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Équateur 2003-2004: Virage à droite

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451084.txt[15/09/2020 14:08:45] Équateur 2003-2004 Virage à droite La première année du gouvernement de Lucio Gutierrez (élu pré sident de la République le 24 novembre 2002) s’est achevée sur une croissance du PIB de 2,6 %, une infla tion contenue à 7,9 % et une hausse des exportations de 17 % toutes branches confondues.

Cependant, en 2003, le PIB par habitant n’a augmenté que de 2,6 %, le chômage a atteint 9,3 % et l'emploi info rmel 50 %, tandis que six Équatoriens sur dix vivaient encore dans l’extrême pauvreté. Après six mois de participation au gouvernement, les deux ministres i ndiens quichua du parti Pachakutik (Luis Macas et Nina Pacari) ont démissionné en juillet 2003.

Peu après, le président Gutierrez a amorcé un virage politique à droite, en nouant une alliance tacite avec le P arti social-chrétien, principale force politique du Congrès, et en nommant deux figures de la gauche démo cratique au gouvernement (Raul Baca à l’Intérieur et Xavier Ledesma à l’Administration p ublique).

Entre-temps, la lutte contre la corruption a provoqué la démission de personnalités de la Cour suprême de Justice, des ministères du Logement et des Affaires sociales, ainsi que de l’entreprise pétro lière nationale Petroecuador.

Le retour du mouvement indien dans l’opposition s’explique princip alement par son désaccord avec la politique néolibérale du ministre de l’Économie, Mauricio Po zo.

Toutefois, la capacité de mobilisation de la Conaie (Confédération des nationalités indigènes de l’É quateur) s’est considérablement réduite depuis le coup d’État du 21 janvier 2000, qui avait vu le renversement de Ja mil Mahuad par un triumvirat civil- militaire.

En février 2004, l’organisation a tenté de constitue r un nouveau «front social» pour contraindre le président Gutierrez à la démission.

Mais les dissensions ave c sa rivale la Fenocin (Fédération nationale d’organisations paysannes indigènes et noires) et le manque de co ordination avec les syndicats ont fait échouer la mobilisation.

Enfin, le pays s’est trouvé un peu plus affecté par le conflit interne colombien, avec l’arrestation à Quito d’un responsable des FARC (Forces armées révolutionnaires de C olombie), Ricardo Palmera, alias Simón Trinidad, le 30 décembre 2003.

Par ailleurs, l’insécurité es t devenue une préoccupation nationale depuis l’assassinat d’un fonctionnaire de Petroecuador, Patricio Campana (30 janvier 2004), suivi de deux attentats – contre le président de la Conaie, Leonidas Iza (1er février), puis contre le président de Telesistema, Carlos Muños (9 février 2004).. »

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