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Équateur 2000-2001: Un oléoduc au secours de l'économie ?

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451078.txt[15/09/2020 14:08:45] Équateur 2000-2001 Un oléoduc au secours de l'économie ? Gustavo Noboa, parvenu au pouvoir dans le sillage du coup d'État de j anvier 2000, partiellement avorté, contre Jamil Mahuad - dont il était le vice-président -, a légi timé ses prétentions à la continuité constitutionnelle.

Il n'allait probablement pas connaître de grosses difficultés politiques avant l'investiture de son successeur, en janvier 2003, mais l'économie du pays demeurait convalescente.

Tous les espoirs du gouvernement reposaient sur la construction, devant débuter en aoû t 2001, de l'Oleoducto de crudos pesados (OCP, oléoduc pour pétrole brut lourd) qui allait permet tre, à partir de 2003, de doubler les exportations pétrolières, première source de devises de l'Éq uateur.

Le consortium OCP Limited, regroupant des entreprises nord-américaine s et européennes, a mobilisé 1,1 milliard de dollars à cet effet, 3 milliards supplémentaires devan t être investis par les compagnies exploitant le brut en Amazonie.

C'est sur cette base que sont fondées les prévisions officielles d'une croissance de 3,5 % du PIB en 2001 et de 4,5 %en 2002, contre seulement 2,9 % en 2000.

La bonne tenue du prix du brut a permis d'éviter l'échec de la dol larisation adoptée en novembre 1999, mais l'année 2000 a connu une inflation de 36 %, le taux prévu pou r 2001 étant de 20 %.

La grave crise financière amorcée fin 1998 se poursuit de façon larvée et l e sauvetage du secteur bancaire a absorbé plus de 3 milliards de dollars de fonds publics.

Le FMI a étendu son accord jusqu'à décembre 2001, ouvrant la voie à la renégociation de la dette équatorienne aup rès du Club de Paris.

L'Équateur, dont 70 % de la population est composée de pauvres, a été en partie paralysé fin janvier 2001 par un soulèvement indigène contre les mesures d'austérité , le troisième en onze ans et le premier à se solder par des morts parmi les Indiens.

Principale force d'oppos ition et de mobilisation populaire, ils ont obligé le gouvernement à entamer un dialogue qui risquait tout efois de s'enliser à mesure que se rapprochaient les échéances électorales incertaines de 2002.. »

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