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Existentialisme

Publié le 16/05/2020

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« 1 / 2 .~ Î ~ 1 f ~ 18 septembre 1968 Série 0-47 Fiche No 2614 Existentialisme 1.

En tant que courant philosophique, l'existentialisme atteint le grand public après la deuxième guerre mondiale.

Entre les années 1945 et 1960, son influence sera prédo­ minante dans la jeunesse, et il conquerra de très fortes positions dans l'enseignement supérieur et secondaire.

Son rayonnement est dû autant à la puissante personnalité de Jean-Paul Sartre, son principal représentant, qu'à l'intime correspondance entre les thèmes de l'existentialisme et les réalités de l'époque.

2.

Peut être dite "existentielle ..

toute position philosophique qui met l'accent sur le vécu plutôt que sur l'être, sur la conscience subjective dans son intériorité, plutôt que sur tel ou tel système conceptuel.

En ce sens, on a pu dire qu'il y a de l'existentiillisme chez Pascal et plus encore chez Kierkegaard, ce protestant danois qui s'est révolté contre toute philosophie et toute théologie rationnelle au nom de la vérité irréductible de l'individuel.

3.

Cependant, les sources les plus immédiates de l'existentialisme se trouvent chez les philosophes allemands: Edmund Husserl (1859-1938) et Martin Heidegger (né en 1899), auxquels on peut ajouter pour l'existentialisme chrétien Karl Jaspers (né en 1883).

A la recherche de "l'intuition originaire ..

qui par-delà les constructions de la philosophie et de la science est " fondatrice de sens ..

, Husserl rencontre des vécus de conscience dont il s'efforce d'effectuer la description phénoménologique qui vise à restituer " les choses mêmes "· 4.

Martin Heidegger, dont s'inspirera plus directement Jean-Paul Sartre dans ses premières œuvres (cc L'Etre et le Néant») insistera sur le rapport tragique de l'Homme à I'Etre, faisant de l'existence une finitude radicale, de l'homme un "être pour la mort"· Sartre voit dans la conscience humaine, le "pour-soi ..

un processus de "néan­ tisation ..

de l'être, de " l'en-soi "· L'homme existe en échappant toujours à l'essence, en refusant l'être pour le "faire"· 5.

La liberté est donc l'étoffe même de la conscience.

Elle est absolue comme une condamnation sans appel.

Notre existence est irrémédiablement tissée de ses choix.

Nul dieu et nul déterminisme matériel ne nous préservent d'une responsabilité totale.

Cette position qui semble devoir entraîner Sartre à un pessimisme radical ("La Nau­ sée»), le conduit, au contraire, à travers l'expérience de la Résistance, à un activisme révolutionnaire.

Pour assumer pleinement sa liberté, l'homme doit refuser la soumis­ sion aux valeurs transcendantes, à l'ordre établi, à tout rapport de domination et d'exploitation par quoi il se fige lui-même en " essence ..

et cesse d'exister au sens fort du terme.

Reconnaître et vouloir la liberté de l'autre comme la sienne propre est la seule issue.

C'est par ce biais que « l'existentialisme est un humanisme » et prend une dimension éthique.

6.

Par cette recherche de la libération concrète, l'existentialisme rejoint la finalité du marxisme.

Dans sa dernière œuvre philosophique (inachevée) " Critique de la Raison dialectique ...

Sartre tente l'intégration de l'existentialisme au marxisme, mais ne ren­ contre pas l'accord des marxistes orthodoxes pour qui il reste un idéaliste. 2 / 2. »

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