Explication linéaire du texte bac 6 : Le prologue dans Juste a la fin du monde de Lagarce

« Explication linéaire du texte bac 6 : Le prologue dans Juste a la fin du monde de Lagarce Juste la fin du monde est une pièce de théâtre écrite en 1990, la plus connue de Jean-Luc Lagarce.

C’est un écrivain et un metteur en scène de théâtre né en 1957 et mort en 1995 du SIDA à l’âge de 38 ans. Le passage que nous allons étudier est le prologue, prononcé par le personnage principal, Louis.

C’est un écrivain qui a quitté sa famille des années plus tôt, mais il décide de revenir leur annoncer sa mort prochaine, mais il n’y parviendra pas.

Il écrit dans une langue à michemin entre la prose poétique et le vers libre. Ce texte n’est finalement constitué que d’une seule phrase très longue.

Des lignes 1 à 28, dans la première partie de la phrase, Louis annonce au spectateur sa mort prochaine.

Puis, des lignes 5 à 7, il retourne sur les mois d’angoisse qui ont suivi l’annonce de la maladie. Pour finir de la ligne 8 jusqu’à la fin, sait la décision de revenir auprès sa famille, avec intention d’annoncer sa mort prochaine. Nous allons essayer de chercher ce que ce prologue révèle sur le personnage, sur la pièce.

Nous analyserons donc cet extrait en nous demandant comment il annonce un moment de crise aux allures de rhapsodie (une œuvre composée de « morceaux » juxtaposés) aux coutures apparentes. Mouvement 1 Nous sommes face à la prise de parole de Louis un monologue est par l’héritage antique on sait aussi que sait un prologue.

Le prologue sait un moment durant lequel les acteurs exposent la trame de la pièce.

Le prologue a la particularité d’être un moment théâtral ambigu : il est à la fois dans la pièce et hors de la pièce. Ce qui surprend d’entrée, c’est la parole de Louis, la forme que prend son monologue.

Il s’agit d’une longue phrase à la syntaxe complexe dans la mesure où les groupes syntaxiques sont juxtaposés sans liens parfois propre à l’écriture de Lagarce.

L’écriture se présente comme une rhapsodie mimant les mouvements désordonnés de la pensée.

Un texte mi- poésie mithéâtre, qui vient des épanorthose. La première indication donnée par la parole de Louis est une indication temporelle, un complément circonstanciel de temps qui évoque un futur dans le passé « l’année d’après ».

Une tension s’installe qui amène à. »