Databac

En quoi le malheur est-il de ne pas être sans désirs ?

Publié le 03/10/2021

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : en quoi le malheur est-il de ne pas être sans désirs ? Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système d’échange gratuit de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« « Malheur à qui n'a plus rien à désirer ! On jouit moins de ce qu'on obtient que de ce qu'on espère et l'on n'est heureux qu'avant d'être heureux.

» Cette citation de Rousseau est un paradoxe qui fait réfléchir.

Par définition le malheur désigne l’insatisfaction, le manque, la souffrance, la frustration.

Contrairement au bonheur qui lui désigne un état de plénitude, une jouissance, un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité.

On peut voir que Rousseau insère le bonheur dans le désir et le malheur dans l’absence de désir, dans la satisfaction totale et absolue de tout désir.

Il inverse le schéma traditionnelle du rapport désir et bonheur. L’individu heureux, selon Rousseau n’est plus celui qui désire, voit son désire insatisfait mais celui qui ne désire plus, qui est comblé Il s’agira d’expliquer en quoi le malheur est-il de ne pas être sans désirs? On cherchera à expliquer si le bonheur réside dans l’action de désirer.

Nous verrons dans un premier temps que la réalisation du désir n’est pas source de bonheur car il exprime une réduction partielle d’un manque.

Ensuite nous verrons que hiérarchiser ses désirs peut nous permettre d’atteindre la vertu mais l’on verra aussi que certains désirs sont source de malheurs.

Enfin il s’agira d’expliquer en quoi le bonheur exige une maitrise, restrictions de nos désirs. Selon Platon, tout désir est manque : on ne désir jamais que ce dont on manque.

Seul l’affamé désire manger, seul le pauvre désire la richesse.

Platon expose cette thèse dans le Banquet, un dialogue mettant en scène Socrate dans une discussion arrosée où il est question de l’amour et du désir (les Grecs n’ont qu’un seul terme pour ces deux concepts : éros, qui est aussi le nom du dieu de l’amour).. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles