonne Steinmetz était bachelière et étudiante en chimie, elle avait également un frère du nom de Jean Jacob et deux sœurs Madeleine et Denise Jacob.

Nous avons peu d’information concernant Jean, mais nous savons que lui et son père ont été déportés sans retour en Lituanie par le convoi 73.

Quant à Denise Jacob, qui s’engagea à 19 ans dans la Résistance à Lyon en 1943.

Elle fut arrêtée, torturée et déportée à Ravensbruck, et pour finir nous parlerons de Madeleine Jacob, Elle l’appelait 'Milou', c’était la grande sœur de Simone Jacob.

Ensemble, elles étaient rentrées vivantes d’Auschwitz-Birkenau, en mai 1945. On peut ajouter que c’est une famille de religion juive, non pratiquante, ce qui est malheureusement l’une des causes de leurs arrestations.

Les circonstances de son arrestation sont dues à un contrôle d’identité alors qu’elle rejoignait avec un ami ses camarades de classe pour fêter la fin des épreuves du baccalauréat.

Dans la rue de Nice deux Allemands déguisés en civil, faisaient partie de la Gestapo, ils lui ont demandé ses papiers mais sa fausse carte d’identité n’a pas fonctionné.

En mars 1944 Simone Veil et son camarade sont emmenés au quartier général dans un hôtel qui se nomme Exclesior, qui servait à cette époque de lieu de regroupement local des Juifs. Suite à son arrestation Simone, sa mère, Yvonne ainsi que sa sœur sont déportées de Nice le 13 avril 1944 dans le camp de Drancy puis à Auschwitz dans des wagons à bestiaux.

Arrivées à Auschwitz, avant l’ouverture des portes les déportés ont été assaillis par les cris des SS les projecteurs aveuglants, la rampe de débarquement, la scène avait un caractère irréel. « Il y avait des chiens féroces, ils devaient porter une tenue rayée, l’atmosphère était pesante et effrayante » décrivait Simone.

Un déporté français lui conseilla de dire qu’elle en avait dix-huit ans au lieu de seize ans pour échapper à l’extermination immédiate.

Dépourvu de tous biens (bijoux, vêtement, objet, etc.) désinfectée « les douches étaient soit froides soit brûlantes », déshabillée et rhabillée d’habits déchirés, les déportés dormaient dans un manteau ou une couverture, Simone Jacob n’est plus que le numéro 78 651, celui-ci sera tatoué sur son.... »