Etude linéaire "Le Mal" de Rimbaud
Publié le 20/06/2025
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«
Analyse linéaire 1
Parcours : Emancipations créatives : Les Cahiers de Douai
d’Arthur Rimbaud
Le Mal
INTRODUCTION
Poète de la voyance, Rimbaud s’affirme comme une personnalité, à part
dans la littérature française.
Dans son sonnet le mal, il révèle ce qui le
révolte, sa conception du mal pour reprendre le titre : c’est tout d’abord la
guerre, dont il a été témoins privilégiés par sa ville natale, situé non loin
du front de la guerre franco-Prussienne qu’il dénonce.
Mais aussi l’église
catholique symbolisée par la figure de Dieu.
PROBLEMATIQUE
Comment ce poème illustre-t-il la conception du mal de Rimbaud ?
PLA N
1/ l.1 – l.6 : La dénonciation de la guerre.
2/ l.7 – l.8 : Valorisation de la nature.
3/ l.9 – l.14 : Représentation péjorative de Dieu.
MOUVEMENT 1
-Le poème s’ouvre mystérieusement avec la proposition subordonnée
conjonctive circonstancielle de temps introduite par « tandis que ».
Le
poète cherche à ce que le lecteur se souvienne qu’il se passe autre chose
pendant l’affrontement avant la description de la guerre.
–Le premier vers plonge le lecteur dans un univers de violence et de
sang : Métaphore « des crachats rouges de la mitraille.
» évoque le sang
craché par les soldats à l’agonie.
« Crachat » (nom vulgaire et aux
sonorités dures), dévalorise la guerre : La violence n’est pas idéalisée.
–Allitération en /R/, crée une atmosphère sonore désagréable, et fait
entendre le chaos des champs de bataille.
–Enjambement du vers 1 au vers 2 du verbe « siffle », au début du vers
suivant.
Cela donne un sentiment d’instabilité au sein du poème.
-Rimbaud insiste sur le manque de repos avec l’hyperbole « tous les jours
».
Cela montre que le combat ne faiblit jamais.
- « l’infini du ciel bleu » évoque une couleur douce et annonce la nature.
Cependant, le rouge revient plus intense avec l’adjectif « écarlate ».
On
comprend que la guerre, efface la nature : le rouge est omniprésent «
rouge », « feu » et « épouvantable » métaphore filée de l’enfer.
–L’adjectif « vert » : métonymie qui renvoie à la couleur des uniformes
des deux armées.
-Par ailleurs, la figure du « roi » est critiquée : Dans le poème, il a une
valeur symbolique de la tyrannie et montre qu’il s’oppose à la république :
il représente l’empereur.
–On voit qu’il ne se soucie pas des pertes humaines, au contraire, « il
raille » les soldats.
-Si le roi est mentionné de manière individuelle, ce n’est pas le cas des
soldats.
Ces derniers sont déshumanisés à travers une gradation
métaphorique : « les bataillons », « tas fumant » et « fais de cent milliers
d’hommes.
».
Il est clair que le poète souligne ici le désintérêt du roi pour ces soldats.
–Le début du second quatrain poursuit la subordonnée de temps introduite
par « tandis que ».
Cela marque une répétition et crée une structure au
poème.
Ainsi le combat déborde dans la deuxième strophe.
–Le groupe nominal « une folie épouvantable », désigne
métaphoriquement la guerre : La force de l’adjectif « épouvantable »,
laisse entendre un choc par l’horreur de la guerre.
Celui-ci est accentué
avec le verbe « broyer ».
Dans cette première partie Rimbaud fait bien le procès de la guerre et de
la violence.
Mais heureusement, il ouvre une fenêtre d’espoir lyrique sur
seulement 2 vers qui incarnent les traits de la nature,
MOUVEMENT 2
–Le tiret au début du troisième vers indique la prise de parole du poète.
Submerger par l’erreur, il sombre dans le registre pathétique et le lyrisme.
La ponctuation expressive tranche avec....
»
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