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Etude littéraire: LA PENSEE SAUVAGE Claude Lévi-Strauss

Publié le 02/12/2021

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Sommaire

Introduction…………………………………………………………………………………3

     I) La taxinomie : science de la classification

                 A/ Les raisons d’une classification chez les « sauvages «………… ..4

                 B/ Les apports de cette classification aux « sauvages «……………...5

                 C/ Quelques exemples de classification à travers le monde………….5

    II) Le système de nomination ……………………………………………………...8

   III) Le mode de vie des « sauvages «

                 A/ L’organisation des tribus…………………………………………..8

                 B/ Les associations totémiques………………………………………..9

    IV) La problématique en surface

                 A/ En quoi la pensée sauvage se rapproche-t-elle de la pensée

                 dite « civilisée « ?.................................................................................11

                 B/ En quoi la pensée sauvage dépasse tout esprit contemporain ?.......12

Conclusion……………………………………………………………………………………14

 

Introduction

 

      Grâce à un regard débarrassé des anciens préjugés sur les peuples dits « primitifs «,  Claude Lévi-Strauss dans son œuvre intitulée La Pensée Sauvage apporte un nouveau sens aux notions de race, culture et progrès. Sa vocation en tant qu’ethnologue débuta lors de sa première expédition chez les Indiens du Brésil. C’est à travers ses œuvres retraçant ses voyages chez les groupes aborigènes que l’auteur parviendra à bouleverser l’ethnologie contemporaine.

 

      «  « La pensée sauvage « et non « la pensée des sauvages « «. Il est important de bien concevoir que Lévi-Strauss parle dans ce livre de la pensée à l’état sauvage, tant qu’elle n’a pas été cultivée et domestiquée à des fins de rendement. L’auteur aborde les mythes, les rites, les croyances ainsi que l’organisation des sociétés primitives en démontrant la complexité de leur systèmes, rendant souvent les nôtres plus rudimentaires. Tout ceci est de plus illustré par de nombreux exemples extraits du mode de vie des indigènes d’Amérique Latine et d’Australie, donnant au récit une dimension réelle et concrète.

 

      Ainsi nous avons choisi d’aborder l’œuvre sous trois aspects. Tout d’abord, nous parleront de la science de la classification appelée la taxinomie. Ensuite nous verront le système de nomination et le mode de vie des Indiens pour enfin discuter autour de la problématique principale qui se dégage de l’œuvre : Pouvons-nous opposer la pensée sauvage à une pensée civilisée ? Serait-elle vraiment supérieure à cette  première ?

 

           I) La taxinomie : science de la classification

 

         «  Comme ils estiment toutes les choses de l’univers essentielles à leur bien être, la classification naturelle devient un problème capital des études religieuses, et elle demande la plus grande attention du point de vue de la taxinomie. Il nous faudrait une liste avec les termes anglais, scientifiques (latins), et navaho, de toutes les plantes, de tous les animaux (surtout les oiseaux, les rongeurs, les insectes et les vers), des minerais et des roches, des coquillages, des étoiles… « (Reichard 1, p.7)

 

      A/ Les raisons d’une classification chez les « sauvages «

 

      Les « sauvages « vivent au contact de la nature, il leur faut donc comprendre et savoir reconnaître ce qui les entoure, leur milieu de vie, ainsi qu’apprendre à vivre avec pour mieux se servir d’eux (plantes et animaux par exemple) ou se méfier d’eux.

 

      Krause illustre ce propos en écrivant : « Parmi les plantes et les animaux, l’Indien ne nomme que les espèces utiles ou nuisibles : les autres sont classées indistinctement comme oiseau, mauvais herbe, etc… «, tandis que d’autres comme Handy disent que l’indigène nomme et conçoit uniquement en fonction de ses besoins, ce qui explique probablement la facilité avec laquelle les peuples dis « civilisés « se permettent aujourd’hui de le nommer « primitifs «. Mais à ce préjugé, Handy répond  « les facultés aiguisées des indigènes leur permettait de noter exactement les caractères génériques de toutes les espèces vivantes, terrestres et marines, ainsi que les changements le plus subtils de phénomènes naturels tels que les vents, la lumière, et les couleurs du temps, les rides des vagues, les variations d ressac, les courants aquatiques et aériens. «, et Tessman « la précision avec laquelle ils reconnaissent les mloindres différences entre les espèces d’un même genre «.

