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Exercice le codage d’un message nerveux

Publié le 15/04/2024

Extrait du document

« Exercice le codage d’un message nerveux Exploiter un ensemble de documents en relation avec les connaissances pratiquer une démarche scientifique Le document 2 montre que les deux types de fibres n’ont pas la même sensibilité : La fibre 1 possède un seuil de sensibilité plus bas : pour les deux premières intensités du stimulus, on enregistre en effet un message nerveux (train de PA) sur cette fibre alors qu’on n’enregistre rien sur la fibre 2.

Cependant, la fibre 1 apparaît plus rapidement saturée : pour des intensités élevées mais variables la fréquence des potentiels d’action du message nerveux reste la même alors que sur la fibre 2, les messages nerveux correspondant à ces différents stimulus diffèrent par la fréquence des potentiels d’action qui constituent les messages.

Le document 3 confirme le constat précédent : Jusqu’à 45 °C environ, la fréquence des potentiels d’action des messages transmis par la fibre 1 augmente.

Cette fibre permet donc de percevoir la différence entre ces stimulus.

Au-delà de cette température, la fréquence des potentiels d’action ne varie plus : il n’est donc plus possible de distinguer de différence d’intensité entre les stimulus.

La fréquence des potentiels d’action de la fibre 2 n’augmente qu’à partir de 45 °C.

Cette fibre ne permet donc pas de détecter les stimulus inférieurs à cette température.

En revanche, au-delà de cette température, la différence d’intensité du stimulus sera perçue car codée par une augmentation de la fréquence des potentiels d’action.

Les observations du document 1 s’expliquent parfaitement si on considère que les fibres 1 permettent de percevoir des différences de température tandis que les fibres 2 génèrent une sensation douloureuse.

En effet, pour une température inférieure à 45 °C, seules les fibres 1 transmettent un message, dont les caractéristiques varient en fonction de la température.

Les fibres 2 ne véhiculent aucun message : le sujet perçoit donc une augmentation de la température mais aucune douleur.

Pour une température supérieure à 45 °C, les fibres 1 transmettent toujours le même message, quelle que soit la température : le sujet perçoit toujours une température élevée, mais ne peut pas distinguer de variation de cette température.

En revanche, les fibres 2 transmettent un message nerveux qui génère une sensation douloureuse, d’autant plus forte que la fréquence des potentiels d’action, donc que la température est élevée. Exercice 2B : Fuite-Batte Doc 1 : En premier lieu, l’introduction nous apprend que la réponse de la blatte est très rapide (8 à 70 ms), il s’agit d’un réflexe.

- On apprend que les cerques sont des structures sensorielles.

Elles sont équipées de soies (des sortes de petits poils) On voit que les soies sont articulées et reliées à des neurones sensoriels au moyen d’une expansion pointue (dendrite).

- On peut penser que ce réflexe pourrait mobiliser des structures similaires à celles utilisées par le réflexe myotatique, comme des mécanorécepteurs, des neurones sensitifs et moteurs.

On en déduit que ces soies sont probablement sensibles aux mouvements - La soie sensorielle est un mécanorécepteur sensible aux mouvements qui transmet les informations dans un neurone sensitif (sensoriel) qui transmettra un message niveau de son axone. Doc 2 : Le document 2 montre les enregistrements à l’oscilloscope du neurone sensitif au cours de stimulations d’intensité croissantes.

- En absence de stimulation, on observe quelques pics (0,1V = 100 mV : amplitude classique).

- Plus la stimulation est forte, plus le nombre de PA est important.

- Les pics sont des PA. Ils sont d’abord.... »

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