exposé : conséquences de la guerre de Syrie

« Introduction (1 minute) Bonjour à tous, Aujourd'hui, je vais présenter les conséquences dévastatrices de la guerre en Syrie, guerre asymétrique ayant débuté en 2011. La Syrie est un pays situé au Moyen-Orient, dans la région du Levant.

Ses pays voisins sont la Turquie, le Liban, l’Irak, la Jordanie et l’Israël. Globalement, la Syrie occupait une position stratégique au Moyen-Orient, avec une histoire et une culture riche mais elle a été malheureusement marquée par la guerre ces dernières années. Une rapide présentation des causes et du déroulement de cette guerre est essentielle afin de véritablement comprendre les enjeux et les conséquences de celle-ci : En 2011, la Syrie a été touchée par le mouvement du "Printemps arabe", caractérisé par des manifestations et des appels à la démocratie dans plusieurs pays de la région.

En réponse aux manifestations pacifiques en Syrie, le gouvernement a réagi par une répression violente, ce qui a conduit à l'escalade du conflit et au déclenchement de la guerre civile syrienne.

Le conflit a évolué pour devenir un conflit complexe impliquant différentes factions, groupes armés, et l'intervention de puissances étrangères.

On parle alors de guerre asymétrique : un conflit armé qui se caractérise par un déséquilibre notable des forces militaires antagonistes. En 2023, on estimait à plus de 400 000 le nombre de civils tués et 1 million de civils blessés depuis le début du conflit armé dans le pays.

Ces chiffres stupéfiants révèlent les répercussions brutales du conflit sur la vie des civils. Quelles sont les conséquences de la guerre de Syrie depuis 2011 sur la population et les enjeux de souveraineté nationale ? I. II. Les conséquences de cette guerre sur la population Les conséquences de cette guerre sur la souveraineté nationale 1.

Conséquences sur la population a) Conséquences sur les droits de l'homme (3 minutes) Depuis 2011, le conflit en Syrie a entraîné des souffrances considérables pour la population civile.

Les différentes parties en conflit, y compris le gouvernement syrien, les groupes armés d'opposition et leurs alliés, continuent de commettre des violations flagrantes des droits humains : - Les autorités syriennes ont adopté des lois restrictives qui limitent la liberté d'expression, d'association et de réunion, criminalisant la critique en ligne du gouvernement et imposant de lourdes peines pour de telles activités. - Le gouvernement syrien ainsi que son allié russe ont mené des attaques illégales contre des populations civiles, des infrastructures essentielles telles que les stations de pompage d'eau et des camps de personnes déplacées, entraînant des pertes en vies humaines et des blessures graves parmi les civils. - On observe dans ce conflit la continuation de la pratique de la détention arbitraire et les disparitions forcées, en ciblant divers groupes tels que les journalistes, les défenseurs des droits humains et les militants politiques. Le gouvernement est également responsable de l'utilisation d'armes chimiques et de bombardements aveugles sur des zones peuplées. - La torture et d'autres formes de mauvais traitements sont monnaie courante dans les centres de détention, malgré les tentatives de réforme législatives, elles persistent. - La situation économique et sociale continue de se détériorer, avec une insécurité alimentaire généralisée et des millions de personnes ayant besoin d'une aide humanitaire pour les besoins de base tels que la nourriture, l'eau et les soins de santé. - Le conflit en cours a entraîné le déplacement de millions de personnes à l'intérieur du pays et à l'extérieur, créant une crise humanitaire prolongée avec des réfugiés confrontés à des difficultés dans les pays voisins et des conditions précaires voir un mauvais traitement, encore une fois torture, lorsqu'ils cherchent à retourner chez eux. En plus d’entraîner plusieurs violations des droits humains, les acteurs de ce conflit violent les principes du droit de la guerre. b) Conséquences sur les réfugiés (3 minutes) 13 millions de Syriens ont été contraints de fuir leur foyer au cours des dix dernières années.

Cela représente plus de la moitié de la population syrienne.

Sur ces 13 millions de personnes, 6,6 millions ont quitté leur pays.

Près d’un réfugié sur 4 dans le monde est Syrien.

La majorité des réfugiés syriens sont accueillis par des pays de la région.

La Turquie en accueille le plus grand nombre, suivie par le Liban, la Jordanie, l’Irak et l’Egypte.

Les autres réfugiés sont répartis dans d’autres régions d’Afrique, et 1,05 million se trouvent en Europe.

Sept autres millions de Syriens sont déplacés à l’intérieur du pays, ce qui représente la plus grande population de personnes déplacées au monde. Ce phénomène de « crise migratoire » a entraîné : - Une pression sur les pays voisins : Les pays voisins ayant accueilli des millions de réfugiés, voient leurs infrastructures, leurs économies et leurs ressources s’affaiblir. - Conditions de vie précaires : Les réfugiés syriens vivent dans des conditions précaires dans les camps et dans les communautés d'accueil, avec des défis tels que le chômage, la pauvreté et l'accès limité aux services essentiels. - Montée de la xénophobie : Dans certains pays d'accueil, les réfugiés sont confrontés à la xénophobie, à la discrimination et à des politiques restrictives qui compromettent leurs droits fondamentaux et leur intégration. Si certains pays accueillent les réfugiés syriens, d’autres leur ferment leur frontière.

Certaines familles voyagent jusqu’à 2 semaines à travers différents pays, par bus, train, bateau, après avoir payé jusqu’à 3000 ou 4000 euros par personnes sans avoir une destination établie.

De nombreux réfugiés voient alors leurs espoirs s’envoler lorsqu’ils découvrent que les pays dans lesquels ils veulent se rendre ne sont pas disposés ni d’accord pour les accueillir.

De.... »