 

      B/ Les apports de cette classification aux « sauvages «

 

      Le fait de vivre au contact permanent de la nature a aiguisé les sens des indigènes, et c’est donc par le goût, l’odeur, l’observation des plantes mais aussi le soin, l’ingéniosité, l’attention du détail et le souci des distinctions qu’ils ont réussi à reconnaître puis à classer les différentes plantes et animaux. Les sens des plus jeunes sont également fortement développés…

 

      C’est parce qu’ils tiennent pour acquise la curiosité envers les richesses et les diversités du monde végétal et qu’ils sont d’habiles cultivateurs que pour eux les plantes et les animaux sont aussi familiers que les êtres humains, ils font partie intégrante de leur vie. Ils en connaissent parfaitement les bienfaits et peuvent ainsi en faire des remèdes et des poisons ce qui apeure l’homme élevé en société puisqu’il ne connaît pas et ne maîtrise pas cette « science « :

      « Tout cela, que nous attribuons volontiers à une philosophie naturelle longuement élaborée par des spécialistes, eux-mêmes héritiers d’une tradition millénaire, se retrouve très exactement dans les sociétés exotiques. Les indiens Omaha voient une des différences entre les Blancs et eux dans le fait que « les Indiens ne cueillent pas les fleurs «, il faut entendre : par plaisir ; en effet, « les plantes ont des emplois sacrés connus seulement de leurs maîtres secrets «. «

 

      Ils sont également capables savoir si oui ou non le changement de saison approche :

      « Les indiens Blackfoot, […] diagnostiquaient l’approche du printemps d’après l’état de développement des fœtus de bison extraits du ventre des femelles tuées à la chasse. «

 

      C/ Quelques exemples de classification à travers le monde

 

      Les Dogons du Soudan :

      « […] répartissent les végétaux en 22 familles principales, dont certaines sont subdivisées en 11 sous-groupes. Les 22 familles, énumérées dans l’ordre convenable, se répartissent en deux séries composées, l’une des familles de rang impair, l’autre des familles de rang pair. Dans la première, qui symbolise les naissances uniques, les plantes dites mâle et femelle sont respectivement associées à la saison des pluies et à la saison sèche ; dans la seconde, qui symbolise les naissances gémellaires, la même relation existe mais inversée. Chaque famille est aussi répartie dans l’une des trois catégories : arbre, arbuste, herbe ; enfin, chaque famille est en correspondance avec une partie du corps, une technique, une classe sociale, une institution. «

 

      Les indiens Navaho :

      « Les indiens Navaho, qui se proclament eux même « grands classificateurs «,                                                                                                                              divisent les êtres vivants en deux catégories, selon qu’ils sont ou non doués de la parole. Les êtres sans parole comprennent les animaux et les plantes. Les animaux se répartissent en trois groupes : « courants «, « volants « ou « rampants « ; chaque groupe est, à son tour, recoupé par une double division : celle entre « voyageurs sur terre « et «  voyageurs sur eau « d’une part, et d’autre part, celle entre « voyageurs de jour « et «  voyageurs de nuit «. «

 

      Les Peuls du Soudan

      « Les Peuls du Soudan classent les végétaux en séries, chacune en relation avec un jour de la semaine et avec l’une des huit directions […] «

 

      Pour conclure sur cette partie, les indigènes pratiquent la science du concret :

      « Cette science du concret devait être, par essence, limitée à d’autres résultats que ceux promis aux sciences exactes et naturelles, mais elle ne fut pas moins scientifique et ses résultats ne furent pas moins réels. «

      Et la complexité qui émanait parfois de leurs méthodes était tout sauf primitive :

      « Les classifications indigènes ne sont pas seulement méthodiques et fondées sur un savoir théorique solidement charpenté. Il arrive aussi qu’elles soient comparables, d’un point de vue formel, à celles que la zoologie et la botanique continue d’utiliser. «

 

Classification des espèces selon les Omaha

 

           II) Le système de nomination

 

   Le système de définition des indigènes est totalement différent de celui de nos civilisations : c’est pour cela qu’il nous paraît incohérent. Le savoir est concret et transmit de manière rituelle chez les Indiens tandis qu’il est transmit à travers des livres chez les peuples civilisés.

   Les Indiens ne se contentent pas de nommer les choses et les espèces, ils définissent aussi pour chacun leur rôle dans la société. De plus, ils se fient aux cris des animaux pour organiser leur rythme de vie, par exemple le cri du Torgon est associé au râle d’un animal égorgé ce qui correspond au présage d’une bonne chasse. Certains analysent les déjections des animaux pour connaître leurs habitudes alimentaires.

      Par exemple certains Indigènes associent l’aigle à l’éclair, l’éclair au feu, le feu au charbon, et le charbon à la terre. Ils en déduisent donc que l’aigle est un animal terrien.

      Mais ces interprétations varient beaucoup en fonction de la tribu étudiée. Claude Lévi-Strauss a utilisé l’exemple du pic, petit oiseau apparenté au rouge-gorge, pour analyser les interprétations des différents peuples.

            - Les Australiens : considèrent le pic comme un fantôme qui hante les arbres ;

            - En Amérique centrale : le pic annonce la tempête et l’orage ;

            - En Amérique du nord : cet oiseau à tête rouge est un animal protégé ;

            - Les Osages : associent le pic à une étoile ;

            - A Bornéo : le pic est connu pour son chant triomphal.

