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Error: There's a form with more q than Q, trying to fix ACCUEILLANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

Publié le 08/12/2021

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Error: There's a form with more q than Q, trying to fix
ACCUEILLANT, -ANTE, participe présent et adjectif.
I.-- Participe présent de accueillir*
II.-- Adjectif.
A.-- [En parlant de personnes ou de ce qui les caractérise] Qui fait bon accueil (aux personnes); qui est caractéristique du bon accueil.
1. [En parlant de pers] :
ÿ 1. J'ai du reste trouvé M. de Tallenay fort accueillant et très aimable.
JOSEPH ARTHUR COMTE DE GOBINEAU, ALEXIS DE TOCQUEVILLE, Correspondance, lettre de Joseph Arthur comte de Gobineau, Alexis de Tocqueville, 1854, page 213.
ÿ 2. Nous allons voir des voisins de campagne, gens charmants, accueillants, aimables, M. et Mme. de Charnacé.
EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Journal,

juin 1857, page 371.

ÿ 3.... il y avait des statues coloriées de vierges, des madones sérieuses et bonnes à mettre en niche, des christs, grandeur nature, avec du lilas sur le ventre et du carmin aux doigts, des jésus bénisseurs, frisottés et blonds, les bras en avant,
accueillants et bien vêtus,...
GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, Les Soeurs Vatard, 1879, page 23.
ÿ 4. Elle est bonne fille, un peu commune, accueillante avec sans-gêne, débraillée, pas très propre, très vivante, très nature, et par là très sympathique.
ALBERT T'SERSTEVENS, L'Itinéraire espagnol, 1933, page 69.
ÿ 5. « Le maître de la maison, très accueillant avec une froide cordialité, parlait peu, sauf les jours où l'esprit traversé d'un souvenir il racontait... »
MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 4, 6 juillet 1905-5 mai 1906, page 90.
ÿ 6. Il trouvait les Français peu accueillants; et leur agitation désordonnée l'ahurissait.
ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Foire sur la place, 1908, page 669.
ÿ 7.... non point que mon humeur me cloîtrât, mais j'éprouvai que les habitants de ce pays sont les moins accueillants du monde.
ANDRÉ GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, page 578.
ÿ 8.... les femmes ne doivent pas se montrer trop accueillantes : toutefois, s'il est préférable qu'elles soient un peu dédaigneuses envers ceux qui les complimentent, encore ne convient-il pas que leur réserve soit de la gaucherie.
EDMOND FARAL, La Vie quotidienne au temps de Saint Louis, 1942, page 129.
ÿ 9. Dominique vint vers lui accueillante charmante souriante minouchante.
RAYMOND QUENEAU, Loin de Rueil, 1944, page 151.
ÿ 10. Il vous est arrivé sans doute de rencontrer des êtres -- et ils peuvent être accueillants, liants, sociables autant que vous le voudrez, mais au premier regard, à la première parole, vous vous êtes dit : « il n'y aura rien de commun, il n'y a
rien de possible entre lui et moi. »
JULIEN GRACQ, Un Beau ténébreux, 1945, page 32.
2. [En parlant de parties de l'être physique ou moral des personnes] :
