Explication linéaire du poème "elle était déchaussée" des Contemplations de V. H
Publié le 02/04/2022
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Explication linéaire du poème « elle était
déchaussée » des Contemplations V.H
Introduction
« Elle était déchaussée » est un poème extrait des contemplations qui est un
recueil publié en 1856 et écrit par Victor Hugo.
Il est divisé en deux parties : la
première « Autrefois » et la deuxième « Aujourd’hui » séparés par le décès de
Léopoldine, la fille de l’auteur.
Ce poème est inscrit dans le livre 1 er
à la
première partie.
Le mouvement du romantisme est une remise en cause du classicisme car là
où les auteurs du classicisme prônaient la raison, les auteurs du romantisme,
tel Victor Hugo, veulent exprimer leurs émotions.
L’enjeu est d’étudier en quoi cette rencontre amoureuse est-elle une
expérience sensuelle très forte chez le poète ?
I/ Un coup de foudre réciproque (les deux premiers quatrains)
a) Le coup de foudre chez le poète
Le premier quatrain nous donne une image éblouissante de la femme.
En
effet, la fille est désignée par l’esthétique du blason (=court poème célébrant
une partie du corps féminin), cela signifie qu’il met en évidence une partie du
corps : ici ses cheveux et ses pieds
On a d’abord un parallélisme dans le premier vers : « elle était déchaussée ,
elle était décoiffée ».
Le préfixe « -dé » identique pour les verbes
« déchaussée » et « décoiffée » suggère la nudité et celle-ci évoque la
sensualité.
Les « joncs penchants » se réfèrent à la rivière et dévoilent qu’elle est nue.
L’émotion du poète devient très grande à cause de de deux raisons :
- Le hasard :
« Moi qui passais par-là » : la scène est spontanée, ses émotions se
laissent aller et le coup de foudre intervient dans cette rencontre
surprenante.
« Je crus » : le passé simple se réfère à l’action soudaine.
Le verbe croire
montre qu’il n’est pas certain de ce qu’il voit car cette rencontre est
inattendue et comme s’il s’agissait d’un mirage..
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