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Explication linéaire - scène de témoins cachés Les Chouans

Publié le 07/12/2021

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« INTRODUCTION L’ouvrage Les Chouans ou la Bretagne en 1799 forme le prologue de la Comédie humaine de Balzac.

Le passage que nous allons étudier est extrait du chapitre III, intitulé « Un jour sans lendemain ».

Le titre annonce les prémisses du drame, puisque Marie de Verneuil et Montauran mourront.

Le chapitre s’ouvre sur des descriptions précises et minutieuses de Fougères, où Balzac séjourne en 1828 afin de livrer un témoignage rigoureux ; il vise ainsi un certain réalisme bien que ces descriptions aient une visée symbolique.

En effet, les amants se retrouvent, avant de faire l’objet d’une tromperie qui les brouillent ; enfin, ils se marient mais meurent quelques heures plus tard et l’expression « jour sans lendemain » prend dès lors tout son sens.

Peu avant notre passage Madame de Gua manque de tirer sur Mlle de Verneuil, qui fuit par un escalier qui l’amène au fond d’une cave où est ligoté d’Orgemont, au-dessus d’un feu. Marie le délivre, et ils se cachent dans un petit cabinet, où se trouve notamment le corps momifié du frère d’Orgemont.

Le banquier lui fait alors des avances, mais Mlle de Verneuil les refuse et assure être désintéressée de l’argent.

En effet, elle souhaite avant tout se venger de la trahison de Montauran, qui l’avait livré aux Chouans en pensant qu’elle en aimait un autre.

(C’est le comte Bauvan qui répand la rumeur selon laquelle Marie de Verneuil serait un imposteur, non une aristocrate, mais une courtisane ancienne maîtresse du duc de Lenoncourt. Le marquis de Montauran est blessé dans son amour.) L’ayant aperçu en compagnie de Madame de Gua, elle est persuadée à son tour que le marquis la lui préfère.

Dans cet extrait, Mlle de Verneuil et Monsieur d’Orgemont assiste à une conversation animée entre le marquis de Montauran et l’abbé Gudin, un chef chouan.

En effet le premier défend l’art de négocier, en proposant de donner un bal à ∆ Saint-Jâmes, tandis que l’abbé préfère la violence de la guerre.

Par conséquent le passage se montre tragique, tout le monde semble en désaccord puisque le banquier souhaite également se venger de l’abbé.

Toutefois le marquis donne à voir un portrait comique de ce dernier. LECTURE Jusqu’à « aucune femme ne l’aura ». Trois mouvements sont discernables : - Le premier allant de « Les regards de mademoiselle de Verneuil » à « aucune femme ne l’aura » manifeste du désir de vengeance de l’héroïne. - S’ensuit la dispute entre le marquis et l’abbé jusqu’à « J’ai cinquante cartouches dans mes poches, monsieur le marquis, et ma vie est au Roi ».

Le tragi-comique rend alors compte d’une hiérarchie des personnages. - Enfin, le retour de la focalisation à Mlle de Verneuil et Monsieur d’Orgemont témoigne du désir de vengeance du banquier envers l’abbé. Il est donc légitime de se demander en quoi nous avons affaire à une scène de témoins cachés qui révèle l'hétérogénéité idéologique au sein du camp des Chouans, sous le prisme d’une atmosphère tragi-comique.

1) Désir de vengeance de Marie de Verneuil Tout d’abord « les regards de Mlle de Verneuil s’étaient fortement animés en entendant résonner de nouveau une voix bien connue ».

Les sens de Marie sont en effervescence.

En effet, lorsqu' elle entend la voix du marquis, elle semble renaître.. »

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