ÿ 11. Alors, s'il courait aux genoux de la veuve, s'il se hissait entre les bras accueillants, s'il écrasait sa bouche contre la joue offerte, s'il se pouvait blottir dans la chaleur du corps, s'il sentait deux lèvres à son front, cet élan trouvait le but
dans l'étreinte maternelle, apaisante et consolatrice.
PAUL ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, page 43.
ÿ 12. Ce fut une fillette d'une quinzaine d'années, blonde et fraîche, avec de larges yeux accueillants, qui lui ouvrit.
ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, Le Cahier gris, 1922, page 604.
ÿ 13.... les besognes accumulées ne rencontrent plus chez moi que cette sorte de sourire accueillant que l'on a vis-à-vis des choses qui se produisent sur un plan que justement l'on vient de quitter.
CHARLES DU BOS, Journal, décembre 1922, page 202.
3. [En parlant d'attitudes physiques ou morales des personnes] :
ÿ 14. Sa belle figure, son regard inondé de lumière, le son de sa voix grave et modulé, son geste ouvert et accueillant, sa dignité respectueuse envers lui-même comme envers les autres...
ALPHONSE DE LAMARTINE, Nouvelles Confidences, 1851, page 303.
ÿ 15. Et je reconnus, alors, que la maîtresse du logis, sur l'accueillante courtoisie de laquelle j'avais compté, n'était autre que la mort.
PHILIPPE AUGUSTE MATHIAS DE VILLIERS DE L'ISLE-ADAM, Contes cruels, À s'y méprendre, 1883,Error: There's a form with more q than Q, trying to fix
page 158.
-- Par extension. Ouvert aux personnes et aux choses :
ÿ 16. Esprit synthétique, aéré, accueillant, lucide, il [Martial] fuyait les marottes, recherchait la critique...
LÉON DAUDET, Le Coeur brûlé, 1929, page 8.
ÿ 17. La conscience vitale du temps est en ce sens une conscience agressive. Mais elle est aussi une conscience accueillante :...
EMMANUEL MOUNIER, Traité du caractère, 1946, page 311.
Remarque : 1. L'attitude accueillante peut être un geste occasionnel (exemple 1, 6, 9) ou une disposition permanente (exemple 2, 5, 6, 7, 11). 2. L'adjectif peut être exceptionnellement, péjoratif par exemple dans le langage de l'amour, ou plus
généralement, en parlant des femmes, confer exemple 4, 8.
B.-- [En parlant de choses]
1. [En particulier de l'habitat, du mobilier] Où l'on se sent bien accueilli, où l'on aime se trouver :
ÿ 18. À 10 heures, elle quittait la boutique pour monter à sa chambre. Une chambre accueillante et rajeunie d'étoffes et dentelles...
EUGÈNE DABIT, L'Hôtel du Nord, 1929, page 107.
ÿ 19. -- « Allons, asseyons-nous maintenant », dit Antoine, en poussant Jacques vers un accueillant fauteuil de cuir.
ROGER MARTIN DU GARD, Les Thibault, L'Été 1914, 1936, page 124.
ÿ 20.... bancs de repos aussi accueillants et douillets ma foi, qu'un lit de parade espagnol!
GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Gigi, 1944, page 211.
ÿ 21.... il se sentit fatigué, envie de s'asseoir, mais aucun café n'était accueillant
ROGER VAILLAND, Drôle de jeu, 1945, page 199.
ÿ 22. L'idée de la Bastille toujours accueillante aux philosophes lui revenant à l'esprit,...
JEAN GUÉHENNO, Jean-Jacques, Roman et vérité, 1950, page 77.
Remarque : Dans l'exemple 19, on notera la place insolite de l'adjectif devant le substantif; de même sa valeur ironique dans l'exemple 22.

