étude
Publié le 17/05/2020
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« Émile Zola, Au Bonheur des Dames Analyses d’ensemble I Les personnages A Octave Mouret Dossier pr éparatoire : « Tr ès malin, faisant son chemin par les femmes. Ayant compris les temps modernes. (…) Le type m ême du jeune bourgeois intelligent » Octave Mouret est un des personnages de PotBouille avant d’ être le h éros d’ Au Bonheur des Dames ; c’est gr âce à son mariage avec Caroline H édouin qu’il devient le patron du magasin (voir dans les premiers chapitres les passages retra çant son ascension) a) un homme de talent chapitre 2 : « Tous en convenaient, le patron était le premier étalagiste de Paris, un étalagiste r évolutionnaire à la v érité, qui avait fond é l’école du brutal et du colossal dans la science de l’ étalage. » personnage à rapprocher de Claude Lantier, le peintre g énial et incompris de L’OEuvre. emploi hardi des couleurs (voir chapitre 2) qui vont à l’encontre des r ègles classiques de l’ étalage emploi ing énieux de l’espace : chapitre 9 : « Mais o ù Mouret se r évélait comme un ma ître sans rival, c’ était dans l’am énagement int érieur des magasins. Il posait en loi que pas un coin du Bonheur des Dames ne devait rester d ésert ; partout, il exigeait du bruit, de la foule, de la vie ; car la vie, disaitil, attire la vie, enfante et pullule » entreprise de s éduction des clientes : le magasin ne ressemble à aucun autre, c’est non seulement un lieu o ù l’on vend mais aussi un lieu qui attire esth étiquement, qui s éduit. b) un homme d’argent chapitre 3 : « Ce commerce était bas é maintenant sur le renouvellement continu et rapide du capital, qu’il s’agissait de faire passer en marchandises le plus de fois possible, dans la m ême ann ée. Ainsi, cette ann éelà, son capital, qui était seulement de cinq cent mille francs, venait de passer quatre fois et avait ainsi produit deux millions d’affaires. Une mis ère, d’ailleurs, qu’on d écuplerait, car il se disait certain de faire plus tard repara ître le capital quinze et vingt fois, dans certains comptoirs. » Mouret, figure du capitaliste du XIXe si ècle : circulation du capital, mise en jeu permanente du gain, marchandises continuellement renouvel ées, écoulement rapide des stocks = un profit croissant des moyens nouveaux pour attirer la client èle • La publicit é : chapitre 9 : « La grande puissance était surtout la publicit é. Mouret en arrivait à dépenser par an trois cent mille francs de catalogues, d’annonces et d’affiches. Pour sa mise en vente des nouveaut és d’ été, il avait lanc é deux cent mille catalogues, dont cinquante mille à l’étranger, traduits dans toutes les langues. Maintenant, il les faisait illustrer de gravures, il les accompagnait m ême d’ échantillons, coll és sur les feuilles. C’ était un d ébordement d’ étalages, le Bonheur des Dames sautait aux yeux du monde entier, envahissait les murailles, les journaux, jusqu’aux rideaux des th éâtres. Il professait que la femme est sans force contre la r éclame, qu’elle finit fatalement par aller au bruit. » • Le syst ème des « rendus » : chapitre 9 « il venait d’imaginer « les rendus », un chef d’oeuvre de s éduction j ésuitique. « Prenez toujours, madame : vous nous rendrez l’article, s’il cesse de vous plaire. » Et la femme, qui r ésistait, trouvait l à une derni ère excuse, la possibilit é de revenir sur une folie : elle prenait, la conscience en r ègle. » • La politique des prix bas : chapitre 9 « Ainsi, il avait d écouvert qu’elle ne r ésistait pas au bon march é, qu’elle achetait sans besoin, quand elle croyait conclure une affaire avantageuse ; et, sur cette observation, il basait son syst ème des diminutions de prix, il baissait progressivement les articles non vendus, pr éférant les vendre à perte, fid èle au principe du renouvellement rapide des marchandises. » Mouret, conqu érant : par sa connaissance du public qu’il vise, les femmes, par son intuition ing énieuse, Mouret r éussit à faire de son magasin une entreprise fructueuse. c) un homme d’action chapitre 11 : «l’ action contient en elle sa r écompense. Agir, cr éer, se battre contre les faits, les vaincre ou ê tre vaincu par eux, toute la joie et toute la sant é humaines sont l à ! » ; « Lui, continuait à célébrer ce qu’il appelait l’aristocratie du travail. » chapitre 3 : « Voistu, c’est de vouloir et d’agir, c’est de cr éer enfin… Tu as une id ée, tu te bats pour elle, tu l’enfonces à coup de marteau dans la t ête des gens, tu la vois grandir et triompher… Ah ! oui, mon vieux, je. »
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