divorce impact sur la scolarité de l’enfant

« « Séparation ou divorce : quels impacts sur la scolarité des enfants ? » Introduction : Aujourd'hui, en France, on estime qu'environ un couple sur trois se sépare. Dans ce contexte, nous pouvons définir le couple comme deux personnes réunies dans une activité.

La séparation ou la désunion parentale, quant à elle, peut s’expliquer par le fait de cesser de vivre avec quelqu'un d'autre. À travers ce sujet, nous allons aborder les séparations de couple en général, qu'il s'agisse de concubinage, de PACS ou de simples relations amoureuses, en ne nous limitant pas aux seuls cas de divorce. D’après l’Institut de la statistique et des Études Économiques ( INSEE ) plus de 4 millions d’enfants vivent avec un seul de leurs parents , que ce dernier se soit remis en couple (famille recomposée) ou non (famille monoparentale) On se demande comment cet événement, de plus en plus fréquent, change la vie quotidienne des enfants. La réorganisation familiale ne se limite pas à la sphère privée.

Elle a également une influence directe sur l'éducation de l'enfant, en impactant le suivi scolaire et les conditions matérielles d'apprentissage. En 2023, France Stratégie a réalisé une enquête qui a révélé que le niveau de vie des enfants diminuait en moyenne de 19 % après une séparation.

La baisse est d’autant plus importante, 25 %, lorsque l'enfant ne vit que avec sa mère. La diminution des ressources, en plus des changements familiaux, peut avoir un réel impact sur les résultats scolaires.

Il arrive parfois que cela empêche l'enfant de poursuivre des études longues. Ainsi, nous nous interrogerons : dans quelle mesure la séparation parentale influence-t-elle le parcours scolaire des enfants, selon le type de structure familiale ? Pour cela, nous verrons d’abord que la séparation en elle-même modifie le cadre éducatif de l’enfant.

Ensuite nous expliquerons en quoi les conditions économiques représentent un problème majeur à la réussite scolaire de l’élève. Enfin, nous analyserons que la désunion parentale n’impacte pas tous les enfants de la même manière, elle découle de plusieurs variables. I.

Une séparation modifie le cadre éducatif de l’enfant Lorsque les parents se séparent, le mode vie de l’enfant peut, par conséquent, complètement changer.

Il peut vivre principalement chez l’un des deux parents, ou bien pouvoir alterner entre deux foyers. Ce changement familial peut impacter les repères scolaires habituels, notamment si les règles, le rythme ou l’implication parentale diffèrent d’un foyer à l’autre. Au moment où les parents ne vivent plus ensemble, la coparenlité, ici -l’exercice conjoint des droits et des responsabilités de chacun des parents à l'égard de l'enfant, après une séparation, un divorce-) devient alors difficile à maintenir pour les conjoints.

De fait, lors du divorce, le juge des affaires familiales , est là pour trancher en fonction de différents paramètres.

En effet, d’après l’article 373-2-9 du Code civil : « Elle [la garde des enfants] peut être fixée en alternance au domicile de chacun des parents ou chez l’un d’eux.

La décision est prise dans l’intérêt de l’enfant, en tenant compte de la situation familiale et de la capacité de chacun à assumer ses responsabilités.

» Au-delà de la situation des parents, c’est donc le modèle familial postséparation qui affecte la scolarité de l’enfant : Effectivement, – Familles monoparentales : D'après le Ministère de la Justice, seulement 17 % des enfants sont en résidence alternée, alors que 63 % résident avec leur mère et 24 % avec leur père.

Cela indique que la plupart des individus grandissent dans une famille monoparentale, généralement du côté de la mère.

Par ailleurs, les mères célibataires sont souvent dans l'obligation d’alterner entre leur travail et la garde de leurs enfants, ce qui les pousse à accepter des postes à temps partiel, moins bien payés et plus instables, en particulier dans des domaines tels que les services ou le commerce.

Par contre, les pères, moins demandés pour la garde quotidienne, bénéficient plus fréquemment d'emplois stables à plein temps et mieux payés, leur offrant une meilleure aide matérielle. – En ce qui concerne les familles recomposées, elles se caractérisent par une cohabitation souvent complexe.

En effet, établir une relation de confiance entre les enfants et les beaux-parents peut être difficile, ce qui peut donner lieu à des disputes régulières.

Le climat familial est encore plus affaibli par les séparations fréquentes.

De plus, l'insuffisance d'espace contraint fréquemment les enfants à cohabiter dans la même chambre, ce qui peut restreindre leur vie privée et leur sérénité, empêchant alors une bonne concentration et un suivi éducatif propice. – La résidence alternée, bien que minoritaire, en raison : de l’âge des enfants et de la bonne entente entre les parents.

Elle permet de maintenir un équilibre lorsque les deux familles sont stables et que les parents contribuent de façon égale à l'éducation de leurs enfants. Toutefois, en cas de conflits ou de mauvaises entre eux, cette structure peut intensifier la charge mentale associé à la gestion et à l'organisation journalière.

En plus de cela, les restrictions géographiques telles que les déplacements prolongés ou les transports peuvent fréquemment compliquer la scolarité et exercer une pression sur l'enfant. II - La baisse du niveau de vie freine le parcours scolaire, surtout en cas de monoparentalité ou de recomposition familiale. En dehors des aspects familiaux, la séparation des parents a un impact majeur : la baisse du niveau de vie. Nous avons vu, à travers l’enquête, que la baisse du niveau de vie atteint 19 % après une séparation et peut aller jusqu'à 25 % dans les foyers monoparentaux, généralement maternelle.

Mais il semble que ce facteur soit crucial à prendre en compte, car il affecte durablement les conditions d'éducation et contribue au renforcement des inégalités scolaires. Selon l'INSEE, 41 % des familles monoparentales se trouvent en dessous du seuil.... »