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Équateur (1996-1997)

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451068.txt[15/09/2020 14:08:44] Équateur 1996-1997 Début 1997, l'Équateur a traversé une grave crise constitutionn elle.

Le 6 février, faisant écho à des manifestations qui mobilisèrent près de deux millions de personnes , les députés ont destitué le président Abdalá Bucaram Ortiz - investi en août 1996 - pour "incapacité mentale" et nommé le président du Parlement, Fabián Alarcón, chef d'État intérimaire.

Cette dé cision suscita l'opposition de la vice-présidente Rosalía Arteaga, qui revendiquait la magistrature suprême pour ell e-même, et celle de A.

Bucaram, qui commença par abroger la majeure partie des mesures d'austérité dénoncées par la mobilisation populaire, promettant un remaniement ministériel et de fortes augment ations des soldes pour s'attirer les faveurs de l'armée.

Cependant, les militaires laissèrent aux civil s le soin de convaincre A.

Bucaram d'accepter sa destitution le 8 février et R.

Arteaga de céder troi s jours plus tard la présidence.

Poursuivi pour malversations, A.

Bucaram s'est réfugié au Panama, d'où il a continué de dénoncer le "coup d'État civil".

17 députés sur 82 ont également été destitués pour corruption.

A.

Bucaram a été le premier président équatorien à se ren dre au Pérou, le 13 janvier 1997, voyage symbolique mais qui n'a débouché sur aucune proposition concrèt e permettant de résoudre le différend territorial opposant les deux pays.

Le nouveau gouvernement, soutenu par des formations de centre droit et d e centre gauche, a convoqué un référendum le 25 mai 1997.

Le peuple a approuvé la nominatio n de F.

Alarcón ainsi que douze questions portant sur la réforme de la Constitution et de la justice - dont la première conséquence a été la destitution des 31 magistrats de la Cour suprême par le Parlement, le 9 juillet 1997.

L'économie a pâti de la situation politique en 1996, avec une croi ssance de 1,8 %, une inflation proche des 25 % et une fuite des capitaux estimée à 2,7 % du PIB.

F.

Alar cón a pris des premières mesures de réduction du déficit budgétaire, mais les investisseurs répu gnaient à s'engager dans un pays qui devrait connaître de nouvelles élections en mai 1998.. »

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