En quoi la conférence de Berlin et le partage de l’Afrique caractérisent un nouvel enjeu frontalier et territorial entre les puissances internationales
Publié le 23/05/2020
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En quoi la conférence de Berlin et le partage de l’Afrique caractérisent un nouvel enjeu frontalier et
territorial entre les puissances internationales
I.
Un nouveau terrain à conquérir et une concurrence entre puissances
Avant l’Afrique n'intéressait pas les puissances européennes, sauf pour y établir des
escales et des comptoirs de commerces.
Ces puissances sont attirées par la découverte
de richesses insoupçonnées comme les mines de diamants de Transvaal en 1867.
Durant
les années 1880, les visées colonisatrices européennes en Afrique s’intensifient jusqu’à
créer des tensions entre différentes puissances.
Une véritable expansion coloniale
débute.
Carte 1880 (doc pp) : On voit une multitude de petits Etats séparés ou non.
On remarque
que des Etats européens avaient déjà certains territoires, notamment la France qui
détient l’Algérie depuis 1830 et l’Empire Ottoman en possession de Tripoli depuis 1551 et
l’Egypte en 1517 mais aussi l’empire Britannique qui détient l’actuelle Afrique du Sud.
L’Europe qui se pense surpeuplée recherche de nouveaux espaces à conquérir.
Pour des
exemples, en 1881, la France occupe la Tunisie qui attire la susceptibilité de l’Italie et
pose également quelques jalons dans les territoires de l’actuelle Congo et s’empare de la
Guinée en 1884.
Le Royaume Uni possède l’Egypte en 1882 et en 1885 l’Italie prend en
possession une partie de l’Erythrée.
Mais ce n'est pas tout, la concurrence engendrée par l’exploration du bassin du Congo
par Henry Morton Stanley, un explorateur britannique qui a mené plusieurs expéditions
en Afrique conduit à l’organisation de la conférence de Berlin.
En 1876, la conférence de géographie de Bruxelles (12-19 septembre 1876) par Léopold
II, le roi décide d’envoyer des expéditions car il souhaite doter la Belgique de colonies.
Ce
qui aboutit à la création de l’Association internationale africaine.
Qui affichées des
ambitions humanitaires pour l’Afrique centrale ; l’objectif était d’abolir la traite négrière
et de civiliser la population (= comme l’explique ce document).
Deux en plus tard, la Belgique crée aussi l’Association internationale du Congo qui
présente des objectifs plus explicitement économiques.
Stanley est chargé de fonder
secrètement un Etat, le futur Etat indépendant du Congo dont il serait le chef.
En même temps, la France affirme son intérêt pour la région, l’officier Pierre Savorgnan
de Brazza pour fonder Brazzaville en 1881.
Le Portugal, qui s’appuie sur des anciens
traités signés avec l’Empire Kongo revendique une souveraineté sur ces mêmes
territoires.
Le 26 février 1884, un accord avec le Royaume- Uni est signé pour bloquer
l’accès aux précédentes associations.
Le Congo était donc divisé en 3 : le Congo Léopoldville pris par les Belges, Brazzaville pris
par les français et l’Angola qui appartenait historiquement au Portugal.
Le Portugal conçoit alors l’idée d’une conférence internationale pour le partage de ces
régions.
L’idée fut reprise par l’Allemagne avec le chancelier Bismarck qui convoqua la conférence
de Berlin le 14 novembre 1884..
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