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Dans quelle mesure la croissance économique peut-elle être soutenable?

Publié le 23/05/2020

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« Sujet : Dans quelle mesure la croissance économique peut-elle être soutenable ? Le développement durable a acquis une véritable reconnaissance internationale depuis la commission Bruntland, commission mondiale de l’ONU pour l’environnement et le développement créée en 1983.

5 ans plus tard, durant la deuxième conférence des Nations Unies à Rio de Janeiro, la notion de développement durable s’élargit pour finalement prendre en compte 3 dimensions : la dimension sociale, la dimension économique et la dimension environnementale.

La soutenabilité du développement apparaît donc comme un enjeu mondial dans un monde où la croissance économique semble également représenter un enjeu majeur pour chaque pays.

On peut définir la soutenabilité du développement comme le développement qui permet de satisfaire les besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable est également le fruit de 4 types de capitaux : le capital naturel, le capital physique, le capital social et le capital humain.

La croissance économique, quant à elle, représente la croissance, sur le long terme, de la quantité de biens et de services produits par une économie.

On peut donc se demander dans quelle mesure notre modèle de croissance actuel est compatible avec la préservation des 4 types de capitaux à l’origine du développement durable.

Tout d’abord, nous évoquerons les limites écologiques de la croissance économiques, puis les théories de la soutenabilité forte et de la soutenabilité faible, qui soutiennent des avis divergents quant à la compatibilité de notre modèle actuel de croissance avec le développement durable.

Tout d’abord, la croissance économique nécessite l’utilisation du capital naturel, dans la mesure où ce dernier est mis en péril par la pression démographique et économique, et du fait de ses caractéristiques économiques particulières.

Premièrement, l’environnement subit une pression économique et démographique due à notre modèle de croissance actuel, ce qui met en danger le capital naturel.

En effet, la croissance provoque de nombreux dégâts environnementaux et épuise les ressources naturelles, qui sont parfois non renouvelables.

Pour maintenir une croissance économique élevée et pour répondre aux besoins d’une population toujours croissante, l’Homme surexploite les nombreuses ressources naturelles disponibles.

Certaines de ces ressources, qui constituent le capital naturel, ne sont pas renouvelables et leur surexploitation s’avère souvent être irréversible.

C’est le cas notamment du pétrole qui représente encore 34% de la consommation mondiale d’énergie, et dont la quantité exploitable baisse de jour en jour.

La biodiversité est également concernée : déforestation, pêche à outrance, consommation excessive de biens et de services… Ces nombreuses activités qui permettent de maintenir une croissance économique élevée contribuent à la disparition de la biodiversité, qui est universellement jugée préoccupante pour la survie de l’Homme, car elle lui permet de se procurer de nombreuses ressources indispensables.

On remarque par ailleurs que la surexploitation des ressources naturelles épuisables sont souvent dues aux comportements de consommation et de production des pays développés, qui ont plus de besoin dus à leur PIB élevé et leur important niveau de vie.

Cependant, les pays développés ont tendance à tenter de freiner leurs activités néfastes pour l’environnement, car ils ont les moyens d’y parvenir, tandis que les pays en développement se focalisent sur leur croissance économique, qui se doit d’être au plus haut, pour pouvoir atteindre le niveau d’un pays riche.

Par exemple, dans le document 3, entre 1990 et 2000, la quantité d’énergie pour produire 1000 dollars de PIB en Chine a baissé de 6.5% par an.

En revanche, entre 2000 et 2005, la quantité d’énergie pour produire 1000 dollars de PIB en Chine a baissé de seulement 0.5 % par an, soit un écart de 6 points par rapport à la décennie précédente.. »

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