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Équateur 1997-1998

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451070.txt[15/09/2020 14:08:44] Équateur 1997-1998 Plongé dans une crise économique et politique profonde, l'Équat eur a également dû faire face aux conséquences du phénomène climatique El Niño.

Les inondation s et les glissements de terrain ont fait 20 000 victimes, dont plusieurs centaines de morts.

D'octobre 1997 à mai 1998, les dégâts matériels ont été évalués à trois milliards de dollars.

Les frais engagés pour la reconstruction des infrastructures, la chut e des prix du pétrole - première source de revenus de l'État - et une politique de dépenses immodé rées ont creusé le déficit des finances publiques.

L'État a dû recourir aux crédits internationaux et à la vente anticipée de pétrole pour payer ses fonctionnaires.

La croissance a atteint 3,3 % en 1997 et l'inflation s'é levait à 30,7 %.

Par ailleurs, la privatisation d'Emetel - l'entreprise publique des télécommunicati ons - et l'ouverture du secteur électrique à l'investissement privé ont été un échec.

Aucun investis seur ne s'est finalement montré intéressé.

Fabián Alarcón, le président intérimaire désigné aprè s la destitution en février 1997 du populiste Abdalá Bucarám Ortiz, s'est illustré par une absence totale d'initiative politique.

Aucune réforme n'a été entreprise et plusieurs affaires de corruption ont touché son entoura ge.

L'Assemblée constituante, élue en novembre 1997, a décidé de prolonger unilatéralement son mandat du 30 avril au 5 juin 1998.

Cette décision a été rejetée par le président de la Républiq ue et le Congrès.

Les nouvelles dispositions constitutionnelles, en particulier la reconnaissance des droits des popu lations indiennes et d'origine africaine, devaient entrer en vigueur le 10 août 1998, avec l'arrivé e au pouvoir du nouveau président de la République.

Le 12 juillet 1998, le second tour de l'élection présidentielle a vu la victoire du démocrate chrétien et ancien maire de Quito Jamil Mahuad (53,3 %) sur le populiste Alvaro No boa, l'un des hommes les plus riches du pays (46,5 %).

A.

Noboa bénéficiait du soutien du part i du président destitué A.

Bucaram.

La faible différence de voix (102 208) a encouragé A.

Noboa à cr ier à la fraude, contribuant ainsi à la confusion.. »

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