      Cette analyse permet de comprendre comment les populations utilisent les différents caractères des animaux et montre la diversité d’interprétations que l’on peut faire à partir d’un animal.

      Mais les interprétations sont parfois hasardeuses : les populations d’Amérique du nord peuvent considérer le soleil autant comme un père bienfaiteur qu’un monstre cannibale en fonction du temps qu’il fait.

      Les classifications se sont étendues et transmises : c’est pour cela que l’on retrouve des similitudes entre des populations éloignées géographiquement.

 

           III) Le mode de vie des « Sauvages «

 

      A / L’organisation des Tribus

 

         o L’organisation des clans (voir organigramme)

      Chaque clan à un rôle précis, l’appartenance à tel ou tel clan est un héritage. Par exemple, tous les forgerons proviennent du clan de la vache.

On parle d’avantage de groupes totémiques pour des civilisations primitives et de castes que pour des civilisations plus évoluées.

 

         o L’évolution des clans

      Parfois suite à l’évolution d’un clan (extinction) l’organisation d’une tribu est alors transformée et il devient donc impossible de retrouver l’organisation initiale. L’analyse des tribus est très vulnérable à ces changements démographiques.

 

         o Les échanges entre les tribus

   L’échange de femmes et de nourriture permettent d’assurer la cohésion des groupes sociaux. Mais il est important de savoir que l’agriculture est sacrée : c’est une tradition qui se transmet de génération en génération mais qui ne s’échange surtout pas.

 

   B / Les associations totémiques

 

         o Définition

   Le totémisme est une organisation clanique ou tribale fondée sur le principe du totem. La question du totémisme a été revisitée par Lévi-Strauss dans La Pensée Sauvage qui le considère comme le mode d’identification caractéristique des sociétés primitives.

   « Les indiens ne cueillent pas les fleurs « car c’est une plante sacrée, ils remercient les végétaux en déposant des offrandes (tabac…) au pied du trou des racines, parce qu’ils pensent que s’ils ne le font pas, la plante ne va pas soigner, par exemple. Il faut ramasser les végétaux le bon jour, à la bonne saison pour qu’ils aient les vertus souhaitées.

 

         o Les association totémiques

      Lévi-Strauss donne de nombreux exemples d’association de totems, nous avons retenus les plus significatifs :

            - le Blazing-star (fleur) / le maïs / le bison :

      La tribu des Omalas chassaient le bison pendant l’été jusqu'à ce que fleurissent les Blazing-star, ils savaient alors que le maïs était mûr et retournaient au village pour la moisson.

            - le champignon / la termitière :

      L’un pousse sur l’autre.

            - le serpent / la fourmilière :

      Les membres du clan du serpent doivent rendre culte aux fourmilières car elles servent de demeure aux serpents. Les membres de ce clan doivent donc aussi respect à ceux du clan de la fourmi.

            - le fer / les animaux :

      L’un tue l’autre : il y a donc une hiérarchie entre ces deux clans. Le fer est plus fort que les animaux.

      En élargissant notre analyse on remarque que la pluie est plus forte que le fer car elle le fait rouiller, par conséquent la pluie est supérieure aux animaux.

            - l’abeille / le python :

      L’abeille est associée au python à cause de leurs rayures communes. Celui qui a le totem du python ne tue pas les abeilles et ne mange pas leur miel.

 

      Le nombre et la nature de ces associations sont différentes selon les cultures et dépendent sensiblement de l’évolution des populations.

 

      [pic]

 

           IV)  La problématique en surface

 

   Est-ce concevable d’opposer la pensée sauvage ou dite « primitive « à la pensée considérée comme « civilisée « ou « rationnelle « ? Cette dernière serait-elle vraiment supérieure à la pensée sauvage de Lévi-Strauss ?

 

   Claude Lévi-Strauss, à travers un regard dépourvu de tout préjugé sur les peuples primitifs, soulève dans La Pensée Sauvage, les problèmes qui font encore les objets de débat aujourd’hui en sciences humaines.

 

   A/ En quoi la pensée sauvage se rapproche-t-elle de la pensée dite « civilisée « ?

