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Espagne (1994-1995): Succès électoraux pour la droite

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451160.txt[15/09/2020 14:08:52] Espagne 1994-1995 Succès électoraux pour la droite Le Parti populaire (PP) a gagné les deux scrutins du 28 mai 1995.

D ans le cadre de l'élection des assemblées législatives de treize communautés autonomes sur dix -sept - soit toutes les communautés moins le Pays basque, la Catalogne, la Galice et l'Andalousie -, le PP l 'a emporté avec 44,61% des voix, contre 31,52% pour le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE, au pouvo ir depuis 1982).

Le PP est devenu majoritaire dans six nouvelles communautés (Madrid, Asturies, Cantab ria, Rioja, Aragon, Valence, Murcie) et a maintenu son avance en Galice, Castille et Léon, Navarre et Balé ares.

Aux élections municipales, le PP a obtenu 35,2% des voix, et le PSOE 30,8%.

Au cours des deux scrutins , la Gauche unie (IU) a dépassé 11%.

Si le PSOE s'est félicité de son maintien au-de ssus de la barre des 30% - contrairement à ce que les sondages semblaient annoncer - et de l'écart de voix limit é, la victoire du PP n'en était pas moins incontestable.

La carte politique de l'Espagne s'est ainsi redessinée: le PP a acqui s le contrôle de la plupart des grandes villes et des autonomies.

Il a emporté la quasi-totalité des capit ales de province, même dans les communautés encore dirigées par les socialistes, tandis que le PSO E dominait surtout dans les villes de taille intermédiaire (entre 5 000 et 50 000 habitants).

De plus, le PP a obtenu la majorité simple au Sénat et la majorité au Conseil de politique fiscale et financière, qui débat du financement des autonomies.

Entre scandales et attentats Pour comprendre ces résultats, il faut prendre en considération le s suites des élections européennes du 12 juin 1994.

La sanction donnée par l'électorat espagnol à la gestion socialiste (30,67% des suffrages, contre 40,21% au PP) n'a été suivie d'aucun changement.

Or les ap pels à un remaniement ministériel, à des élections anticipées, voire à la démission du chef du go uvernement Felipe González n'ont cessé de s'amplifier au cours d'une année riche en scandales de toutes sortes. Alors que la monarchie, toujours plus populaire et respectée, a célébré le 18 mars 1995, à Séville, les noces de la fille aînée du roi Juan Carlos, Elena, avec Jaime de Marichalar Saenz de Tejada, cadre de banque à Paris - premier mariage royal en Espagne depuis 1906 -, l'image de F.

González n'a cessé d e se dégrader.

La corruption est devenue la préoccupation centrale des Espagnols à partir de 1993 et la situation n'a fait qu'empirer en 1994-1995.

De nombreuses affaires - souvent reliées ent re elles - ont mis en cause le financement du PSOE et l'utilisation pour le moins discutable que le gou vernement a faite des fonds réservés du ministère de l'Intérieur.

Le seul succès appa rent a été la spectaculaire interpellation au Laos, le 27 février 1995, de Luis Roldán, ancien chef de la Garde civile inculpé de très nombreux délits et en fuite 305 jours durant.

Elle n'a cependant pas levé les soupçons s ur des arrangements conclus entre le fugitif et le sommet de l'État.

Les conditions mêmes de l'arrestat ion - qui n'aurait peut-être pas eu lieu au Laos - ont donné lieu à une enquête judiciaire.

C'est toutefois en décembre 1994 qu'a éclaté le pire scandale p our le gouvernement socialiste.

Deux anciens policiers de la brigade d'information de Bilbao condamnés com me instigateurs d'attentats des Groupes antiterroristes de libération (GAL), mouvement clandestin d e contre-terrorisme, responsable de la mort de 27 personnes de la mouvance du mouvement terroriste ETA (Eus kadi ta Askatasuna, le Pays basque et sa liberté) de 1983 à 1987, ont révélé dans le quotidien El Mundo avoir agi sur ordre de responsables des gouvernements socialistes de l'époque.

Leurs décl arations ont également porté sur leur paiement par des fonds secrets de l'État et sur les méthodes des G AL.

Elles ont conduit à l'inculpation, à la mi-avril 1995, de quatorze personnes, dont Rafael Vera, ancien secré taire d'État à la Sécurité, et à l'identification tardive et macabre, en mars 1995, des cadavres de deux membres de l'ETA, torturés et liquidés par les GAL à l'époque où les responsables socialis tes mis en cause étaient en poste.

F.

González, personnellement attaqué sur ce point, n'a cessé de nier toute implication de lui-même comme du gouvernement dans la création et dans les actions des GAL.

I l a répondu aux attaques dénonçant la négligence des enquêtes en précisant que la priorité de ces années était la prévention des attentats de l'ETA et non les activités des GAL.

Or, en écho à ces déclarations, l'ETA a commis un certain. »

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