.
2. Par extension [En parlant d'un site ou d'une localité] Qui offre de grandes qualités d'agrément aux visiteurs :
ÿ 23....auprès du Nancy médiéval, il [le roi Stanislas] a construit... un ensemble de places et de promenades, arcs de triomphe, galeries, fontaines, grilles, font une architecture accueillante,...
LOUIS HOURTICQ, Histoire générale de l'art, La France, 1914, page 296.

ÿ 24. On dit d'une ville qu'elle est accueillante, animée, qu'on y mange bien, avec un et coetera de trois lignes;...
MARCEL AYMÉ, La Jument verte, 1933, page 274.
STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 252. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 109, b) 174; XXe. siècle : a) 508, b) 578.

Forme dérivée du verbe "accueillir"
accueillir
ACCUEILLIR, verbe transitif.
Recevoir bien ou mal une personne ou une chose qui survient, qui se présente; se comporter devant elle d'une certaine manière.
1. [Sans complément de manière] Recevoir favorablement.
a) [Le sujet est un animé]
-- [L'objet du verbe désigne une personne] :
ÿ 1. Toi, répandant sur tous ton équité complète, Prêtre autant que sculpteur, juge autant que poète, Accueillant celui-ci, rejetant celui-là,...
VICTOR HUGO, Les Rayons et les ombres, Au statuaire David, 1840, page 1072.
ÿ 2. Le vicomte avait été surpris par la venue inopinée du comte de Poitiers, son suzerain, lequel lui avait demandé l'hospitalité à l'improviste avec une suite de plus de cent chevaliers. Il s'agissait pour lui de faire belle figure en accueillant et
en traitant tout ce monde.
EDMOND FARAL, La Vie quotidienne au temps de Saint Louis, 1942, page 162.
-- [L'objet du verbe désigne une chose qui est ou contient l'expression d'une pensée] :
ÿ 3. Je fus autant abasourdi de mon importance que du déluge de raisons ironiquement déduites par lesquelles ma mère accueillit ma supplique.
HONORÉ DE BALZAC, Le Lys dans la vallée, 1836, page 22.
ÿ 4. Lloyd George a paru quelquefois accueillir ces pensées et utiliser pour ses calculs politiques cette métamorphose.
MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 11, février 1917-novembre 1918, page 306.
b) [Le sujet est une chose (personnifiée ou proche des préoccupations humaines)] :
ÿ 5....mais ce que je n'ai vu qu'à Paris, ce sont des hommes d'un mérite supérieur, que l'amour des lettres attache à tous ceux qui les cultivent, dont le zèle infatigable accueille, avec une bienveillance qui ne se dément jamais, tous ceux qui ont
recours à leurs lumières :...
VICTOR-JOSEPH ÉTIENNE, DIT DE JOUY, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, tome 3, 1813, page 151-152.
ÿ 6. Sa chambre [de Phil] , béante sur la nuit sans lune, l'accueillit mal.
GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, Le Blé en herbe, 1923, page 227.
ÿ 7.... [je suis] la terre amie, fidèle dans l'épreuve et la joie, toujours prête à accueillir l'homme où qu'il arrive, à l'abriter et à le rassasier.
JOSEPH DE PESQUIDOUX, Le Livre de raison, tome 3, 1932, page 119.
2. [Accompagné d'un complément de manière qui précise la nature de l'accueil favorable ou non]
a) [L'objet du verbe est une personne] :
ÿ 8. J'allai donc trouver le praticien, qui me reçut dans un vaste et beau cabinet. Je me nommai; il m'accueillit avec une politesse exquise.
LOUIS REYBAUD, Jérôme Paturot à la recherche d'une position sociale, 1842, page 214.
ÿ 9. Dès que je reparus au couvent des dominicains, un des pères qui m'avait toujours montré un vif intérêt dans mes recherches sur l'emplacement de Munda, m'accueillit les bras ouverts,...
PROSPER MÉRIMÉE, Carmen, 1847, page 26.
ÿ 10.... la douce de Sulmerre, l'indulgente, la miséricordieuse, qui a su devancer ma précipitation de dément et qui m'accueille, au seuil même de mon mélancolique ermitage, d'un sourire, d'un baiser et d'une larme.
OSCAR VLADISLAS DE LUBICZ-MILOSZ, L'Amoureuse initiation, 1910, page 84.
ÿ 11.... la femme de chambre fit entrer un jeune Américain, ami des enfants, qui n'était pas invité et qu'on accueillit avec de grands cris de joie.
ÉMILE HERZOG, DIT ANDRÉ MAUROIS, Climats, 1928, page 43.
ÿ 12.... il me demandait de revenir le voir bientôt : il m'accueillait avec froideur.
SIMONE DE BEAUVOIR, Mémoires d'une jeune fille rangée, 1958, page 231.
b) [L'objet du verbe est une chose, le plus souvent abstraite] :
ÿ 13.... le second te dira : sois le bienvenu! Car il accueille fraternellement et sans distinction tout ce qui porte en soi une valeur propre et une force intrinsèque.
MAXIME DU CAMP, Mémoires d'un suicidé, 1853, page 215.
ÿ 14. Je n'insisterai pas sur une morose et courte période de transition, où j'accueillis de la même humeur hargneuse les blâmes, les conseils, les consolations, et jusqu'aux félicitations.
GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Vagabonde, 1910, page 37.
ÿ 15. « Ébloui par les grandioses découvertes qui bouleversent de fond en comble les conditions matérielles de la vie, le public était porté à accueillir avec enthousiasme une nouvelle révélation scientifique. »
MAURICE BARRÈS, Mes cahiers, tome 10, 3 avril -août 1913, pages 135-136.
ÿ 16. Elle accueillerait ces reproches sans se fâcher.
MARCEL ARLAND, L'Ordre, 1929, page 81.

