Databac

Exercice Stress Sujet 2022

Publié le 31/12/2023

Extrait du document

« Sujet : 22-SVTJ1PO1 EXERCICE 2 - Comportements et stress : vers une vision intégrée de l’organisme (9 points) L’affaiblissement de la réponse immunitaire des grands brûlés. Une des conséquences des brûlures sévères est un affaiblissement important du système immunitaire.

Celui-ci se traduit par un risque élevé d’infection qui peut aboutir au décès des grands brûlés.

Pour comprendre ces dysfonctionnements et envisager des traitements, des études sont réalisées chez la souris. Expliquer le rôle du cortisol, une hormone du stress, dans l’affaiblissement de la réponse immunitaire des grands brûlés. Vous organiserez votre réponse selon une démarche de votre choix intégrant des données issues des documents et les connaissances complémentaires nécessaires Le cortisol est une hormone endocrine sécrétée par les corticosurrénales des glandes surrénales.

Elle peut se caractériser comme une hormone du stress puisqu’elle en est la conséquence, et conduit dans ce cas à des changements physiologiques et métaboliques, notamment à l’affaiblissement du système immunitaire. Alors, on cherche à savoir le rôle de cette hormone dans l’affaiblissement de la réponse immunitaire des grands blessés grâce aux 5 documents mis à disposition. Ainsi tout d’abord, le document 1 nous permet de mettre en évidence sa concentration sanguine anormale chez les grands blessés.

En effet, ce document qui traite de la concentration sanguine en cortisol chez des souris saines et des souris victimes d’une lésion semblable à une brûlure montre, en utilisant que les résultats significatifs, que la concentration en cortisol chez une souris victime d’une lésion semblable à une brûlure est beaucoup plus élevée (4 à 5 fois) que chez les souris saines. S’ajoute à cela le second document, qui lui traite de l’étude des morts cellulaires (par apoptoses) après des lésions semblables à des brûlures, met en avant la significative différence entre la souris saines et la brûlées. En effet, grâce aux tests effectués, on remarque que le nombre d’apoptoses est en général équilibrée dans les cellules du poumon, foie et rein de la souris lésée, mais considérablement plus élevée dans les cellules du thymus.

Ces cellules sont les lymphocytes T, cellules indispensables à la réponse immunitaire uniquement après leur maturation dans le thymus.

Ainsi si ce nombre de mort cellulaire augmente, les lymphocytes T seront présents en moins grand nombre et ne pourront donc pas effectuer la réponse immunitaire, qui en sera alors réduite. On peut alors en liant le premier et deuxième document, émettre l’hypothèse que ce soit l’augmentation du cortisol qui conduit à l’augmentation des apoptoses. Cette hypothèse se confirme alors grâce aux deux documents qui suivent. Effectivement, le document 3, étude des effets de la dexaméthasone sur l’apoptose dans les organes de souris montre les mêmes résultats qu’au document 2. Le lot de souris qui reçoit cette fois de la dexaméthasone (sans être lésées) à un nombre de morts cellulaires dans le thymus bien plus élevé que le lot de souris traitée à un sérum physiologique sans molécule active. Ses résultats nous permettent d’avancer que cette molécule est responsable des morts cellulaires du thymus, comme le cortisol l’est lui chez les souris lésées, puisque la dexaméthasone est une molécule de synthèse qui a la capacité de se fixer sur les récepteurs à cortisol et de mimer son action. Par la suite, le document 4 qui traite de l’étude des effets de la mifépristone sur l’apoptose dans le thymus de souris met une nouvelle fois en évidence le rôle du cortisol sur les morts cellulaires.

En effet, la.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles