Explication Freud Surmoi

« Le texte commence par une partie introductive dans laquelle Freud nous rappelle ce qu’est le surmoi, et introduit la dépression, appelée mélancolie dans le texte, qui nous fait comprendre la cruauté du surmoi et des variations de ses rapports avec le moi.

Il précise la question à laquelle il va tenter de répondre : Comment le surmoi traite-il du moi, définit dans d’autres textes comme image réelle du Moi, coincé entre le surmoi (notre morale) et le ça (nos pulsions). Freud explique d’abord que chez un patient atteint de dépression, ces phases dépressives sont cycliques et alternent avec des phases de vie normale, durant lesquelles le surmoi régule notre Moi de de façon « plus ou moins sévère ». Il explique ensuite que durant les crises de dépression (ou de mélancolie dans le texte), c’est le surmoi qui est déréglé et qui régule le Moi de façon excessive.

Le Surmoi impose alors un excès de rigueur et d’humiliation qui rabaisse le Moi, le condamne et rabaisse donc notre propre estime de soi.

Dans ces périodes de crise, les actions simples réalisées quand le patient va bien sont jugées par le Surmoi de façon très sévère, où toutes ces actions sont condamnées par ce Surmoi et le patient dépressif devient alors écrasé par un fort sentiment de culpabilité. Freud propose que le sentiment de moralité qui normalement nous anime tous naturellement et sans excès, change ici périodiquement soit avec des excès, soit avec des périodes d’absence de moralité. Ainsi, Freud évoque des cas extrêmes de maladie où le patient, quand il n’est pas sous le contrôle d’un surmoi excessif, ne connait aucune limite ni régulation morale au point que cette absence de contrôle moral semble permettre au Moi toutes les actions immorales ou sans contrôle, comme s’il avait lui-même surpassé le Surmoi et qu’il avait fusionné avec lui. Enfin, Freud termine par dire « Que de problèmes à résoudre ! », et semble suggérer que cette maladie est complexe et qu’il est difficile d’en venir à bout.. »