.
-- Littéraire ou recherché [Au lieu d'un complément de manière, c'est souvent un sujet qui est chargé d'exprimer la nature de l'accueil, notamment, mais non exclusivement (confer exemple 18, 19) lorsqu'il s'agit des réactions collectives à un événement
imprévu] Suivre immédiatement :
ÿ 17. Vous dire la tempête de bravos qui accueillit cette boutade est impossible.
LOUIS REYBAUD, Jérôme Paturot à la recherche d'une position sociale, 1842, page 15.
ÿ 18. Un certain étonnement accueillit cette proposition inattendue, et contre laquelle John Mangles ne dissimula pas son antipathie.
JULES VERNE, Les Enfants du capitaine Grant, tome 2, 1868, page 216-217.
ÿ 19. Le silence qui accueillait le plus souvent ses nombreuses demandes d'argent ne lui donna aucun soupçon;...
ÉMILE ZOLA, La Fortune des Rougon, 1871, page 113.
ÿ 20. Un silence profond accueillit ces paroles du capitaine Nemo.
JULES VERNE, L'Île mystérieuse, 1874, page 575.
ÿ 21. Une triple salve d'applaudissements accueillit ces paroles du président.
ÉMILE ZOLA, Son excellence Eugène Rougon, 1876, page 361.
ÿ 22. L'éclat de rire qui accueillit cette invError: There's a form with more q than Q, trying to fix
ention saugrenue ne fit point dévier notre homme d'un pas.

GEORGES CLEMENCEAU, Vers la réparation, 1899, page 345.
ÿ 23. Ils arrivèrent à Possesse dans un état de grande fatigue. Là encore la population se dérangea pour leur faire accueil. Il y eut même quelques cris. Les accueillit aussi le bruit du canon de Verdun, dont le grondement très distinct fermait
l'horizon du nord à l'est.
LOUIS FARIGOULE, DIT JULES ROMAINS, Les Hommes de bonne volonté, Verdun, 1938, page 93.
-- Régional :
ÿ 24. Accueillir. Louer un serviteur pour un temps déterminé.
JACQUES-MARIE ROUGÉ, Le Folklore de la Touraine, 1943.
Remarque : 1. Une telle distance sémantique sépare accueillir de cueillir que la question de l'apport du préfixe ne se pose plus en synchronie Donné par la plupart des dictionnaires comme synonyme de recevoir, accueillir demeure avant tout un verbe
affectif d'autant plus dégagé des conventions sociales qui entourent recevoir qu'il est plus chargé de spontanéité et de surprise. DICTIONNAIRE DE LA LANGUE FRANÇAISE (ÉMILE LITTRÉ) a remarqué que accueillir, employé seul, signifiait «
accueillir favorablement »; un adverbe ou un complément de manière devront suivre ou précéder le verbe pour le dévaloriser. Le nombre des exemples où l'accueil est favorable est, selon notre documentation, très supérieur à celui des exemples où il est
défavorable. 2. D'où la syntagmatique de ce verbe; on accueille en général une personne et en l'accueillant (chaleureusement, les bras ouverts, avec enthousiasme ou froideur) on manifeste les sentiments que l'on éprouve pour elle (amour, amitié, ... ou
bien, plus rarement, indifférence, haine, ...). 3. Paradigmatique. L'accueil a un caractère passager; s'il se prolonge on parle de recueillir les personnes et les animaux démunis, ou d'adopter les choses qui, après l'ouverture d'esprit qu'est l'accueil, ont été
jugées dignes d'être conservées. Le cérémonial contenu dans recevoir au sens de « faire réception » est absent de accueillir, l'accueil conduisant à faire tomber les différences sociales, et à se laisser aller à une bonne ou à une mauvaise impulsion. On peut,
par obligation, être amené à recevoir : si ce n'est qu'une obligation la réception reste dans le domaine des conventions sociales; si elle correspond à un désir elle est précédée et doublée d'un bon accueil. Recevoir « faire réception » exige selon les cas soit que
l'accueilli se hausse au niveau de l'accueillant soit que l'accueillant se mette au rang de l'accueilli : dans les deux cas il y a une attraction vers le haut, alors que l'accueil peut laisser les partenaires à leur niveau. Le fait que l'on accueille plus facilement des
notions abstraites que des objets concrets souligne l'idée d'intégration inhérente à l'idée verbale : on accueille un projet et on reçoit un cadeau, celui-ci restant extérieur.

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 3 010. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 3 572, b) 3 452; XXe. siècle : a) 4 501, b) 5 194.

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