essay philosophique : peut on être soi-même sur les réseaux sociaux
Publié le 24/04/2025
Extrait du document
«
Peut-on être vraiment soi même sur les réseaux sociaux ?
L'importance grandissante des réseaux sociaux soulève de nombreuses
problématiques tant d'un point de vu moral ou même pour la santé et
l’intégrité des individus.
La frontière entre transparence et mensonge est
alors un enjeu de taille.
En effet le but même de publier sur les réseaux est
de se faire voir, d'obtenir de l'attention, mais à quel prix ? Est-il réellement
possible d'être soi sur les réseaux sociaux.
Je commencerai par aborder la
peur du jugement poussant a la conformation sur les réseaux sociaux puis la
comparaison omniprésente et nocive.
Quel est la génération la plus présente sur les réseaux ? Evidement, vous
comme moi le savons, les jeunes ! Le public visé par les campagnes
d'influence sur les réseaux ou tout simplement le contenu publié chaque jour
est donc une catégorie bien spécifique d'individus.
Des adolescents en plein
développement, tant physique que morale, en pleine recherche de leur
identité personnelle.
On le sait aussi, les jeunes sont en constante recherche
d'approbation.
On cherche à s'intégrer à tel groupe au lycée pour assurer une
bonne image par exemple.
Et bien sur les réseaux, c'est exactement le
même mécanisme.
La quête absurde et frénétique du like n'est pas tombée
du ciel.
Elle est tout simplement la translation du comportement des jeunes
de la vraie vie, sur le net.
Nous voilà avec des jeunes si effrayés de déplaire,
de soulever des critiques vis-à-vis de leur contenu sur les réseaux qu'ils
transforment leur image, s'inventent une partie ou toute une identité, à la
recherche d'approbation.
Assumer sa différence ce serait, inévitablement,
s'exposer aux critiques.
Mais pourtant, dans la vraie vie, certains jeunes
assument leur différence.
Cela est vrai cependant il faut bien comprendre que
le Jean Michel qui laisse un commentaire sous le post Instagram de Maëlle,
17 ans, pour lui faire remarquer (parce qu'il pense cela si important !) son
ventre qui dépasse, ne risque rien.
Mieux que ça, il n'aurait jamais oser le
faire en face de cette dite Maëlle.
Tout est plus simple derrière un clavier.
Cela justifie d'ailleurs grandement la présence de cyber-harcèlement.
Maëlle
retouchera donc sa photo, ou ne la postera tout simplement pas.
Même les
jeunes simplement consommateurs de contenus intériorise cette peur de la
critique, en voyant des témoignages de cyber-harcèlement ou simplement en
lisant certains commentaires négatifs.
Avant de commencer à partager du
contenu ils se rappelleront, eux aussi, qu'il faut absolument rentrer dans les
cases.
Un autre biais majeur empêchent les jeunes de s'exposer au naturel sur les
réseaux : la comparaison.
Le but même des influenceurs est de faire adopter
ou idolâtrer leur mode de vie.
Chaque personne qui clique donc sur leur profil
en repart le plus souvent ou émerveille ou envieux vis-à-vis de ce qu'elle
vient de voir.
Un des exemple les plus parlant est surement le récit de la
plupart des personnes souffrant de troubles du comportements alimentaires
(anorexie, boulimie, hyperphagie ect...) en effet une étude a montré que le
risque de développer un TCA était multiplié par 2,2 à 2,6 chez les jeunes
passant beaucoup de temps sur les réseaux sociaux.
En effet ils ne
perçoivent que ce que les influenceurs choisissent de montrer.
Dans le cas
de la comparaison corporel on ne voit que....
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