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Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité. » ?

Publié le 01/04/2022

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« Plaidoirie Hier, aujourd’hui et demain, un enfant rentrant avec une mauvaise note se prendra une gifle, cela devient banal, comme une habitude.

Mais trouvez-vous sa normal que la violence familiale soit de plus en plus banalisée alors que d’après l’ Article 371-1 du Code civil : « L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant.

Elle appartient aux parents jusqu’à la majorité ou l’émancipation de l’enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne.

L’autorité parentale s’exerce sans violences physiques ou psychologiques.

Les parents associent l’enfant aux décisions qui le concernent, selon son âge et son degré de maturité.

» ? La violence répétée n’aurait donc aucun impact sur l’évolution de cet enfant qui devrai être protéger par les personnes qui sont censé l’aimer d’un amour inconditionnel ? Nous prendrons l’exemple de Patrick, il a subi hurlements, raclées, punitions, violence, terreur, insultes, insécurité, sentiments de honte, inhibition, mutisme, isolement, angoisses, stress, culpabilisation, manipulations, et j’en passe… tout cela sur fond d'exigences de résultats scolaires.

Une souffrance quasi permanente.

Pratiquement pas de contacts affectifs verbaux ou physiques aucune tendresse.

A son arrivée dans la vie active il était dans un état psychologique catastrophique gravissime.

Cela se traduisait par un état de terreur, en suivit du mutisme, de l’inhibition, des angoisses et sentiments de honte, l'incapacité d'établir des relations sociales, le désespoir, la détresse, les idées suicidaires, une grande souffrance. Aujourd’hui il a 54 ans et commence tout juste à vivre une vie normale.

Trouvez-vous sa normal que cet homme ait vécu un enfer, seul pendant tant d’année ? Tous les jours autour de vous des enfants se prennent une fessée ou une gifle après une mauvaise note, vous le savez et vous le banalisé, des centaines personnes témoins le savent mais qui agit ? Qui a eu le courage de dire non à la violence ? Combien d’enfants sur les plus de 14 500 appels qui ont été reçus par le 119, service national d’accueil téléphonique pour l’enfance en danger, entre le 13 et le 19 avril 2020 ont étés écoutés et combien d’adultes répondant à ces appels ont appliqués l’article 12 et 19 de la convention international des droits de l’enfant ? Celui qui nous affirme que chaque enfant a le droit d'être protégé contre toute forme de violence physique ou mentale et qu’il a aussi le droit d'être entendu.

Je vais vous le dire et j’espère que ce chiffre va réveiller certains esprits, depuis l’instauration du confinement, seulement 92 enfants ont été placés en urgence hors de leur domicile, pour assurer leur protection contre des maltraitances.

SEULEMENT 92 !!! Et tous ces enfants non-écouté, non pris en charges, ils sont sûrement aujourd’hui à l’école comme tous ces autres enfants, cachant leurs bleues ou leurs séquelles psychologiques tous les jours et passant leurs journées dans la certitude que ce soir, le malheur de tous les jours va recommencer.

Seulement une personne pourrait changée leurs vies.

Que contient l’article 1 de la loi n° 2019-721 ? Adoptée le 10 juillet 2019, cette loi interdit les « violences éducatives ordinaires ».

La loi reconnaît que la violence ne peut pas être utilisée pour éduquer un enfant.

Les gifles, les fessées, les humiliations ou les autres violences psychologiques et physiques ne sont donc pas autorisées.

Alors pourquoi personne réagis quand un adulte agis de la sorte ? Pourquoi cela est vu comme une manière éducative normal ? Rencontrons Céline, frappée sans relâche, elle a passé toute son enfance devant ces touches.

45 heures par semaine, en plus de l'école, dès l'âge de quatre ans elle joue ces partitions.

Enfermée dans la cave, privée de nourriture ou de toilettes, la nuit le métronome hante ses cauchemars, le jour, elle n'ose pas appeler à l'aide.

"Personne ne m'a repéré parce que je venais d'un milieu social favorisé", constate-t-elle.

En seconde, elle fait 35 kilos et espère mourir.

À 14 ans, une infirmière scolaire la sauve en donnant l'alerte.

Pendant 14 ans, des centaines de témoins de cette violence, des professeurs, des amis, des proches, cependant personne n’a réagis.

Ces personnes sont t-elles donc coupables de cette situation ? Comme le dit l’article 434-1 à 434-7 : Toute personne qui s'abstient d'agir alors qu'elle a connaissance d'une situation d'un. »

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