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Équateur (1983-1984)

Publié le 15/09/2020

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« file:///F/dissertations_pdf/0/451098.txt[15/09/2020 14:08:47] Équateur 1983-1984 En Équateur, les effets de la crise ont été encore amplifiés en 1983 par des pluies diluviennes, qui sont gravement affecté les exportations traditionnelles (bananes, cacao, café).

Mais la classe politique a été surtout mobilisée par la perspective des élections présidentiel les de 1984.

Le président démocrate- chrétien Oswaldo Hurtado a poursuivi en 1983 la politique d'austér ité amorcée l'année précédente: dévaluation de la monnaie (on est passé de 33 sucres par dollar e n mars à 55 en novembre ; ce taux étant de 85 sur le marché libre) ; hausse des prix de 60%, en par ticulier des carburants, entraînant une forte baisse de la consommation populaire.

Cette politique a permis d'au gmenter les quantités de pétrole exportées, mais a entraîné un taux de croissance négatif et une série de conflits sociaux, en particulier la grève générale de 48 heures lancée par la Fédération u nique des travailleurs (FUT) le 23 mars 1983.

Les mobilisations en vue des élections présidentielles ont toutefo is canalisé pour un temps le mécontentement.

Le 29 janvier 1984, dix-neuf partis appuyant neuf can didats se sont disputés les suffrages de quatre millions d'Équatoriens, parmi lesquels 500 000 an alphabètes votaient pour la première fois.

M.

Rodrigo Borja, dirigeant de la Gauche démocratiq ue (ID) et membre de l'Internationale socialiste, est arrivé en tête au premier tour avec 28,4% des suff rages contre 27,5% à son adversaire conservateur, León Febres Cordero, candidat social-chrétien du Fro nt de reconstruction national et 13,7% à M.

Angel Duarte, centriste du Mouvement de concentration des forces populaires.

Mais le 6 mai 1984, le second tour des élections voyait la victoire d e León Febres Cordero - s'appuyant sur l'oligarchie de la côte Pacifique - avec 47% des voix, contre 43% à son adversaire social-démocrate, plus proche des populations de l'intérieur du pays.

Ce succès du c andidat de droite pourrait bien remettre en cause les acquis des politiques populistes mises en oeuvre depuis plu s de dix ans par différents gouvernements.. »

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