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Prologue Juste la fin du monde explication linéaire

Publié le 13/10/2021

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« Explication linéaire n° 9 Prologue Juste la fin du mondeJuste la fin du monde est un e pièce de Jean -Lu c Lagarce écrite en 1990 et jouée pour la pr em ière fois en 1999. L'ex tra it à ana lys er es t la scène d’exposition qui est la toute première scène d’une pièce de théâtre et qui a pour fonction d’informer et d’intéresser le spectateur (ou le lecteur).

Cette scène d’exposition prend la forme ici d’un Prologue , forme héritée de l'Antiquité , qui a pour fonction traditionnelle d 'ex poser le suj et.

Ce prologue est pris en charge par Louis, le personnage principal de la pièce qui raconte qu’il va annoncer sa mort prochaine à sa famille.

En quoi cette scène de théâtre contemporain qui annonce une crise à venir est- elle à la fois traditionnelle et moderne ? On remarque à la lecture du texte que le monologue se déploie sur une phrase unique d' une quarantaine de lign es.

Lagarce adopte la forme du verset (= selon son étymologie latine - versus , le verset se définit par le fait de revenir à la ligne) ; la parole qu'il fait ent endre es t un e parole qui ava nce par répétitions , correc tions , parenthèses ... qui éc houe à clair em ent dir e les choses et pose finalement le specta teur face à un e ambi gu ïté : qu el se ra le suje t de la pi èce ? Lignes 1 à 21 : Premier mouvement Ligne 1 : La phrase de Louis commence par des repères temporels, livrés ici sous la forme de deux compléments circonstanciels de temps : « plus tard », « l'année d'après ».

Mais dès cette première ligne, le spectateur est placé face à des repères qui, malgré la précision affichée, demeurent confus dans la mesure où ils ne sont pas rattachés à un moment déterminé, à une année précise qui permettrait de les situer dans une chronologie.

La pièce refuse d'inscrire l'action dans une temporalité réaliste (voir la didascalie initiale) → Modernité du texte (brouillage de la temporalité) Lignes 1-2 : - Aposiopèse (voir fiche sur les figures de style employées par Lagarce) : la phrase aussitôt commencée, est suspendue, dans la mesure où une parenthèse (rendue visible par les tirets) y est insérée, marquant déjà une première rupture dans son déroulement non linéaire. - Il est étonnant que l'information importante qui y est livrée figure dans une parenthèse, reléguée au statut d’information secondaire - car nous apprenons la mort du personnage principal. - L'emploi du verbe « aller » à l'imparfait permet d’envisager le futur à partir d'un repère passé « j'allais mourir » = « Je vais mourir » au passé).

Associé au complément « l'année d'après », il pose problème car l’ensemble donne comme acquise et effective la mort de Louis qui est en train de s'exprimer devant nous (prosopopée : figure de style · t. »

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