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excipit de l'étranger

Publié le 17/05/2020

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« Commentaire n°1 : L’étranger A.

Camus « Réflexion sur la sentence » Albert Camus est né à Alger dans un milieu modeste en 1913.

Il connait la pauvreté, la maladie et la guerre.

Il n’a pas participé à cette dernière en tant que combattant, mais son métier de journaliste et son départ pour la France, lui ont permis d’y participer indirectement.

Les prises de consciences induites par ses expériences douloureuses, l’amènent à attacher son nom à une doctrine personnelle, la philosophie de l’absurde.

Auteur engagé, il s’est adonné à différents genres littéraires et a rédigé la trilogie de l’absurde, comprenant une pièce de théâtre ( Caligula ), un essai ( Le mythe de Sisyphe ) et un roman ( L’étranger ).

Parmi ses nombreuses œuvres, on retiendra également La peste (1947, allégorie de tous les maux de l’homme : violence, orgueil, égoïsme,…), Les justes (1949, pièce de théâtre) et L’homme révolté (1951, thème de la révolte très important pour Camus : selon lui, elle est le remède à l’absurdité de la vie et au non-sens de l’homme).

Cet auteur humaniste, préconise la liberté et rejette la religion comme explication du monde.

Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1957, signifiant la reconnaissance de ses paires pour ses œuvres avant-gardistes et son avancée littéraire.

L’étranger , rédigé en 1942, est l’un de ses multiples romans, écrit son forme de journal intime.

Le personnage narrateur, Meursault, est anti-conventionnel, anti-conformiste, « étranger » à la société et à lui-même, mais pourtant confronté à la civilisation et à la constitution.

Décalé par rapport à la norme, il peut d’emblée dérouter le lecteur par son absence de sentiments.

L’extrait étudié se situe au début du chapitre 5 de la deuxième partie.

On retrouve Meursault ayant déjà été condamné pour son crime et attendant son dernier jour en prison, qui refuse pour la troisième fois de voir l’aumônier.

En effet, la mort est pour lui un fait de la vie auquel tous les êtres humains doivent forcément faire face.

Il convient donc de se demander en quoi cette fin de roman offre-t-elle une délibération sur l’absurdité des conventions humaines.

Tout d’abord nous nous intéresserons à l’idée de fatalité, puis nous remarquerons que Meursault est étrangement perspicace dans son attente, et qu’il rejette la société et ses conventions, enfin nous verrons qu’il s’agit d’un récit original, exprimant une philosophie pessimiste. - Plan : I) La fatalité A.

L’enchaînement implacable des évènements B.

Un destin lié avant tout au hasard II) Un personnage étonnamment lucide mais qui rejette la société A.

L’attente et le possible avec un raisonnement surprenant B.

Le thème du rejet III) Un récit original qui exprime une philosophie pessimiste A.

Certitude de la mort et relativité de la vie B.

Libération et conscience de l’absurdité de la vie. »

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