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Explication linéaire : Acte II, scène 7 (v 477-532)

Publié le 27/09/2021

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« Correction du DS de littérature Explication linéaire : Acte II, scène 7 (v 477-532) Introduction - Situation de la scène Le VSG est une tragédie baroque chrétienne qui met en scène la conversion de l’acteur éponyme Genest du paganisme au christianisme.

Lors de la scène 5 de l’Acte premier, Dioclétian, Genest, Maximin et Valérie nous ont permis d’apprécier une réflexion sur l’art dramatique.

Valérie a vanté l’art de l’imitation du personnage éponyme le priant de jouer le rôle d’un martyr chrétien pour célébrer son mariage avec Maximin.

De la scène 1 à la scène 5 de l’acte II, nous assistons aux préparatifs de la tragédie chrétienne du Martyre d’Adrian .

Genest revient sur les moments forts de son rôle en répétant avec emphase les vers de la scène d’exposition de la pièce enchâssée.

En proie à « une psychomachie », il a l’impression de faire l’objet d’une bataille acharnée entre le Dieu chrétien et les dieux païens au moment où le décorateur intervient pour lui annoncer l’arrivée de la famille impériale et le commencement de la pièce enchâssée. - Introduction spécifique La scène 7 de l’acte II voit l’apparition de Genest sous les traits d’un Adrian exalté à l’idée de mourir en martyr.

Un jeu de miroirs se met en place entre le personnage réel, Genest, et le personnage interprété, Adrian.

Il serait intéressant d’étudier dans cette scène l’évolution de la psychologie d’Adrian, cet ancien ministre de Maximin, persécuteur des chrétiens fraîchement convertis au nouveau culte de Jésus. Problématique : une scène d’exposition qui dramatise la transfiguration psychologique d’Adrian (et par ricochet, Genest) sous l’effet de la grâce divine. Mouvement de la scène : Les différents changements de ton ainsi que le critère énonciatif nous permettent de déceler un mouvement en trois temps 1.

V477-494 : Refus de la délibération → un pas de plus vers la mort enchantée d’Adrian (et de Genest) Dialogue entre Adrian et un personnage introduit par le pronom personnel (« tu ») [Adrian et son double ? Adrian et le Dieu chrétien ?] Modalité jussive (phrases impératives omniprésentes) : tentative de désarmer toute tentative de résistance intérieure à la conversion 2.

V 495-512 : Témoignage marquant d’un ancien ministre persécuteur L’allocutaire, le Ciel, est désigné par le pronom personnel « tu » / L’anaphore « J’ai vu… » permet le déploiement des isotopies de la « vision », du « martyre » et de « l’innocence persécutée » 3.

V513-532 : Le martyre → manifestation de la volonté de Dieu Le pronom personnel « tu » réfère désormais au « Seigneur » / Les différentes manifestations divines conduisent Adrian à accepter son destin de martyr / Construction de ces vers autour de deux oppositions binaires (Dieu VS les puissances humaines ; Mort VS Amour) 1.

Refus de délibérer : un pas de plus vers la mort enchantée d’Adrian (et de Genest) La scène 7 d l’acte II constitue le début de la pièce enchâssée, Le Martyre d’Adrian .

Certains acteurs (Dioclétian, Maximin, Valérie, Camille, Plancien, Gendarmes, suite de soldats) se transforment en spectateurs internes privilégiés du spectacle offert par Genest jouant le rôle d’Adrian et sa troupe.

Le personnage éponyme de la pièce apparaît « seul sur le théâtre élevé ».

Cette position spatiale le place sur. »

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