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Emmanuel d'Astier de La VigerieLe baron rouge.

Publié le 17/05/2020

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Homme politique et journaliste français. Il fonda, en 1941, le mouvement de résistance Libération-Sud, dont les membres étaient issus des milieux chrétiens, socialistes et communistes, puis, la même année, le journal Libération, qu'il dirigea jusqu'à la cessation de sa parution en 1964. Très tôt rallié au général de Gaulle, membre du Conseil national de la Résistance, il devint successivement, en 1944, commissaire de l'Intérieur au sein du Comité français de libération nationale d'Alger, puis ministre de l'Intérieur du gouvernement provisoire. Monarchiste dans sa jeunesse, puis socialiste, Emmanuel d'Astier de La Vigerie fut un compagnon de route des communistes, avant de devenir gaulliste de gauche.

« 1 / 2 Emmanuel d'Astier de La Vigerie Le baron rouge Décidément, la famille d'Astier a bien mérité de la France.

François, l'aîné, après avoir dirigé, en 1940 , les opéra­ tions aériennes sur le front nord, rejoint en tant que général le chef de la France libre, qui le nomme inspecteur des for­ ces aériennes.

Henri, lui, se voit confier par Darlan la sécurité militaire, mais passe du côté de la Résistance ; c 'est l' un des principaux organisateurs des «corps francs ».

Emmanuel, le cadet, naît en 1900.

Il devient officier de marine, mais finit par entrer dans le journalisme.

Il épouse l'actrice américaine Grace Temple, puis, après la guerre , une Soviétique , née Lubova Krassine, fiUe d'un ancien ambassadeur.

En effet, après avoir mili­ té dans les rangs de l'extrême droite, cet aristocrate s'est pris de sympathie pour le communisme et l'URSS.

C 'est dans la Résistance qu'il donne toute sa mesure .

Gaulliste de la premiè­ re heure, il fonde en 1940 le mouvement Libération-Sud .

Il dirige le journal Libé­ ration jusqu'à la disparition de celui-ci, en 1964.

Son réseau regroupe des mili­ tants de tous bords , des chrétiens aux communistes , en passant par les syndi­ calistes et les socialistes.

Il joue un rôle de premier plan dans la diplomatie et comme homme de liaison.

En 1942, il passe à Londres, puis à Alger .

L'année suivante, aux côtés de Jean Moulin , il est chargé d'unifier les mouvements clandestins; à ce titre, il fait partie du Conseil national de la Ré- 1900-1969 sistance .

Il est nommé commissaire , puis en 1944 , ministre de l'Intérieur du gouvernement provisoire.

A la suite de sa mission à New York, les Etats -Unis reconnaissent de Gaulle comme chef de la France combattante .

D'Astier s'entremet également auprès de Churchill en faveur des maquis ; ceux - ci, grâce à lui, obtiennent enfin des armes convenables.

En 1945, Emmanuel d'Astier de La Vigerie est élu député de Paris à l'Assemblée constituante.

De 1946 à 1958 , il représente l'Ille-et-Vilaine comme progressiste.

Membre du Con­ seil mondial de la paix , il se voit décer­ ner, en 1957, le prix Lénine de la paix.

Même après sa rupture avec le parti communiste français, il continue à se faire l'avocat de l'alliance franco­ soviétique.

En revanche, s 'il reste fidèle à la personne du général , surtout en matière de politique étrangère, il se dé­ clare hostile à ses ministres; dans ses causeries à la télévision, ses chroniques du Monde ou de L'Evénement, il se dé­ crit comme «gaulliste d'extrême gau­ che», contrairement à son frère Henri, royaliste par tradition et par convic­ tion . 2 / 2. »

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