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enfant, n.

Publié le 08/12/2021

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enfant, n.m. (du latin infans, « celui qui ne parle pas «), être humain de la naissance à la
puberté.

1. HISTOIRE SOCIALE :
alors qu'il occupe au XXe siècle une place centrale dans les préoccupations des familles et
de diverses institutions de la société civile, mais aussi de l'État, l'enfant est pourtant une
« découverte « récente : les sociétés passées et certaines autres civilisations lui ont
accordé beaucoup moins d'attention et d'importance.
Selon Hegel (dans la Phénoménologie de l'esprit, 1807), l'homme grec naît dans une
famille qui n'a pour devoir religieux que de l'élever pendant un temps très court, avant que
la Cité ne confie à la paideia (l'éducation civique) le soin de le transformer en citoyen. La
Cité ne le rend à sa famille que s'il vient à mourir, pour qu'elle l'enterre (cette
complémentarité des impératifs religieux et civiques est brisée dans l'histoire d'Antigone, à
qui la Cité interdit d'enterrer son frère). Une telle interprétation, malgré son caractère
schématique, permet de comprendre ce qu'était l'enfance dans la société traditionnelle :
une période brève de la vie d'un individu, correspondant au moment de sa fragilité. Pendant
cette période de vie familiale, l'enfant était surtout « une petite chose drôle « (Philippe
Ariès), à laquelle on pouvait vouer une certaine affection, mais non point s'attacher. Son
éducation se faisait bien plus au contact de ses aînés qu'au sein de sa famille. Dans de
nombreuses cultures, on retrouve cette brièveté de l'enfance (parfois soulignée par des
rites marquant la fin de l'irresponsabilité infantile) et cet apprentissage par un milieu large.
Ce n'est qu'à partir du XVIIe siècle que se dessine, en Europe, une évolution notable :
l'éducation scolaire se substitue à l'apprentissage (elle rallonge donc la durée de l'enfance)
et l'affectivité devient une composante des relations parents-enfants (ils ne sont plus
interchangeables ni remplaçables). Les sociétés développées (qui ont codifié la protection
de l'enfance) ont multiplié les dispositifs permettant à la fonction éducative de se
développer (écoles, crèches, institutions de réadaptation). Mais elles sont plus
embarrassées pour favoriser l'apprentissage de la fonction parentale : si le rôle
fondamental des interactions familiales pour l'avenir de l'enfant dans la société est reconnu,
il est loin d'être pleinement assumé. En outre, ce souci contemporain de l'enfance est
davantage lié à l'ambition de lui faciliter le passage vers l'âge adulte, et les responsabilités
qui lui sont inhérentes, qu'à celle de lui permettre de faire reconnaître sa spécificité. En
1990, l'ONU a organisé une année internationale de l'enfant et élaboré une Convention
internationale pour la protection de l'enfant. Cette convention a été signée par un grand
nombre d'États qui se sont ainsi engagés à assurer une protection plus grande aux enfants.
Malheureusement, on ne peut que constater la violation constante et flagrante dans de
nombreux pays des principes élémentaires contenus dans ce texte.
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amour maternel
Ariès Philippe
éducation

enfantine (littérature)

2. DROIT :
descendant. Le droit civil, en France et dans les pays de tradition civiliste, distingue
plusieurs catégories d'enfants selon leur filiation. L'enfant légitime est celui qui naît alors que
ses parents sont mariés l'un avec l'autre, ou qui est conçu durant ce mariage. L'enfant
naturel est celui qui naît alors que ses parents ne sont pas mariés entre eux ; sa filiation
peut être aujourd'hui assez aisément établie, notamment par reconnaissance volontaire ou
par possession d'état d'enfant naturel. L'enfant naturel a en principe, depuis 1972, les
mêmes droits qu'un enfant légitime. Mais l'enfant naturel n'a que la moitié des droits
successoraux d'un enfant légitime si son père ou sa mère était, au temps de sa
conception, engagé dans les liens d'un mariage dont le conjoint survit ou dont sont issus
des enfants légitimes ; la loi entend ainsi, malgré le principe d'assimilation entre enfants
légitimes et enfants naturels, assurer une protection spéciale au conjoint ou aux enfants
victimes de l'adultère. Est dit enfant incestueux celui dont les parents possèdent un lien de
parenté qui rendrait légalement impossible un mariage entre eux ; il peut être reconnu par
l'un des deux parents.
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naturel (enfant)
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