 

   Claude Lévi-Strauss écrit au tout début de son œuvre : «  Jamais et nulle part le « sauvage « n’a été cet être à peine sorti de la condition animale […] qu’on s’est trop souvent plu à imaginer. «

 

   Citons quelques exemples de l’auteur qui mettent en évidence quelques traits communs entre les « sauvages « et les « civilisés « :

 

      o Les envies des femmes enceintes : les envies, loin d’être exclusives aux femmes contemporaines, sont également éprouvées par les « sauvagesses « d’Australie ;

      o L’influence de la mode : dans les sociétés « primitives «, on utilisait des costumes et de coiffes pour se distinguer du village voisin tout comme en Europe à la fin du 18ème siècle dans les sociétés paysannes ;

      o Les croyances : jusqu’à une époque récente en France, on punissait de mort «  la sorcière qui souillait et endommageait le blé «. Cela se pratique de manière similaire chez les « sauvages «.

      o Les noms : dans nos sociétés contemporaines, on donne au fils premier-né le prénom du grand-père paternel comme le font les « primitifs «.

 

      o L’interprétation des phénomènes : la manière avec laquelle un Indien Américain déchiffre une piste au moyen d’imperceptibles indices est tout aussi compréhensible que celle que nous adoptons lorsque nous conduisons une automobile et jugeons d’un seul coup d’œil sur les roues, une fluctuation du régime du moteur.

      o Les pèlerinages : les initiés australiens font périodiquement des pèlerinages à des lieux sacrés selon leurs croyances comme le font également les pratiquants de nos jours quelque soit leur religion.

 

   B/ En quoi la pensée sauvage dépasse tout esprit contemporain ?

 

   Lévi-Strauss emploi l’expression « pensée sauvage « pour décrire le fonctionnement de la pensée à l’état brut, naturel, donc sauvage en quelque sorte, telle qu’on peut même trouver dans les sociétés où se développe une pensée scientifique, et non pour qualifier celle des peuples dits « sauvages «.

 

   Les « primitifs « étaient avant considérés comme des peuples sans écriture, ils étaient considérés comme hors de l’Histoire et d’un système de pensée archaïque. Or…

 

   La pensée sauvage est une pensée :

      o d’une complexité sociale et familiale

      o d’une logique rigoureuse, classificatrice : «  la pensée sauvage est logique, dans le même sens et de la même façon que la nôtre, mais comme l’est seulement la nôtre quand elle s’applique à la connaissance d’un univers auquel elle reconnaît simultanément des propriétés physiques et des propriétés sémantiques. «

      o rationnelle : la pensée sauvage codifie, c’est-à-dire, procède rigoureusement à des classements en s’appuyant sur des oppositions et contrastes, sur l’univers physique, la nature vivante et l’homme même tel qu’il s’exprime dans ses croyances et ses institutions. Elle trouve son principe dans une science du concret, une logique des qualités sensibles telle qu’on la retrouve dans certaines activités comme le bricolage ( cf chapitre 1 ).

      o qui vise à classer, ordonner, ranger : construire une vision cohérente du monde, d’en introduire un ordre.

   Le Totémisme

 

   Se considérer comme un descendant de l’animal totem (cf le perroquet chez les Bororos) est une façon de se situer socialement et de se classer par rapport aux autres peuples. La seule différence entre la pensée sauvage et la pensée scientifique est le but poursuivi. Quand la science vise des applications pratiques (maîtriser la nature ou satisfaire des besoins), la pensée sauvage répond à des exigences intellectuelles : construire une vision cohérente du monde.

 

   Mythes

 

   Les mythes ont d’importantes fonctions sociales liées à la cohésion du groupe. Lévi-Strauss insiste sur le caractère rationnel du mythe. Entre la pensée mythique et la pensée rationnelle, il y aurait plutôt une différence dans les formes d’expression qu’une différence de nature. La fonction du mythe serait d’offrir des médiations logiques lorsqu’une société perçoit des oppositions qui lui semblent difficilement surmontables. Lévi-Strauss cherche moins à découvrir la signification des mythes que l’instrument qui le fabrique susceptible d’une étude rationnelle.

 

      Ainsi, on constate que la pensée sauvage est loin d’être primitive ou irrationnelle. Bien au contraire, elle révèle des traits souvent difficiles à nous contemporains d’expliquer. On est même mener à se poser la question : sur quoi l’homme s’est-il basé à l’invention du mot « sauvage « ?

 

CONCLUSION

 

          L’homme est bien conscient que l’organisation sociale et les règles de mariage des peuples dits « primitifs « requièrent pour leur interprétation l’effort de mathématiques et dont l’homologie étonne encore aujourd’hui les philosophes.

 

     « Jusqu’à une époque récente on attribuait une valeur négative à ce qu’on avait tort de prendre pour un caractère distinctif comme si cette différence entre l’univers des « primitifs « et le nôtre contenait l’explication de leur infériorité mentale ou technologique alors qu’elle met plutôt de plain-pied avec les modernes théoriciens de la documentation. «

 

      Pour en finir avec ces préjugés qui ne sont toujours pas effacés des mentalités contemporaines, Claude Lévi-Strauss achève son œuvre avec une phrase d’espoir :

 

     « Il fallut attendre jusqu’au milieu de ce siècle pour que des chemins longtemps séparés se croisent. «

 

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