Explication linéaire acte 1 scène 14 les fausses confidences
Publié le 06/04/2021
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«
Acte 1 scène 14 (v486 à v451)
Introduction
Marivaux est l’un des plus grands dramaturges français du siècle des Lumières.
Les Fausses Confidences est une comédie en 3 actes, jouée pour la première fois en
1737.
Dorante est un petit bourgeois amoureux d’Araminte, qui elle appartient à la grande
bourgeoisie, elle lui semble donc inaccessible.
Mais, les fausses confidences de Dubois permettront leur union amoureuse.
Dans cette scène 14 , qui est une scène de confidences, fausses et vraies confidences car
l’amour de Dorante est bien réel mais les marques de celui ci sont le fruit de l’imagination
de Dubois.
L’exaltation feinte de Dubois fait naître une réelle émotion chez Araminte
Comment Dubois sert-il les intérêts amoureux de Dorante par de fausses
confidences adressés à Araminte ?
1- Susciter la curiosité d’Araminte (v.486 à v.491)
Dubois ne se laisse pas impressionner et maintient l’incertitude et l’intensité dramatique en
une tournure ambiguë, à la fois interrogative et exclamative ( v.486)
« Si je le connais, Madame ! Si je le connais ! » le verbe « connaître » est répétée, ce qui
renforce l’intensité dramatique.
Il donne la preuve que Dorante et lui se connaissent « N’avez-vous pas vu comme il se
détournait, de peur que je ne le visse ? » (v.488)
La surprise d’A.
montre qu’elle ressent probablement des sentiments pour Dorante « tu
me surprends à mon tour » (v.489)
Mais elle interroge encore « Est-ce que ce n’est pas un honnête homme ? » ( v.491), cela
laisse paraître des sentiments amoureux naissants.
2- (v.492 à v.514) Dubois dépeint un Dorante fou d’amour afin d’éveiller la jalousie
d’Araminte.
Le portrait dévalorisant de Dorante laisse place à un portrait élogieux, nous pouvons le
voir grâce à l’hyperbole « Il n’y a point plus brave homme dans toute la terre » (v.492) qui
est aussi un superlatif « plus brave homme »
Nous observons du vocabulaire mélioratif « plus d’honneur à lui tout seul », « probité
merveilleuse », « pas son pareil » qui crée un effet de rupture avec le début de cette
scène.
.
A.est troublée et limite effrayée « tu m’alarmes » (v.497)
Dubois lui revèle le mal de Dorante « c’est à la tête que le mal le tient » (v.499)
La scène devient comique, nous le voyons avec l’hyperbole « timbré comme cent » (v.501)
et le comique de geste « se touche le front » (v.498).
A.
est surprise car Dorante lui a paru de très bon sens (v.502), la confidence de Dubois
contredit les apparences..
»
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