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Espagne (1996-1997): Cap sur la monnaie unique?

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451166.txt[15/09/2020 14:08:52] Espagne 1996-1997 Cap sur la monnaie unique? Durant le printemps 1997, José María Aznar (Parti populaire - PP, droite) a fêté sa victoire électorale et sa première année à la tête du gouvernement.

Tous les ministres d'une équipe gouvernementale inchangée ont voyagé dans le pays pour dresser un bilan positif de leur action. Celle-ci a été centrée sur la place de l'Espagne dans l'espace européen, que ce soit dans le domaine écon omique, celui de la libre circulation ou encore celui de la sécurité.

Sur chacun de ces plans, les capac ités de négociations et de conclure des ententes manifestées par la classe politique espagnole ont été de forts atouts.

Des crispations politiques importantes se sont néanmoins fait sentir, notamment à partir d'avril 1997 entre le PP et le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), ainsi que, au sein de la coalition, entre Jordi Pujol, chef de Convergence et Union (CIU, parti catalan) et J.

M.

Azna r.

La décision du gouvernement, obéissant à un jugement de la Cour suprême du 2 mars 1997, de d éclassifier treize des documents du CESID (services secrets militaires) concernant l'affaire des GAL (Gro upes antiterroristes de libération, commandos illégaux de contre-terrorisme agissant contre le groupe sé paratiste ETA, à propos desquels avaient été portées de graves accusations contre les dirigeants socialistes) a envenimé les relations avec l'opposition.

En même temps, l'attitude du gouvernement dans le domai ne de la télévision numérique (cherchant à favoriser le développement du groupe Telefonica, pro che du PP, au détriment du groupe Canal Satelite Digital, proche du PSOE, en situation de monopole) provo quait les foudres des socialistes et du CIU.

L'alliance avec le parti catalan pouvait apparaître fragil isée par des rivalités entre le Pays basque et la Catalogne ainsi que par les perspectives politiques locales (possibilité d'anticipation des élections autonomiques).

Plan de stabilité et pacte pour l'emploi Le gouvernement de J.

M.

Aznar s'est fixé comme premier objectif de p rendre le "premier train" de la monnaie unique en 1999, s'appuyant sur une amélioration de la situati on économique, héritée notamment de la gestion socialiste précédente.

La capacité à satisfaire aux cinq critères de convergence du traité de Maastricht sur l'Union économique et monétaire eur opéenne (UEM) semblait envisageable.

Le taux d'inflation a baissé, de manière notable (3,2 % en 1996 et 2 ,4 % à 2,5 % au premier trimestre 1997), permettant à la Banque centrale d'abaisser ses taux d'inté rêt deux fois depuis le début de l'année (le taux de base de la Banque d'Espagne était de 6 % au premier trim estre 1997, niveau jamais atteint depuis 1968).

Le déficit public (3,5 % du PIB, avec l'objectif de n e pas dépasser 3 % en 1998) et la dette publique (69,6 % du PIB avec des perspectives encourageantes) paraissa ient évoluer favorablement, tandis que la peseta se tenait très bien sur le marché des changes .

Cependant, ces résultats ont parfois été obtenus grâce à des astuces (gels de salaires pour l'in flation, arrangements comptables pour le déficit public).

Par ailleurs, les objectifs n'ont pas été atteints en ma tière de croissance, de relance de la consommation ou d'investissements.

Le gouvernement s'est montré très soucieux de sa crédibilité sur ce point, surtout après que, en février 1997, un certain nombre d'industriels et de banquiers allemands ont expr imé leurs doutes quant à la possibilité pour l'Espagne, la Grèce et l'Italie de rejoindre la m onnaie unique à la date prévue, les qualifiant de manière méprisante de "Club Méditerranée".

Afi n de confirmer le sérieux de ses engagements, le gouvernement a présenté le 7 avril un plan de "sta bilité budgétaire" pour la période 1997-2000, chiffrant ses objectifs en la matière (3,2 % de croissanc e annuelle, 2,3 % d'inflation, baisse du déficit budgétaire de 3 % à 1,6 % du PIB, croissance de l'em ploi de 2,1 % par an et recul de la dette publique jusqu'à 65,3 %).

L'extrême austérité budgétaire ainsi que le changement d'ori entation politique avaient fait craindre une situation sociale très tendue.

Les conflits (camionneurs, fonction p ublique) ont cependant été gérés, pour la plupart, de façon satisfaisante.

Le gouvernement, sans céder au x revendications immédiates, a élaboré des propositions de réforme sur le long terme qui ont permis l'arrê t des mouvements.

Les négociations en matière sociale étaient de toute façon l 'une des priorités du gouvernement.

Dès son. »

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