Estonie (2003-2004): Dynamisme économique

« file:///F/dissertations_pdf/0/451216.txt[15/09/2020 14:08:56] Estonie 2003-2004 Dynamisme économique La coalition gouvernementale issue des élections législatives du 2 mars 2003, composée de deux partis de centre droit (Res Publica et le Parti de la réforme) et de leur par tenaire de centre gauche (Union populaire), a montré sa fragilité : le gouvernement mené par l e Premier ministre Juhan Parts a en effet vécu sa première véritable mise à l’épreuve en novembr e 2003 sur le thème de la réforme fiscale.

Si l’Estonie a réalisé en plus de dix ans des réformes structur elles ultralibérales, le dossier fiscal constituait une sorte d’épine dans le pied du gouvernement : lorsque l’Unio n populaire a demandé que cette réforme soit interrompue et que les dépenses sociales soient augmentées, l e Premier ministre a obtenu à l’arraché un compromis peu satisfaisant pour les intérêts divergents repré sentés au sein de son gouvernement.

La situation économique globale apparaissait plus qu’honorable, l’ Estonie cumulant une croissance du PIB satisfaisante (4,7 % en 2003), soutenue par une production industriell e (7,0 %) et des activités commerciales dynamiques, une inflation notablement faible (1,3 % en 200 3) et une demande interne croissante.

L’adhésion à l’Union européenne, le 1er mai 2004, a é té approuvée par 67 % de la population lors du référendum du 14 septembre 2003.

Ce résultat reflète le rela tif euroscepticisme des Estoniens, qui ont vu se développer un pays à deux visages : l’Estonie est l’un de s États les plus technologiquement avancés des dix nouveaux entrants, mais les habitants des campagnes, défavori sés, se sentent parfois oubliés.

Les premières élections parlementaires européennes du 13 juin 2004 se sont apparentées à un camouflet pour le gouvernement : d'abord, parce que le taux de participation (26, 7 %) a été l'un des plus faibles d'Europe ; ensuite parce que la coalition au pouvoir n'a obtenu qu'un si ège sur les six accordés au pays.. »