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En quoi la société contribue-t-elle à la déviance des serials killers ?

Publié le 20/06/2022

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« Sujet Grand Oral SES En quoi la société contribue-t-elle à la déviance des serials killers ? Introduction : Depuis plusieurs années maintenant les affaires de serials killers comme celles d’Emile Louis, Guy Georges ou plus récemment Michel Fourniret sont de plus en plus présentes dans les médias français. De ce fait nous avons tous plus ou moins le même avis sur le sujet même si nous ne sommes évidemment pas tous experts.

On peut donc se demander s’il existe des caractéristiques génétiques propres aux serials killers ou est-ce les évènements qu’ils vont vivre qui vont les pousser à commettre leurs crimes.

Stéphane Bourgoin, auteur spécialisé dans les faits criminels explique : « On ne naît pas tueur en série, on le devient ».

Et c’est ce que je vais maintenant davantage développer en répondant à la question suivante : En quoi la société contribue-t-elle à la déviance des serials killers ? Pour ce faire, j’évoquerais tout d’abord les 3 processus qui contribue à la déviance : l’étiquetage, la stigmatisation et la carrière puis je terminerais avec les limites de la sociologie sur ce sujet. Mais avant de rentrer dans les détails, la déviance désigne la transgression des normes sociales/juridiques qui entraine une sanction de la part de la société et un serial killer est un individu ayant commis au moins 3 meurtres dans un intervalle de plusieurs jours ou plusieurs années. Les 3 principaux processus qui contribuent à la déviance En effet le premier processus est l’étiquetage, ce qui désigne la réaction de la société à l’égard d’un individu qui transgresse une norme et par laquelle la société désigne cet individu comme déviant.

En d’autres termes, l’individu commet un premier acte de déviance entrainant une sanction, cependant il est toujours considéré comme déviant.

L’individu va donc intérioriser cette étiquette et va adopter un comportement en accord avec celle-ci.

Ceci se traduit notamment chez les serials killers par le fait que beaucoup d’entre eux ont déjà été condamnés par des peines de prison avant leurs actes meurtriers pour cause de vols, de cambriolages, d’incendies criminels… Nous pouvoir alors citer l’exemple de Peter Kürten qui est un serial killer allemand ayant tué 9 personnes durant la 1 ère moitié du XXème siècle et qui, en lien avec ce que je viens d’annoncer, a tout d’abord été condamné à 8 ans de prison pour cambriolage.

Mais en gardant cette étiquette de « déviant », leurs relations avec la société se modifient et entrainent un rejet social. Le second est la stigmatisation, c’est-à-dire le processus par lequel un individu est discriminé et mis à l’écart en raison d’une caractéristique socialement vue comme dégradante.

Autrement dit, il va subir des formes de rejet, d’exclusion ou de discrimination du fait de cette caractéristique physique, liée à la personnalité ou au passé de l’individu.

De plus ce stigmate peut également être lié à l’étiquetage.

Et beaucoup de serials killers en ont été victimes : c’est le cas par exemple pour Jeffrey Dahmer, serial killer américain avec son alcoolisme ayant tué 17 personnes dans les années 60.

Cette stigmatisation renforce donc la mise à l’écart des individus, leur mal-être intérieur et la modification de leur relation avec les autres. Et le dernier est la carrière déviante qui résulte de l’étiquetage et de la stigmatisation et renvoie au passage d’une transgression occasionnelle à des infractions répétées et habituelles.

Ce passage s’explique par l’apprentissage de certaines pratiques déviantes puis le goût à les réaliser.

Cette carrière déviante s’explique donc d’une part comme étant le fruit de l’étiquetage et de la stigmatisation mais aussi comme étant le fruit d’une enfance instable et bouleversée.

Pour donner quelques chiffres, selon. »

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